Fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, dont il a été le conseiller puis le ministre d’État, de la Coopération et des Transports, Karim Wade était le candidat officiel du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) en vue de la présidentielle de février 2019. Il est alors âgé de 50 ans. Condamné à six ans de prison en mars 2015 pour enrichissement illicite, il a vu sa candidature invalidée par le Conseil constitutionnel et ce, en dépit de la grâce présidentielle accordée par Macky Sall en juin 2016. Dispensé de purger sa peine jusqu’à son terme, il s’exile au Qatar dès le lendemain. En 2022, le président Sall annonce un projet de loi d’amnistie – visant, entre autres, sa réhabilitation – qu’il rejette immédiatement, bien qu’il soit candidat déclaré à la présidentielle de 2024. Il revendique à la place une révision de son procès, en espérant, s’il obtient gain de cause, qu’il se solde cette fois par une relaxe.
Selon les avocats de l’État du Sénégal, la traque aux biens mal acquis par l’ancien « ministre du Ciel et de la Terre » aurait porté ses fruits. Mais selon les avocats de Karim Wade et de Bibo Bourgi, la justice sénégalaise chercherait à « manipuler l’opinion et à faire bonne figure ».
La polémique enfle autour de la double nationalité supposée de l’ancien président. Car, depuis 1992, la Constitution impose au chef de l’État d’être « exclusivement » sénégalais…
« Paroles, paroles, paroles… » Au Sénégal, le revirement récent de Macky Sall sur la réduction – avortée – de son premier mandat vient réveiller une vieille blessure, relative aux promesses non tenues des responsables politiques…
À l’instar d’Oumar Sarr, qui a obtenu ce mardi une remise en liberté conditionnelle, nombreux sont les membres du PDS à avoir eu affaire à la justice depuis l’arrivée au pouvoir de Macky Sall en 2012. Réelle volonté de museler l’opposition ou simple judiciarisation d’un débat politique particulièrement houleux ?
Les proches de Karim Wade, condamnés en mars dernier par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), ont décidé de riposter devant un autre tribunal.
Leur pays les a définitivement condamnés. Mais le fils de l’ancien président et son principal coaccusé ont saisi plusieurs juridictions internationales et Macky Sall risque fort d’en réentendre parler.
La Cour suprême a confirmé la peine qui frappe Karim Wade, le fils de l’ex-président. Mais les partisans du prisonnier continuent de faire monter la pression.
Jeudi 20 août, la Cour suprême du Sénégal a rejeté l’ensemble des pourvois en cassation de Karim Wade. Cette décision clôt définitivement le volet judiciaire de l’affaire Karim Wade. Le fils de l’ancien président sénégalais reste en prison.
Selon le Groupe de travail sur la détention arbitraire du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, Karim Wade, incarcéré depuis avril 2013, doit faire l’objet d’une « réparation intégrale » pour « détention arbitraire ». Ses avocats réclament sa libération immédiate.
Au lendemain de la condamnation de Karim Wade par la Crei pour enrichissement illicite, Vieux Aïdara, qui est considéré comme l’homme de paille du fils de l’ancien président sénégalais, a accepté de répondre aux questions de Jeune Afrique, depuis la France où il vit en exil.
La Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) a condamné Karim Wade à six ans de prison et ses complices de 5 à dix ans de réclusion. Le jugement est contesté par les partisans de Wade. Récit d’une journée suivie de près par tous les Sénégalais.
Les avocats de Karim ont annoncé lundi, en début d’après-midi, qu’ils allaient saisir la Cour suprême pour revoir le jugement de la CREI, qui a condamné dans la matinée leur client à six ans de prison ferme et 138 milliards de francs CFA d’amende pour « enrichissement illicite ».
À 48 heures du jugement de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), le Parti démocratique sénégalais (PDS) vient de désigner Karim Wade comme candidat officiel en vue de la prochaine présidentielle.
Condamné à six ans de prison ferme le 23 mars pour enrichissement illicite, l’ancien « prince héritier » savait qu’il risquait gros. Ce qui ne l’a pas empêché pas de clamer, depuis sa cellule, qu’il entend bien défier Macky Sall à la prochaine élection présidentielle.
Un enregistrement des délibérations secrètes des magistrats jugeant Karim Wade et ses complices secoue le landerneau sénégalais depuis hier. Le technicien qui l’aurait capté risque gros, mais, en vérité, de cassette il n’existe guère… La « gorge profonde » du procès Wade a déjà fait pschiit !
Bien sûr, Macky Sall, Karim Wade et Idrissa Seck n’ont pas une goutte de sang en commun. Mais tous ont grandi dans l’ombre du « Vieux », rêvant de lui succéder. Abdoulaye Wade les a façonnés, soutenus, puis, au moins pour deux d’entre eux, lâchés. Depuis, c’est la guerre.
Au dernier jour du procès de Karim Wade, dont le jugement sera rendu le 23 mars, l’homme d’affaires Bibo Bourgi a plaidé sa relaxe seul, sans ses avocats, s’efforçant de déconstruire la théorie de la CREI qui voudrait faire de lui l’homme de paille du principal accusé.
Le procureur spécial de la CREI, Cheikh Tidiane Mara, a fait connaître le 17 février ses réquisitions contre les neuf prévenus soupçonnés d’être des complices de Karim Wade dans l’affaire d’enrichissement illicite qui lui est reprochée. Dans l’attente du jugement, qui a été mis en délibéré au 23 mars, « Jeune Afrique » revient sur ce que risquent les « seconds couteaux » du procès.
Après plus de six mois d’audiences tumultueuses, la Cour de répression de l’enrichissement illicite, chargée de juger Karim Wade, le fils de l’ancien président sénégalais, doit bientôt rendre sa décision.
Jusque-là privé de procès en raison de problèmes de santé, le principal complice présumé de Karim Wade, Bibo Bourgi, est entendu par la CREI depuis mercredi. Devant une salle presque vide et en l’absence du moindre avocat de la défense, l’homme d’affaires aura fort à faire pour convaincre ses juges qu’il n’est pas un homme de paille.
C’est la pièce maîtresse de l’accusation contre Karim Wade : un compte à Singapour crédité de 71 millions d’euros. L’ancien ministre sénégalais, jugé pour enrichissement illicite, dénonce un montage. Enquête.
Nouveau rebondissement au procès de Karim Wade : tandis que le principal accusé, qui dénonce « une parodie de justice », refuse d’assister aux audiences, les avocats des différents prévenus ont confirmé, ce mardi, leur retrait du procès, qui a repris ce matin en leur absence.
Du palais de justice de Dakar à la permanence du Parti démocratique sénégalais (PDS), une succession d’incidents violents ont opposé, mercredi, les partisans de Karim Wade aux magistrats et aux forces de l’ordre.
Lundi, la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) n’a pas répondu positivement à la demande de mise en liberté provisoire de Karim Wade et Mamadou Pouye.
L’ancien ministre sénégalais Karim Wade, poursuivi pour enrichissement illicite au Sénégal, et l’expert financier Pape Alboury Ndao, qui est à l’origine de certaines des accusations contre le fils de l’ancien président, seront confrontés le 22 janvier 2015.
Alors que le procès de Karim Wade pour enrichissement illicite est en cours depuis trois mois et demi, le procureur spécial Alioune Ndao, qui portait l’accusation depuis deux ans, a été brutalement remplacé sur décision du président Macky Sall. Sans la moindre explication.