Kaïs Saïed, né le 22 février 1958 à Tunis, est président de la République depuis le 23 octobre 2019. Universitaire spécialisé en droit constitutionnel et juriste de profession, il se présente en candidat indépendant à l’élection présidentielle de 2019, bénéficiant d’une image de probité. Il est élu au second tour avec 72,7 % des suffrages exprimés. En 2021, alors qu’il jouit d’une popularité importante dans un contexte de blocages politiques et de pandémie de Covid-19, il s’octroie les pleins pouvoirs constitutionnels, démet des membres du gouvernement et gèle les activités du Parlement avant de le dissoudre. Il s’agit, selon ses partisans, de mettre fin aux agissements des islamistes tenus pour responsables de l’échec de la gouvernance lors de la décennie qui a suivi la révolution de jasmin. En 2022, Kaïs Saïed fait adopter par référendum une nouvelle Constitution qui confère au chef de l’État tous les pouvoirs, dont le plus important : celui de légiférer par décret.
Nouvelle déconvenue pour Kaïs Saïed. Deux filles de Zine el-Abidine Ben Ali, ainsi que sa belle-sœur, vont pouvoir récupérer leurs biens. Une décision européenne qui provoque colère et incompréhension en Tunisie.
Le chef du parti Ennahdha écope de trois ans de prison supplémentaires pour « financement illégal » de son parti. Bête noire du président Kaïs Saïed, il purge déjà une peine de 15 mois de prison.
Les députés tunisiens se préparent à voter un projet de loi risquant de provoquer une hausse rapide de l’inflation et remettant en question l’indépendance de la Banque centrale.
La déconvenue des Aigles de Carthage à la CAN est une nouvelle illustration de la gestion calamiteuse de la Fédération tunisienne de football par son omnipotent président, Wadie Jary, arrêté en octobre dernier dans le cadre d’une affaire de corruption.
Depuis son arrivée au pouvoir en octobre 2022, la dirigeante de l’extrême droite italienne prône un « changement de paradigme » dans les relations entre l’UE et l’Afrique. C’est le sens du « plan Mattei » qu’elle présente depuis hier aux dirigeants du continent.
Le président tunisien a finalement nommé, le 24 janvier, les ministres de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi. Trois postes laissés vacants depuis plusieurs mois.
Ce 20 janvier, la principale centrale syndicale tunisienne fête ses 78 ans. Un anniversaire célébré dans un contexte difficile, où la marge de manœuvre des contre-pouvoirs et des corps intermédiaires, à commencer par la sienne, se réduit comme peau de chagrin.
Des centaines de personnes se sont rassemblées dimanche 14 janvier à Tunis à l’occasion du 13e anniversaire de la révolution, demandant la libération des opposants politiques actuellement détenus.
Treize ans après la chute et la fuite de Ben Ali, le politologue Hamza Meddeb revient sur la décennie qui a vu la Tunisie expérimenter la démocratie, avant de se laisser séduire par différentes formes de populismes.
Emprisonnée depuis octobre 2023, la présidente du Parti destourien libre (PDL) ne désarme pas. Mais si les sondages en font une concurrente sérieuse pour Kaïs Saïed à la présidentielle prévue fin 2024, elle n’en encourt pas moins une lourde condamnation.
L’annonce de l’arrestation de l’éminent juriste de 78 ans a frappé de stupeur tous ses confrères. Car derrière les faits reprochés, qui semblent plus que douteux, c’est la question du rapport entre le pouvoir actuel et les professionnels du droit qui est posée.
Samir Sassi a été arrêté le 3 janvier au soir, sans que les motifs de l’interpellation soient, pour l’instant, connus. La chaîne qatarie a officiellement fermé ses locaux à Tunis en juillet 2021.
À l’automne 2024, le président Kaïs Saïed briguera un second mandat à la tête du pays, espérant ainsi parachever la grande remise à plat des institutions héritées de la révolution de 2011. Mais face à un chef de l’État enfermé dans un exercice solitaire du pouvoir, sur fond de marasme économique, les Tunisiens voudront-ils prolonger l’expérience ?
Le président tunisien remet son mandat en jeu lors de l’élection prévue en octobre 2024. Un scrutin qui devrait conforter l’hyper-présidentialisation du système depuis l’arrivée de Kaïs Saïed au pouvoir.
Ouvertes ou jouées d’avance, de nombreuses consultations électorales, dont neuf présidentielles, sont attendues cette année sur le continent. Tour d’horizon.
En Tunisie, des proches de prisonniers issus de l’opposition s’inquiètent de leurs conditions de détention, notamment la famille de l’ancien ministre Ghazi Chaouachi.
Approuvé lors de la signature d’un accord de principe le 16 juillet à Tunis pour un nouveau « Partenariat » avec Bruxelles, le versement de ces 150 millions d’euros ira directement au Trésor public tunisien.
Le 17 décembre 2010, Mohamed Bouazizi s’immolait par le feu. Un drame déclencheur de la chute du régime Ben Ali, au point que Kaïs Saïed a décidé, en 2021, d’en faire le « jour 1 de la révolution ». Mais quel souvenir les Tunisiens gardent-ils aujourd’hui du vendeur ambulant ?
Un projet de loi en discussion à l’Assemblée tend à restreindre le dispositif légal en matière de contrôle des associations. Selon le directeur du centre El Kawakibi pour la transition démocratique, cette tentative de mise sous contrôle pourrait avoir des effets très négatifs sur les libertés civiles.
En Tunisie, le récent mandat de dépôt émis contre un ancien dirigeant du holding étatique responsable des biens confisqués de la révolution relance la question de la mauvaise gestion des anciennes sociétés du clan Ben Ali.
Libérée le 13 juillet dernier dans l’attente de son jugement, l’opposante a été reconnue coupable d’ « offense » au chef de l’État par un tribunal militaire.
Lancé en 2022, le projet de réfection du stade olympique d’El-Menzah, une enceinte sportive chargée d’histoire, a pris du retard, mettant aussi en lumière un patrimoine architectural tunisois très éclairant sur la façon dont la capitale s’est développée au XXe siècle.
Multipliant les visites impromptues et les initiatives inattendues, le président tunisien déconcerte souvent ses concitoyens, qui attendent de lui qu’il tranche sur les dossiers prioritaires. À un an de la présidentielle, le chef de l’État continue à ne jamais être là où on l’attend.
L’Afrique sera très largement représentée lors de la Conférence des parties sur le climat de l’ONU, qui se tiendra du 30 novembre au 12 décembre aux Émirats arabes unis. JA dévoile l’agenda des présidents.
Sous le prétexte de contrôler les financements étrangers, un projet de loi prévoit de soumettre le tissu associatif à une série de contrôles et d’autorisations administratives. Un pas de plus vers la mise sous tutelle de la société civile ?
Le président tunisien adopte une position particulièrement intransigeante à l’égard d’Israël tout en s’opposant, chez lui, à une loi qui criminalise la moindre normalisation des relations avec l’État hébreu. Un grand écart qui ne fait qu’accentuer son isolement.
En s’acharnant judiciairement sur ce chef d’entreprise, le chef de l’État tunisien paraît plus soucieux de désigner des boucs émissaires que de trouver des solutions à la crise économique qui ronge son pays.
Les cinq évadés du 31 octobre ont tous été repris en moins d’une semaine. Mais les questions concernant les complicités qui ont rendu leur courte cavale possible restent, pour l’heure, sans réponses, même si plusieurs agents de l’administration pénitentiaire ont été placés en garde à vue.