La Cour suprême espagnole a confirmé l’abandon des poursuites contre 40 Rwandais et la levée des mandats d’arrêt européens qui avait conduit, en juin, à l’arrestation à Londres du chef des services secrets rwandais, Emmanuel Karenzi Karake.
L’épouse de Tony Blair n’a pas besoin de son ex-Premier ministre de mari pour étendre ses réseaux en Afrique. Entre ONG et conseils juridiques, elle est sur tous les fronts.
C’est sur la base d’un mandat d’arrêt européen qu’Emmanuel Karenzi Karake, patron des services secrets rwandais, a été arrêté fin juin à Londres. Au-delà de la polémique sur ce dossier particulier, les États africains – y compris le Rwanda – bénéficient eux aussi des services internationaux de coopération policière, notamment du plus connu d’entre eux : Interpol. Le point en carte et infographies.
Le patron des services secrets rwandais a été interpellé par la police britannique. La raison : un mandat d’arrêt controversé émis en 2008 par un juge espagnol.
Depuis l’arrestation par la police londonienne du patron des services secrets rwandais, Emmanuel Karenzi Karake (KK), en vertu d’un mandat d’arrêt européen, les médias internationaux se sont largement référés à l’acte d’accusation espagnol de février 2008 à l’origine de sa demande d’extradition.
Arrêté samedi à Londres, Emmanuel Karenzi Karake, le chef des services de renseignement rwandais, a été remis jeudi en liberté sous caution. Il devra toutefois se présenter une fois par jour à la police d’ici son audience d’extradition prévue fin octobre.
Le président rwandais Paul Kagamé a condamné jeudi « l’arrogance » et « le mépris » de l’Occident après l’arrestation à Londres de son chef des services de renseignement, Emmanuel Karenzi Karake.
Arrêté le 20 juin à Londres, le général Karenzi Karake, chef des services de renseignement rwandais, est soupçonné par la justice espagnole d’avoir une responsabilité dans la mort de neuf Espagnols au Rwanda en 1997. Mais pas seulement.
Le général Emmanuel Karenzi Karake, chef des renseignements rwandais, a été arrêté samedi 20 juin à Londres, a confirmé hier le bureau britannique des affaires étrangères. « Un scandale », selon la ministre rwandaise des Affaires étrangères.
Anciens alliés, nouveaux rebelles : longtemps les armes à la main au côté du guérillero Paul Kagamé, ils ont mis fin au génocide au Rwanda en 1994. De leur exil, ces ex-figures du Front patriotique rwandais (FPR) appellent désormais à « renverser le président-dictateur ».
Le gouvernement rwandais a rejeté, dimanche, toute implication dans la tentative de meurtre du général Faustin Kayumba Nyamwasa. Cet ancien chef d’état-major rwandais, réfugié depuis mars en Afrique du Sud, a été la cible de balles à Johannesburg.
Deux pointures du Front partiotique rwandais (FPR), l’ancien numéro deux de la mission de paix ONU-Union africaine (Minuad), Karenzi Karake, et l’ancien chef d’état-major des forces aériennes Charles Muhire, ont été arrêtés pour raisons de « discipline » et pour « corruption ».