Hôte de la COP29 de Bakou à la mi-novembre, le président de l’Azerbaïdjan cherche par tous les moyens à « punir » Emmanuel Macron pour son soutien à l’Arménie. Parmi ses cibles privilégiées dans cette guerre d’influence : l’Afrique et les territoires d’outre-mer.
L’équilibre précaire de l’armée en Guinée, le bras de fer entre la junte et les miniers au Mali, les accords UE-Maroc sur le Sahara occidental, l’arrestation de Kemi Seba en France et les levées de fonds des start-ups : voici votre édition du Brief de cette semaine.
Le militant panafricaniste a été libéré mercredi après 48 heures de garde à vue en France. Mais les investigations se poursuivent. Elles portent notamment sur ses liens passés avec Evgueni Prigojine.
Le militant panafricaniste a été arrêté le 14 octobre à Paris. Placé en garde à vue, il est détenu dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure.
L’activiste panafricaniste a déclaré avoir reçu un passeport diplomatique nigérien. Une annonce qui intervient après le retrait de sa nationalité par les autorités françaises et au lendemain d’un discours très critique d’Abdourahamane Tiani à l’encontre de la France.
La RDC peine à contenir l’avancée du M23 et tente de maintenir sa cohésion ; Kemi Seba, activiste panafricain, s’est vu retirer sa nationalité française ; légère panique dans les rangs du RHDP ; un match de haut vol au Maroc et des investissements verts dans le rouge : voici votre Brief de la semaine.
Les autorités ont officiellement retiré à l’activiste franco-béninois sa nationalité française. Très critique vis-à-vis des relations entre la France et l’Afrique, il lui est reproché des actes contraires aux intérêts de Paris.
Mauvais timing politique ou manque d’adhésion populaire ? Certains rendez-vous de la « visite officielle » de l’activiste franco-béninois à Ouagadougou semblent avoir été boudés par les citoyens burkinabè.
Le chef de l’État nigérien a reçu les militants panafricanistes à Niamey. Une occasion d’activer des influenceurs capables de mobiliser, au sein des diasporas, en faveur du projet de confédération des États du Sahel.
Depuis Moscou, le militant panafricaniste a annoncé que le ministère français de l’Intérieur venait d’engager une procédure de perte de la nationalité française à son encontre. Une « décoration de guerre », affirme-t-il.
L’ancien candidat à la présidentielle, devenu patron de média, s’est résolument engagé dans la lutte contre le néocolonialisme. Au point de recevoir le soutien de deux figures de la cause : les activistes Kemi Seba et Nathalie Yamb.
Loin de provoquer un changement salvateur et d’incarner le vrai panafricanisme, la série de putschs survenus en Afrique de l’Ouest n’illustrent que la volonté déguisée d’un quarteron de militaires d’accaparer le pouvoir, avec son lot d’avantages sonnants et trébuchants.
En mettant en cause à la tribune de l’ONU « la démocratie à l’occidentale », le président de la transition guinéenne sait-il qu’il met aussi en cause ce qui va avec, à savoir des élections libres et pluralistes, la liberté d’information, d’expression et de manifestation, une justice indépendante, un État de droit, etc. ?
Le secrétaire américain à la Défense a indiqué évaluer les différentes options concernant l’avenir des 1 100 soldats stationnés dans le pays, au lendemain de l’annonce par la France du retrait de ses troupes.
Relations Afrique-France, panafricanisme, bras de fer entre Macky Sall et Ousmane Sonko au Sénégal… Journaliste, romancier et docteur en sociologie, El Hadj Souleymane Gassama, dit Elgas, livre son regard sur les débats du moment.
Les messages positifs se sont multipliés depuis que le chef de l’État a déclaré qu’il ne serait pas candidat en 2024. Soulagés, ses adversaires se disent néanmoins décidés à s’assurer que l’élection se déroule dans les meilleures conditions.
Alors qu’elle peine à faire triompher les droits des artistes, la Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins a trouvé un coupable idéal, Netflix, qu’elle devrait pourtant encourager à investir dans notre cinéma et nos séries télévisées.
D’après des documents internes consultés par Jeune Afrique, en collaboration avec le magazine Sources de Arte/CAPA et le quotidien allemand Die Welt, ainsi qu’avec les organisations All Eyes On Wagner et Dossier Center, l’oligarque russe a financé, appuyé et même guidé certaines actions du leader d’Urgences panafricanistes sur le continent entre 2018 et 2019.
L’opposant sénégalais, qui doit être jugé le 30 mars pour diffamation, a renforcé son équipe d’avocats en faisant appel notamment à Juan Branco, connu pour son soutien au mouvement des Gilets jaunes en France.
En annulant la diffusion d’un entretien avec l’influenceur « décolonial » franco-béninois, La Chaîne parlementaire promeut, malgré elle, le discours censuré.
Bloqué dans le pays depuis 2021 car sous le coup de plusieurs affaires judiciaires potentiellement explosives, l’opposant à Macky Sall tente de renforcer ses connexions à l’international, en particulier dans les sphères politiques françaises.
Le patron du groupe Wagner mise sur sa présence sur le continent, où ses menées anti-françaises viennent appuyer la stratégie du Kremlin, pour marquer encore des points auprès de Vladimir Poutine.
Cette militante radicale suisso-camerounaise, qui a fait de la dénonciation de l’ancienne puissance coloniale son cheval de bataille, est accusée d’être un pion de la Russie dans son offensive sur le continent.
Sur Twitter, deux activistes se jettent à la figure des noms de chefs d’État africains qu’ils souhaitent voir quitter le pouvoir, esquissant plus ou moins des préférences françaises ou russes.
Drapeaux russes brandis par les partisans du coup d’État, ambassade de France attaquée, prises de position sur les réseaux sociaux… Le putsch mené par le capitaine Ibrahim Traoré a-t-il vraiment été le lieu d’une bataille d’influence entre Paris et Moscou ?
Visé par plusieurs poursuites judiciaires, acculé par les dettes, l’humoriste a trouvé refuge au pays de son père, dans la cité balnéaire de Kribi. Loin des polémiques, il fait désormais profil bas.
Le militant panafricaniste radical, récemment en tournée au Mali et au Burkina Faso dirigés par de jeunes colonels, a expulsé de son meeting une journaliste de TV5 Monde.
La photo a enthousiasmé les réseaux sociaux : l’activiste franco-béninois a été reçu par le président malien de la transition. Shoot de nationalisme internationaliste…