Fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, dont il a été le conseiller puis le ministre d’État, de la Coopération et des Transports, Karim Wade était le candidat officiel du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) en vue de la présidentielle de février 2019. Il est alors âgé de 50 ans. Condamné à six ans de prison en mars 2015 pour enrichissement illicite, il a vu sa candidature invalidée par le Conseil constitutionnel et ce, en dépit de la grâce présidentielle accordée par Macky Sall en juin 2016. Dispensé de purger sa peine jusqu’à son terme, il s’exile au Qatar dès le lendemain. En 2022, le président Sall annonce un projet de loi d’amnistie – visant, entre autres, sa réhabilitation – qu’il rejette immédiatement, bien qu’il soit candidat déclaré à la présidentielle de 2024. Il revendique à la place une révision de son procès, en espérant, s’il obtient gain de cause, qu’il se solde cette fois par une relaxe.
Apres 20 mois d’atermoiements, la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) a finalement autorisé Bibo Bourgi, personnage central du procès de Karim Wade, à quitter le Sénégal pour recevoir des soins en France. Celui-ci a pris un avion dans la soirée.
Agréablement situé sur la corniche de la capitale sénégalaise, l’hôtel Terrou-Bi voit se croiser quotidiennement les principaux protagonistes du procès de Karim Wade, qui se déroule dans une ambiance à couper au couteau. À Dakar, jusqu’ici tout va bien…
Les quatre premières journées d’audience du procès de Karim Wade devant la CREI ont donné lieu à une bataille rangées entre magistrats et avocats, qui ont multiplié les coup en dessous de la ceinture…
Sociétés, banques, patrimoine immobilier, parc automobile… La CREI sénégalaise reproche à Karim Wade de détenir indirectement un patrimoine de 178 millions d’euros, via des hommes de paille et des sociétés écrans. L’intéressé assume une partie du patrimoine mais – et c’est l’objet du procès en cours – réfute être lié financièrement à 96 % de ce qu’on lui attribue. Détails.
Au deuxième jour du procès de Karim Wade, sa défense a contesté la compétence de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) de juger son client. Un argumentaire déjà développé en phase d’instruction.
Le procès de Karim Wade et de ses présumés complices devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) s’est ouvert jeudi matin à Dakar dans une ambiance électrique.
La détérioration de l’état de santé de l’homme d’affaires, soupçonné de complicité dans l’affaire Karim Wade, hypothèque la tenue du procès, le 31 juillet. Il pourrait être transféré dans un hôpital français.
Dans un communiqué conjoint, quatre associations de défense des droits de l’homme accusent la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), qui doit bientôt juger Karim Wade, d’attenter aux droits de la défense et au droit à un procès équitable.
Il aurait pu être libéré le 17 avril, la justice en a décidé autrement. Le fils de l’ancien président sénégalais doit prouver l’origine licite d’un patrimoine désormais estimé à 178 millions d’euros. Mais la procédure présente de nombreuses failles… et embarrasse au plus haut niveau.
Karim Wade, le fils de l’ex-président sénégalais Abdoulaye Wade dont il fut conseiller et ministre, restera en prison où il croupit depuis un an en attendant son procès, prévu en juin, pour « enrichissement illicite ».
En détention depuis près d’un an, Karim Wade, ex-ministre et fils de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade, passe à l’offensive. Dans une déclaration, mercredi, il a clairement dénoncé les agissements des magistrats de la Crei et leurs accusations qualifiées de « politiques ».
La chambre d’accusation de la cour d’appel de Dakar s’est déclarée incompétente face aux actes d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite. Une décision que les défenseurs de Karim Wade interprètent comme un brevet d’impunité offert à l’accusation.
Chaque lundi, à la prison de Rebeuss, Karim Wade reçoit : politiciens, chefs religieux ou anonymes… Le reste de la semaine, dit-on, l’ancien « super-ministre » sénégalais mène une existence pieuse et laborieuse. Pour préparer son retour ?
La justice soupçonnait Karim Wade, le fils de l´ancien président, d´être le véritable propriétaire de l’opérateur portuaire DP World Dakar. Une thèse qui n´est plus aussi évidente au vu des dernières réquisitions du parquet.
Soupçonné d’enrichissement illicite, sommé de s’expliquer sur l’origine du monumental patrimoine qui lui est attribué, Karim Wade a été incarcéré le 17 avril au Sénégal. Le scénario du pire pour le fils de l’ancien président.
L’affaire Karim Wade pose plusieurs problèmes à l’État du Sénégal. Les relations de Dakar avec Dubaï pourraient être affectées par la procédure judiciaire et les complices présumés du fils de l’ancien président ont saisi la cour de justice de la Cedeao.
Après 48 heures de garde à vue, Karim Wade a finalement été inculpé, mercredi 17 avril, pour enrichissement illicite. Il a été aussitôt placé sous mandat de dépôt et incarcéré à Dakar.
Les événements se précipitent dans l’affaire Karim Wade. Après le dépôt par ses avocats, lundi matin, devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), d’un mémoire en réponse assorti de nombreux documents, Karim Wade a été conduit à la section de recherche de la gendarmerie le même jour, où il a été entendu par les enquêteurs dans la soirée.
Le 25 mars 2012, Macky Sall remportait la présidentielle. Une claque pour son prédécesseur et pour ses proches, habilement placés au sommet de l’État. Depuis, d’accusations de crimes économiques en comparutions devant la justice, rien ne va plus.
On ne parle que de lui… Au cœur des débats, la volonté supposée du président sénégalais Abdoulaye Wade de léguer le pouvoir à son fils. Portrait et bilan d’un ministre pas comme les autres.
Le ministre de l’Énergie Samuel Sarr a été limogé du gouvernement. Ses attributions reviennent au ministre d’État Karim Wade, qui cède l’Aménagement du territoire à Nafy Diouf Ngom.
Karim Wade a été nommé ministre d’Etat chargé de la Coopération internationale, de l’aménagement du territoire, des transports aériens et des infrastructures. Le fils du président Abdoulaye Wade fait ainsi ses premiers pas dans un gouvernement.
Trois ans et demi après son accession au pouvoir, cet homme de 77 ans est sur tous les fronts. À l’instar de l’auteur d’un pamphlet récent, ses détracteurs, forcément, guettent le moindre de ses faux-pas.