Dans une plainte formulée depuis sa cellule, le militant Youssouf Bathily accuse Idrissa Touré d’avoir profité de ses fonctions pour l’arrêter illégalement en mars.
Le coup d’État de 2020 a profondément reconfiguré la classe politique malienne. Depuis, ses membres hésitent sur l’attitude à adopter par rapport au régime de transition, afin de ne pas compromettre leurs chances pour la suite.
En détention provisoire depuis août 2021 dans le cadre de l’affaire dite de « l’avion présidentiel », l’ancienne ministre de l’Économie multiplie les appels à Assimi Goïta pour demander la tenue de son procès.
Leur destin a basculé le 18 août 2020, en même temps que la présidence d’IBK. Entre exil, silence imposé et solitude, quelle vie mènent aujourd’hui les fils et l’épouse du défunt chef de l’État malien ?
L’ancien président guinéen et le fils de l’ex-chef de l’État malien ont été placés sous sanctions du Trésor américain. Ils sont respectivement accusés de « violations des droits de l’homme » et de « corruption ».
Le président de la transition malienne, Assimi Goïta, a ouvertement lié la remise en liberté des 46 soldats ivoiriens interpellés le 10 juillet à Bamako à l’extradition de personnalités maliennes vivant en Côte d’Ivoire, dont le fils de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta.
Depuis l’arrivée au pouvoir des militaires, il y a deux ans, nombre d’anciens cadres du régime d’Ibrahim Boubacar Keïta ont été traînés devant les tribunaux de Bamako. Certains ont été placés en détention provisoire, d’autres ont préféré fuir le pays… Jeune Afrique fait le point sur leur situation.
Il était l’un des hommes les plus puissants mais aussi les plus conspués du Mali d’Ibrahim Boubacar Keïta. Lui qui rêvait d’un destin présidentiel a été contraint à l’exil après la chute de son père. Mais à 43 ans, il ne compte pas en rester là.
Sous la présidence d’Ibrahim Boubacar Keïta, le patron de la redoutée Sécurité d’État était l’un des hommes les plus puissants du pays. Désormais sous les verrous, il est toujours aussi craint.
La date et les modalités de la cérémonie ont été fixées par la famille et les autorités de la transition. Mais des discussions se poursuivent sur d’autres points.
L’ancien président malien est décédé à Bamako, ce dimanche 16 janvier, à l’âge de 76 ans. Contraint à la démission en août 2020, il se tenait depuis à l’écart de la vie publique.
Puissants et influents sous le régime d’Ibrahim Boubacar Keïta, ils sont aujourd’hui derrière les barreaux ou recherchés, « victimes » de la lutte contre la corruption lancée par le gouvernement de transition.
« Wanted » (3/4) – Alors qu’ils ont occupé des postes stratégiques dans leur pays, ces hommes de pouvoir sont désormais cités dans des dossiers criminels. Du Burkinabè François Compaoré au Malien Karim Keïta en passant par les Congolais Kalev Mutond et John Numbi, JA a enquêté.
Pour de bonnes ou de mauvaises raisons, parce qu’ils refusent de rendre des comptes ou craignent pour leur vie, tous ont fui leur pays pour un exil aussi précaire qu’indéfini. Une liste qui ne cesse de s’allonger…
Les conseils de ce proche de Guillaume Soro ont demandé sa mise en liberté et l’annulation de tous les actes initiés depuis son arrestation, le 10 août à Bamako.
Moussa Diawara, l’ancien directeur de la Sécurité d’État sous Ibrahim Boubacar Keïta, a été arrêté et inculpé pour « complicité de séquestration et d’enlèvement » dans l’affaire de la disparition de Birama Touré. Le fils de l’ancien président, Karim Keïta, est également cité dans l’affaire.
Le mandat d’arrêt international qui vise l’ancien député malien Karim Keïta, fils aîné de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta renversé en 2020 par un coup d’État, dans une enquête sur la disparition d’un journaliste, a pour fondement « une circonstance politique », ont dénoncé lundi ses avocats.
La justice malienne a saisi Interpol et demandé l’émission d’un mandat d’arrêt international à l’encontre de Karim Keïta, que les juges veulent entendre dans une enquête sur la disparition mystérieuse d’un journaliste en 2016. Le retour à Bamako du fils d’IBK, réfugié en Côte d’Ivoire, est cependant encore plus qu’hypothétique.
Le fils de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta a interpellé le chef de la junte sur ses conditions de détention, dans un courrier que « Jeune Afrique » a pu consulter.
Ibrahim Boubacar Keïta et Boubou Cissé, le président et le Premier ministre maliens, ont été arrêtés par des militaires ce mardi en fin de journée à Bamako, quelques heures après le début d’une mutinerie au camp de Kati.
Des vidéos privées de Karim Keïta, le fils du chef de l’État, qui le montrent prenant du bon temps en dehors du pays, font polémique. D’autant que son père fait aujourd’hui face à une importante contestation.
Les résultats provisoires du premier tour des législatives illustrent un recul du Rassemblement pour le Mali, parti du président Ibrahim Boubacar Keïta, et une faible participation, sur fond d’insécurité et d’inquiétudes liées à la pandémie de coronavirus.
L’influent fils du chef de l’État malien est candidat aux législatives du 29 mars. Président de la commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale, il avait été élu député une première fois en 2013. Pour dynamiser sa campagne, celui qui est aussi homme d’affaires peut compter sur un quatuor de fidèles.
Candidat malheureux à la présidentielle malienne de 2018, où il avait recueilli moins de 1 % des suffrages, Mohamed Ali Bathily, 67 ans, a repris la robe d’avocat.
Après sa réélection le 12 août, Ibrahim Boubacar Keïta sera investi officiellement le 4 septembre. Pour son second quinquennat, le chef de l’État malien continuera à s’appuyer sur un carré de fidèles.
Évincé en 2013 de son poste de grand maître de la Grande Loge nationale malienne (GLNM), Boubacar Keïta vient d’obtenir un soutien de poids dans la guerre qui l’oppose depuis des années à son rival Sadio Lamine Sow pour le contrôle de la franc-maçonnerie malienne.