Un an après la publication d’une étude très critiquée sur le franc CFA, l’ancien directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn met en avant la nécessité pour les Africains de retrouver la maîtrise de leur monnaie.
Les uns souhaitent abolir ce qu’ils présentent comme un anachronique symbole de la colonisation. Les autres redoutent de déstabiliser les économies de la zone par des initiatives précipitées. Pour enfin sortir de ce débat stérile autour du franc CFA, JA propose des pistes de réflexion.
L’ancien ministre togolais de la Prospective et ancien directeur de la Francophonie économique et numérique au sein de l’OIF Kako Nubukpo est le Grand Invité de l’économie RFI-Jeune Afrique, samedi 2 mars 2019 sur RFI, à 12 h 10 heure de Paris, 10 h 10 TU.
À l’initiative de l’économiste togolais Kako Nubukpo, des « États généraux du F CFA » se sont déroulés à Bamako les 16 et 17 février. Objectif : trouver une monnaie qui pourrait remplacer l’ancienne devise coloniale et « servir l’intérêt général »
Selon l’économiste Kako Nubukpo, la thèse du grand marché salvateur est une fiction théorique et une impasse pratique. Les dirigeants africains auraient intérêt à rompre avec un libre-échange qui maintient, voire accroît, les écarts de développement.
L’histoire montre que, sans le soutien des peuples, les institutions intergouvernementales sont condamnées. Alors que démarre le sommet d’Erevan, et dans un contexte où le multilatéralisme est sans cesse en recul, l’économiste Kako Nubukpo et l’historienne Caroline Roussy lancent un appel à une « francophonie de l’action » qui « assume son devoir de subversion ».
Pour l’économiste Kako Nubukpo, la crise des finances publiques en Afrique révèle d’abord la difficile éclosion d’un État moderne, aux prises avec les douloureux arbitrages constitutifs de la recherche de l’intérêt général dans un contexte de faiblesse de la base productive.
Pour l’économiste Kako Nubukpo, l’enjeu majeur de la Francophonie économique devrait être la construction d’un paradigme de l’économie fondé sur les valeurs et l’éthique portées par les autres dimensions de l’organisation.
Le président français veut maintenir le système en vigueur. Quitte à abolir les vestiges les plus symboliques du passé. On se croirait dans Le Guépard de Visconti !
Le rapport de Dominique Strauss Kahn sur le franc CFA continue de faire des vagues. L’économiste Kako Nubukpo, ancien ministre togolais de la Prospective et de l’Évaluation des politiques publiques, estime que l’argumentaire de l’ancien directeur du FMI, s’il est parfois pertinent, pêche par manque de cohérence.
Suspendu début décembre de son poste de directeur de la Francophonie économique et numérique qu’il occupait depuis 2016 au sein de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), l’économiste togolais n’en demeure pas moins hyper actif, en France comme au Togo.
Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) depuis trois ans, la Canadienne d’origine haïtienne briguera au mois d’octobre un nouveau mandat. En attendant, elle s’est confiée à Jeune Afrique.
L’économiste togolais, suspendu de ses fonctions depuis décembre dernier, a d’ores et déjà indiqué qu’il saisirait le tribunal d’instance de l’OIF si la sanction s’avérait définitive.
L’économiste Kako Nubukpo, très critique du Franc CFA, a été suspendu de son poste à l’OIF. Une décision dont le timing interroge, l’ancien ministre togolais n’ayant jamais caché ses prises de position hostiles à cette monnaie.
L’économiste togolais, habitué des sorties médiatiques critiques envers le franc CFA, a été suspendu de son poste de directeur de la Francophonie économique et numérique au sein de l’OIF. En cause : un texte, publié fin novembre.
Le 6 septembre dernier, à Paris, Kako Nubukpo, économiste togolais et ancien ministre de Faure Gnassingbé, a vertement fustigé la prise de position de l’ancien Premier ministre béninois Lionel Zinsou sur le franc CFA.
Ébullition autour du franc CFA : alors qu’une réunion des ministres de la zone franc se tient à Paris vendredi, le secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) Carlos Lopes, qui s’apprête à démissionner, pointe du doigt mercredi « un mécanisme désuet ». Dans ce contexte, « J.A. » publie les bonnes feuilles d’un ouvrage collectif à paraître, « Sortir l’Afrique de la servitude monétaire. À qui profite le franc CFA ? ».
Arrivé à la tête de la Francophonie économique et numérique au sein de l’OIF en avril dernier, le Togolais Kako Nubukpo organise la première journée consacrée à cette thématique le 14 septembre prochain à Paris. L’occasion pour lui de faire le point sur les défis économiques qui se posent à l’Afrique, pour son développement futur et notamment du point de vue numérique. Interview de l’ex-ministre togolais de la Prospective et de l’Évaluation des politiques publiques, parti enseigner à Oxford.
On connaissait le « Grexit », qui désigne une éventuelle sortie de l’euro de la Grèce. Mais le débat concerne aussi l’UEMOA et la Cemac, dont la monnaie est d’une certaine manière gérée… à Francfort.
Les temps changent dans le domaine de la coopération, comme en témoignent le sixième sommet Chine-Afrique, qui s’est tenu les 4 et 5 décembre à Johannesburg, et surtout les annonces qui y ont été faites.
Dans cette tribune, Kako Nubukpo, ancien ministre de la Prospective du Togo, plaide la recherche de « voies endogènes » pour la transformation structurelle du pays.
Les critiques se multiplient contre la monnaie de la Cemac et de l’UEMOA. Le 2 octobre, à Paris, la révision de l’accord qui lie leurs quatorze pays membres à l’euro et à la France sera au cœur du sommet de la zone franc.
Pour l’économiste togolais, la devise africaine adossée à l’euro est davantage un handicap qu’un atout dans les pays qui l’utilisent. À la suite du président tchadien, il ouvre le débat, sans tabou.
L’affaire fait grand bruit dans les sphères économiques de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) : un ministre togolais est en pleine tourmente pour avoir mis en cause la conduite de la politique monétaire dans la zone CFA.
Cette tribune a été rédigée par Chérif Salif SY, économiste, ancien conseiller technique d’Abdoulaye Wade, Kako Nubukpo, ministre togolais de la Prospective et de l’Évaluation des politiques publiques et Jean-Joseph Boillot, économiste, coauteur de Chindiafrique.
Ces quadras issus de grandes écoles ont tous fait une belle carrière à l’étranger. Le chef de l’État les a convaincus de mettre leurs compétences au service du pays.