Nombre de figures politiques ou médiatiques africaines profitent de la guerre en Ukraine et de la montée en puissance de Moscou pour relancer le mouvement anti-français et décolonial. Revue de ces alliés objectifs – et parfois financiers – du Kremlin et de sa propagande anti-impérialiste.
Abandonné aux mains d’anti-impérialistes autoproclamés au discours virulent et clivant, le panafricanisme politique est en faillite. Mais de nouvelles sensibilités émergent, tournées vers le futur et prêtes à l’adapter aux enjeux du présent.
Selon les informations recueillies par Jeune Afrique, l’activiste franco-béninois Kemi Seba a été expulsé du Burkina ce samedi. La veille, il avait été interpellé alors qu’il était en route pour Bobo-Dioulasso.
Trois ans après avoir été refoulé à l’aéroport de Conakry, l’activiste a été autorisé à pénétrer sur le territoire guinéen ce lundi 4 octobre. Il doit rencontrer le nouveau chef de l’État.
« La symphonie africaine de Poutine » (2/2). Productions de contenus audiovisuels, financement de médias locaux, parrainage d’influenceurs « anti-impérialistes », campagnes de propagande sur internet… Les moyens déployés par Moscou pour promouvoir son action sont innombrables.
Économie, monnaie, culture… Entretien avec le Dr Cheikh Gueye, secrétaire permanent du Rapport alternatif sur l’Afrique (Rasa) dont les auteurs proposent de construire un nouveau panafricanisme.
Interdit de séjour en Côte d’Ivoire, l’activiste Kemi Seba est arrivé dans le pays le 24 octobre pour appeler à un report de l’élection présidentielle.
Alors qu’il devait être jugé en appel à Dakar pour avoir mis le feu en public à un billet de 5 000 francs CFA, en 2017, l’activiste Kemi Seba a été expulsé lundi soir du Sénégal vers la Belgique, après 30 heures de rétention administrative.
Expulsé du pays en 2017, Kemi Seba doit atterrir à Dakar ce dimanche en fin d’après-midi. L’activiste franco-béninois est revenu assister à son procès en appel, après avoir brûlé un billet de 5 000 francs CFA. Un retour qui s’annonce mouvementé.
Le militant anti-CFA Kemi Seba a été condamné par le tribunal de grande instance de Ouagadougou à deux mois de prison avec sursis pour outrage au chef de l’État burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré.
L’activiste franco-béninois a été arrêté samedi à Ouagadougou, après avoir participé à une conférence sur le franc CFA. Il aurait tenu des « propos outrageants » à l’encontre du président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré.
Ils sont militants altermondialistes, philosophes ou députés d’opposition. Avec l’anti-colonialisme pour étendard, ils sont le fer de lance des critiques portées contre les ex-puissances coloniales, et en particulier la France. Au risque, parfois, d’en payer le prix fort, mais aussi de nouer des alliances surprenantes ou de se laisser aller aux dérapages.
Ils veulent que l’Afrique se débarrasse de la « tutelle de la France », de ses bases militaires et du franc CFA, et l’ont fait savoir lors du sommet Russie-Afrique.
Le polémiste et militant anticolonialiste Kemi Seba a été expulsé mardi soir de Côte d’Ivoire, où il devait animer dimanche une conférence « contre le néocolonialisme ». Au cours des derniers mois, il avait violemment critiqué Alassane Ouattara pour sa défense du franc CFA.
Entre Luigi Di Maio, vice-président du Conseil italien, et l’activiste franco-béninois Kemi Seba, c’est la sulfureuse rencontre entre un radicalisme noir et un nationalisme blanc, deux idéologies qui se nourrissent aujourd’hui des rancœurs envers la France.
Comme si les trublions sénégalais ne suffisaient pas, quelques étrangers viennent régulièrement ajouter leur piment au yassa national… à leurs risques et périls !
Stigmatisé en France pour ses débordements, le Franco-Béninois Kemi Seba s’est refait une vie de polémiste au Sénégal, où il résidait depuis 2011. Mais sa croisade contre le franc CFA lui a valu, le 6 septembre, d’en être expulsé sans préavis.
Au lendemain de l’expulsion du polémiste anti franc CFA Kemi Seba vers la France, de nombreuses voix s’élèvent au Sénégal pour dénoncer une décision qui, selon eux, ferait du pays « la risée des pays africains ».
L’avion de l’activiste franco-béninois Kemi Seba a atterri ce jeudi matin à l’aéroport d’Orly, en France. Il était sous le coup d’une procédure d’expulsion qui lui avait été notifiée la veille par les autorités sénégalaises.
L’activiste franco-béninois Kémi Séba, qui avait brûlé publiquement un billet de 5 000 F FCA, puis avait été arrêté vendredi dernier, a été relaxé par le tribunal de Dakar.
La Banque centrale confirme à Jeune Afrique avoir porté plainte contre le président de l’ONG Urgences Panafricanistes. Objectif : envoyer un « signal dissuasif ».
Le président de l’ONG Urgences Panafricanistes, Kémi Séba, a été placé sous mandat de dépôt vendredi soir, à la prison centrale de Rebeuss, au terme d’une journée de garde à vue devant les enquêteurs de la Division des investigations criminelles (DIC). Il lui est reproché d’avoir brûlé un billet de 5 000 F CFA lors d’un rassemblement, le 19 août à Dakar.
Le président de l’ONG Urgences Panafricanistes Kémi Séba, qui avait brûlé un billet de 5 000 F CFA lors d’un rassemblement à Dakar le 19 août dernier, a été placé un garde à vue vendredi matin, a-t-on appris auprès de ses proches.
De la libération de Laurent Gbagbo à l’abandon du Franc CFA, l’idéologue français installé au Sénégal prêche un souverainisme aux accents populistes aux quatre coins de la planète.
Kémi Séba, militant controversé de la cause noire et proche du polémiste Dieudonné, a été incarcéré dimanche à Paris pour exécuter une vieille condamnation de la justice française.
Enfant terrible de l’afrocentrisme et fondateur de la Tribu Ka, Kemi Seba a posé ses valises au Sénégal et remisé au placard ses déclarations suprématistes. Mais la provocation n’est jamais loin.