En Libye, Belkacem Haftar, fils du maréchal Khalifa Haftar, a annoncé lors d’une conférence organisée le 5 septembre à Sebha que « 70 % de la reconstruction à Derna [était] achevée ». Une annonce optimiste, tout au service de la communication stratégique du clan qui règne sur l’est du pays.
La ville libyenne de Derna, ravagée il y a un an par des inondations dévastatrices, se reconstruit, même si des « services essentiels » d’hygiène et d’eau potable manquent encore.
Face aux blocages liés à l’éviction du patron de la banque centrale libyenne, le chercheur Jalel Harchaoui estime que Washington — et Ankara — n’auront d’autre choix que d’intervenir pour ramener les différentes parties libyennes à la table des négociations. Mais dans quel délai ?
Personnalité controversée, « El-Bidja » est un ancien baron local de trafics en tous genres. Il avait participé en 2017 à des pourparlers avec des responsables italiens ayant permis des refoulements massifs et une baisse du nombre de départs depuis les côtes libyennes vers l’Italie.
LE DÉCRYPTAGE DE JA – Mouvements de troupes sur fond de rumeur évoquant une présence russe, bras de fer autour du patron de la banque centrale et suspension de la production de pétrole : cinq questions pour comprendre cette nouvelle poussée de fièvre entre Tripoli et Benghazi.
Les autorités de l’est libyen veulent attirer les grandes entreprises de l’Hexagone pour reconstruire la région. Paris pousse en ce sens pour juguler sa perte d’influence économique. Les groupes, eux, se montrent plus prudents.
Neuf mois après les ravages de la tempête Daniel, les chantiers de reconstruction se multiplient dans l’est libyen. Pour gagner en popularité, le clan Haftar mise désormais sur le béton plutôt que sur les obus.
L’homme fort de l’Est de la Libye a récemment propulsé son cadet Saddam Haftar à la tête de ses forces terrestres, dernière en date d’une série de promotions de ses fils renforçant l’emprise du clan sur la Cyrénaïque, au risque de perpétuer la division du pays.
La démission fracassante d’Abdoulaye Bathily acte l’échec des efforts de réconciliation entre dirigeants libyens, qu’il a ouvertement accusés de pérenniser la division du pays dans leur propre intérêt.
En embuscade alors que les relations entre les juntes militaires et Paris, mais aussi Alger, ne cessent de se détériorer, Rabat multiplie les initiatives afin de rafler la mise.
Le président congolais s’est entretenu avec son homologue des Émirats arabes unis, Cheikh Mohammed ben Zayed Al Nahyane. Au menu des discussions : des accords économiques, mais aussi l’épineux dossier libyen.
Bien que le Maroc et les Émirats arabes unis aient une politique étrangère et des priorités différentes, leurs relations se traduisent par un soutien mutuel sur divers fronts. Comme l’a confirmé la toute récente visite de Mohammed VI à Abou Dhabi.
Depuis septembre 2022, l’ancien ministre sénégalais représente l’ONU en Libye et tente, après ses six prédécesseurs, de ramener autour de la table des négociations des personnalités qui s’opposent depuis 2011. Une mission complexe, que l’éclatement d’une nouvelle guerre à Gaza a rendu plus délicate encore.
Drones, hélicoptères d’attaque, blindés, engins de déminage… Quasi inexistante il y a encore vingt ans, l’industrie turque de l’armement est en plein essor. Et nombre de ses clients sont Africains.
La coopération bilatérale entre Tripoli et Moscou est au programme de la rencontre entre l’homme fort de l’Est libyen et le vice-ministre russe de la Défense.
Phénomène directement lié au réchauffement climatique en cours, la tempête Daniel qui a ravagé Derna a aussi vu ses conséquences amplifiées par le chaos politique dans lequel est plongé le pays depuis 2011.
À Tripoli, l’annonce par Israël d’une brève rencontre entre le chef de la diplomatie et son homologue libyenne a provoqué des manifestations violentes et l’éviction de la ministre. Décryptage d’une réaction épidermique.
La réunification de la Banque centrale devrait permettre d’absorber la dette accumulée par le gouvernement parallèle de l’est. Mais au prix d’une politisation de l’institution qui menace sa stabilité.
Choisi par les Européens, le diplomate italien Nicola Orlando a vu ses lettres de créance refusées par les autorités libyennes. Qui semblent réagir ainsi à l’activisme de Rome en Méditerranée.
Avec la mort d’Evgueni Prigojine, confirmée par le Kremlin, le groupe qu’il a contribué à créer pourrait être radicalement transformé, voire disparaître. Jeune Afrique fait le point sur le champ des possibles.
Le vice-ministre russe de la Défense a discuté de coopération militaire avec les hommes du clan Haftar, qui a eu recours au groupe Wagner dans sa lutte pour le pouvoir en Libye.
Après des journées de révolte des habitants d’al-Khoms, dans le nord du pays, le Gouvernement d’union nationale dément vouloir laisser exploiter son port par la Turquie.
Malgré sa réputation sulfureuse, le benjamin de la fratrie de Khalifa Haftar, maître de l’Est libyen, fait aujourd’hui figure de possible successeur, et ne cache pas sa volonté de se présenter à la prochaine élection présidentielle.
L’homme fort de l’Est du pays veut une gestion équitable des fonds publics grâce à une répartition des revenus pétroliers. Faute de quoi, l’armée pourrait intervenir.
L’envoyé spécial des Nations unies à Tripoli craint que la récente entente entre camps rivaux à propos du cadre juridique de futures élections, malgré des points de dissension non résolus sur des questions pourtant cruciales, ne déclenche une nouvelle crise dans le pays, déjà en proie au chaos.
À mesure que la Turquie poursuit son offensive diplomatique en Afrique, le chef de l’État, réélu le 28 mai, resserre les liens avec ses homologues du continent, dont certains, plus que d’autres, entretiennent avec lui des relations privilégiées.