Fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, dont il a été le conseiller puis le ministre d’État, de la Coopération et des Transports, Karim Wade était le candidat officiel du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) en vue de la présidentielle de février 2019. Il est alors âgé de 50 ans. Condamné à six ans de prison en mars 2015 pour enrichissement illicite, il a vu sa candidature invalidée par le Conseil constitutionnel et ce, en dépit de la grâce présidentielle accordée par Macky Sall en juin 2016. Dispensé de purger sa peine jusqu’à son terme, il s’exile au Qatar dès le lendemain. En 2022, le président Sall annonce un projet de loi d’amnistie – visant, entre autres, sa réhabilitation – qu’il rejette immédiatement, bien qu’il soit candidat déclaré à la présidentielle de 2024. Il revendique à la place une révision de son procès, en espérant, s’il obtient gain de cause, qu’il se solde cette fois par une relaxe.
Khalifa Sall et Karim Wade, deux des principaux opposants au président sénégalais Macky Sall, ont vu leur espoir de se présenter à la présidentielle de février 2019 contrarié par deux décisions de justice rendues jeudi 30 août.
Le candidat déclaré du Parti démocratique sénégalais (PDS) a diffusé un communiqué mardi soir, dans lequel il critique vivement le Premier président de la Cour suprême. Ce dernier doit rendre un jugement, ce jeudi 30 août, à propos de l’inscription de Karim Wade sur les listes électorales.
Plus de 80 candidats ont fait part de leur intention de briguer la magistrature suprême en février 2019. Ils devront au préalable recueillir suffisamment de parrainages pour pouvoir concourir.
Dans un « ultime message » adressé à l’occasion de la Tabaski – l’Aïd al-Adha –, l’opposant Karim Wade a qualifié le président sénégalais de « beau parleur ignorant et incompétent » et mis en garde contre « des lendemains électoraux difficiles, susceptibles de mettre en danger la stabilité » du Sénégal.
Le pays de la Teranga et la terre d’Éburnie se disputent le titre de première puissance francophone d’Afrique de l’Ouest. Jeune Afrique analyse point par point cette rivalité, renforcée ces derniers mois par les découvertes pétrolières sénégalaises.
Dans un rapport très critique, Amnesty International épingle la situation des droits humains et le manque d’indépendance de la justice au Sénégal. François Patuel, chercheur spécialiste de l’Afrique de l’Ouest, coauteur du rapport, pointe « une différence entre l’image que veut se donner le Sénégal et ce qui est fait dans le pays ».
Le tribunal départemental de Dakar a rejeté, lundi 23 juillet, le recours de Karim Wade qui faisait suite au refus du ministère de l’Intérieur d’inscrire le candidat déclaré du PDS sur les listes électorales. En vertu d’une loi récemment adoptée, cette inscription est devenue obligatoire pour être éligible.
Dans un jugement rendu le 10 juillet, que Jeune Afrique a pu consulter en exclusivité, la justice monégasque a débouté l’État du Sénégal qui réclamait la confiscation de 24 comptes bancaires appartenant à Karim Wade et au trio Karim Aboukhalil, Ibrahim Aboukhalil (dit Bibo Bourgi), et Pape Mamadou Pouye.
Saisie par l’État du Sénégal, la justice monégasque a finalement refusé mardi la confiscation de 24 comptes bancaires, dont l’un appartient à Karim Wade et les autres au trio Karim Aboukhalil, Ibrahim Aboukhalil (dit Bibo Bourgi), et Pape Mamadou Pouye.
Exilé au Qatar depuis deux ans, Karim Wade voit les obstacles se multiplier sur la route de sa candidature à l’élection présidentielle, en février 2019. De la modification du code électoral à la question de sa supposée nationalité française, passage en revue des principales difficultés susceptibles de l’empêcher de concourir à la magistrature suprême.
Karim Wade pourra-t-il être candidat ? Khalifa Sall a-t-il les moyens de revenir dans le jeu ? Un nouveau challenger peut-il émerger ? Quel sera le verdict des électeurs ? Éléments de réponse.
« Sniper » lorsqu’il s’agit de minimiser le poids de l’opposition, « griot » quand il égrène les réalisations de son mentor, celui qui est aussi la voix de l’Alliance pour la République, au pouvoir, affiche son optimisme quant aux chances de réélection du chef de l’État.
Depuis son exil au Qatar, le fils de l’ex-président assure qu’il entend « faire face » à Macky Sall en 2019. Mais entretient le mystère sur sa stratégie et son agenda.
Les candidats à la présidentielle au Sénégal sont désormais tenus d’obtenir le parrainage de 0,8% des citoyens inscrits au fichier électoral. Une loi votée le 19 avril, dans un climat de tension aux abords de l’Assemblée nationale, dans un contexte que notre contributeur considère comme « inquiétant ».
Le duel que se livrent l’ancienne ministre sénégalaise de la Justice, fer de lance de la traque aux biens mal acquis, et le fils de l’ancien président sénégalais, surnommé « ministre du Ciel et de la Terre », est ancien. Mais ces dernières semaines, les coups pleuvent à nouveau entre « Mimi » Touré et Karim Wade.
Au Sénégal, le projet de loi sur les parrainages n’en finit pas de faire polémique. Présenté jeudi aux députés sénégalais, le texte fait l’objet de vives critiques dans les rangs de l’opposition. Pour le député de l’opposition Cheikh Bamba Dièye, il s’agit d’un texte « injuste », visant à réélire le président Macky Sall en 2019.
Les députés sénégalais ont adopté jeudi une nouvelle loi électorale très controversée. Des dizaines d’opposants ont été arrêtés lors de manifestations réprimées au moyen de gaz lacrymogènes, à moins d’un an de la présidentielle.
Le projet de loi déposé par le gouvernement sénégalais, qui entend limiter l’inflation de candidats, pourrait empêcher Karim Wade de concourir à l’élection présidentielle de 2019. Autre disposition critiquée par l’opposition : l’obligation d’obtenir le parrainage d’au moins 1 % du corps électoral.
En Libye et au Sénégal, Seif el-Islam Kadhafi et Karim Wade, tous deux fils d’anciens dirigeants politiques, viennent de se porter candidats à l’élection présidentielle de leur pays.
Depuis le Qatar, où il vit en exil depuis près de deux ans, Karim Wade a fait part, dimanche soir, de sa volonté d’en découdre avec Macky Sall à l’occasion de l’élection présidentielle de février 2019.
L’État du Sénégal ne pourra pas saisir les biens de Karim Wade et Bibo Bourgi se trouvant sur le sol français. La Cour d’appel de Paris a confirmé mercredi le jugement rendu en première instance en septembre 2016, qui rejetait la demande formulée par le parquet national financier français.
La commission d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) a rendu un arrêt de non-lieu dans l’affaire Aïda Ndiongue. Cette ancienne sénatrice du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) était accusée de détournement et corruption pour un montant de 47 milliards de FCFA (73 millions d’euros). Me Seydou Diagne, son avocat, réagit à la décision pour Jeune Afrique.
Un rapport rédigé en 2013 par un consultant de la Banque mondiale fait polémique à Dakar. En excluant tout lien d’affaires entre Karim Wade et les frères Aboukhalil, cette étude semble en effet invalider la théorie de la Commission de répression de l’enrichissement illicite (CREI), qui a condamné en 2015 le fils de l’ancien président et ses complices.
En exil au Qatar, Karim Wade demeure le candidat officiel du Parti démocratique sénégalais. Mais à Dakar, à un an de la présidentielle, l’impatience et les tensions montent au sein du mouvement fondé par son père, Abdoulaye Wade.
Le parti de l’opposition, le PDS d’Abdoulaye Wade, doit désigner son représentant pour la présidentielle de 2019 lors de son prochain congrès en juin 2018. Pour le moment Karim Wade est favori mais son exil pourrait le fragiliser.
« J’avais déjà conçu le projet, que j’ai réalisé, de “niquer” François Fillon, bien avant que n’éclate l’affaire impliquant l’épouse de l’ancien Premier ministre au mois de janvier 2017. » Décidément, plus rien n’étouffe, pas même la bienséance la plus élémentaire, le truculent Robert Bourgi.
Avocats, rappeurs ou syndicalistes… De Senghor à Macky Sall, ils n’ont cessé de contester – voire d’attaquer – les dirigeants de leur pays, le Sénégal. Enquête.