Karim Wade en 2008. © Vincent Fournier/J.A.

Karim Wade

Fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, dont il a été le conseiller puis le ministre d’État, de la Coopération et des Transports, Karim Wade était le candidat officiel du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) en vue de la présidentielle de février 2019. Il est alors âgé de 50 ans. Condamné à six ans de prison en mars 2015 pour enrichissement illicite, il a vu sa candidature invalidée par le Conseil constitutionnel et ce, en dépit de la grâce présidentielle accordée par Macky Sall en juin 2016. Dispensé de purger sa peine jusqu’à son terme, il s’exile au Qatar dès le lendemain. En 2022, le président Sall annonce un projet de loi d’amnistie – visant, entre autres, sa réhabilitation – qu’il rejette immédiatement, bien qu’il soit candidat déclaré à la présidentielle de 2024. Il revendique à la place une révision de son procès, en espérant, s’il obtient gain de cause, qu’il se solde cette fois par une relaxe.

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Macky Sall, le 8 juillet 2023. © Facebook Macky Sall

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Des manifestants de l’opposition sénégalaise brandissent des photos de l’ancien ministre Karim Wade lors d’une marche pour exiger la transparence des élections de l’année prochaine, à Dakar, le 28 décembre 2018. © SEYLLOU / AFP

Au Sénégal, vers une révision du procès Karim Wade

Ousmane Sonko s’adresse à ses partisans, à Dakar, le 14 mars 2023. © John Wessels/AFP

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Déjà élu deux fois à la présidence du Sénégal, Macky Sall (ici le 19 février 2023 au siège de l’Union africaine à Addis-Abeba, en Éthiopie) laisse en suspens la question du troisième mandat. © Amanuel Sileshi / AFP.

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