Le chef du fragile gouvernement d’union nationale en Libye, Fayez al-Sarraj, a appelé mardi ses concitoyens à soutenir l’offensive pour reprendre Syrte au groupe jihadiste État islamique (EI). Une manœuvre militaire à laquelle refusent de participer les autorités contrôlant l’est du pays.
Les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) tentaient dimanche de résister, notamment avec des attentats suicide, à l’avancée rapide des forces progouvernementales libyennes dans le centre de Syrte, leur principal bastion en Libye.
Les forces du gouvernement libyen d’union nationale (GNA) ont annoncé mardi avoir pris le contrôle des villes côtières de Ben Jawad et Nofliya dans la région de Syrte, fief de la filière libyenne du groupe jihadiste État islamique (EI).
La libération de Syrte devient l’enjeu d’un nouveau rapport de force entre le gouvernement d’union, installé le 16 mai, et l’« Armée nationale » du général de Tobrouk.
Le gouvernement d’union libyen a réclamé mardi des avions de chasse et des hélicoptères afin de mieux lutter contre les terroristes de l’État islamique. Il s’est également félicité du soutien de la communauté internationale à un assouplissement de l’embargo sur les ventes d’armes.
Envolées les illusions nées des printemps arabes ! Cinq ans plus tard, l’élan de liberté s’est effacé devant le principe de réalité, et les États de la région doivent gérer, tant bien que mal, leurs failles sécuritaires, économiques et sociales.
Selon plusieurs déclarations d’experts et d’acteurs sur le terrain, le groupe État islamique (EI) ne cesse de se renforcer en Libye. De nouvelles recrues étrangères affluent vers Syrte, à l’heure où l’attention du monde est focalisée sur la Syrie et l’Irak.
S’il ne met pas fin à la guerre civile, l’accord de Skhirat offre une feuille de route pour relancer la transition politique. Un pas encourageant mais hypothéqué par le boycott des radicaux.
Après l’annulation d’une réunion la semaine dernière, un nouveau round de dialogue entre les deux parlements rivaux en Libye, celui reconnu par la communauté internationale et le Congrès général national (CGN, sortant), est prévu jeudi au Maroc.
Le général Khalifa Haftar a été nommé à la tête de l’armée libyenne, a annoncé lundi le président du Parlement reconnu par la communauté internationale, Aguila Salah Issa.
À Benghazi, le vieux général libyen mène une bataille à mort contre les islamistes. Patriote pour les uns, opportuniste pour les autres, saura-t-il faire oublier ses zones d’ombre ?
À Tripoli, un pouvoir autoproclamé aux mains d’islamistes. À Tobrouk, un gouvernement reconnu par la communauté internationale. Partout des milices rivales. Et maintenant, l’État islamique, qui a signé un attentat sanglant et cherche à s’implanter dans le pays. Il ne manquait plus que ça !
Une rencontre des parties en conflit en Libye doit commencermercredi après-midi à Genève sous l’égide de l’ONU pour tenter de trouver une solution à la crise politique.
Seize personnes ont été tuées lundi dans des affrontements entre forces pro-gouvernementales et milices islamistes dans les villes de Benghazi et Derna, dans l’est de la Libye.
Selon des témoins, un avion de combat a visé lundi le seul aéroport encore en service à Tripoli, qui est sous contrôle des milices de Fajr Libya. Le raid aérien a été revendiqué par des forces du général Khalifa Haftar.
Fethi Benkhalifa, ex-président du Congrès mondial amazigh, s’est rendu à Paris. À cette occasion, il a accepté de répondre aux questions de « Jeune Afrique » et de donner son point de vue sur la situation en Libye.
Selon des sources militaires libyennes, des combats ont opposé, dimanche, des milices islamistes aux partisans du général Khalifa Haftar, à Tripoli. Le premier bilan fait état d’au moins quatre personnes tuées.
Nommé chef d’état-major de l’armée en août, ce quinquagénaire à l’allure débonnaire mène contre les jihadistes une guerre moins médiatisée que celle en cours contre Daesh. Mais tout aussi cruciale pour l’avenir de la région. Confidences.
Khalifa Haftar a récemment refait surface en prenant en Libye la tête d’une offensive toujours en cours contre les milices islamistes de Misrata et Benghazi. Dans ce quatrième et avant-dernier billet de blog, Laurent Touchard* continue de retracer la vie de cet homme dont la carrière semble embrasser les routes sinueuses d’un opportunisme débridé.
Khalifa Haftar a récemment refait surface en prenant en Libye la tête d’une offensive toujours en cours contre les milices islamistes de Misrata et Benghazi. Dans ce troisième billet de blog, Laurent Touchard* continue de retracer la vie de cet homme dont la carrière semble embrasser les routes sinueuses d’un opportunisme débridé.
Des dizaines de soldats fidèles à un ex-général de l’armée libyenne ont trouvé la mort jeudi à Benghazi (Est) en s’opposant à des groupes islamistes qui tentent sans relâche depuis deux mois de s’emparer de l’aéroport de cette ville meurtrie.
Le général libyen Khalifa Haftar est dans la ligne de mire de Paris et du Caire. Les deux pays sont d’accord sur un point : l’écarter pour espérer mettre un terme à la crise.
De violents entre les forces du général rebelle Khalifa Haftar et des miliciens islamistes ont fait samedi au moins dix morts à Benghazi, la grande ville de l’est de la Libye. L’aéroport a été touché par des roquettes, rapportent des sources médicales et militaires.
Le général dissident Khalifa Haftar, opposé militairement aux milices islamistes, a revendiqué lundi les deux raids qui ont frappé le sud de Tripoli plus tôt le même jour. Mais des doutes subsistent sur l’origine des appareils impliqués.
Dans un billet en plusieurs parties, Laurent Touchard* s’attèle à retracer la vie de Khalifa Haftar, qui a récemment refait surface en prenant en Libye la tête d’une offensive toujours en cours contre les milices islamistes de Misrata et Benghazi. Mais qui est vraiment cet homme dont la carrière semble embrasser les routes sinueuses d’un opportunisme débridé ?
Destinée à neutraliser les islamistes, l’opération Dignité du général Khalifa Haftar bénéficie de solides soutiens à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, devenu un terrain d’affrontement entre puissances régionales rivales.
Les forces du général dissident Khalifa Haftar ont affronté dimanche des groupes islamistes à Benghazi, dans l’est de la Libye. Les combats ont fait au moins huit morts et quinze blessés.
Des combats ont opposé lundi les forces du général Khalifa Haftar à des groupes islamistes à Benghazi, dans l’est de la Libye, faisant au moins 21 morts, alors que le Premier ministre contesté Ahmed Miitig a pris possession du siège du gouvernement à Tripoli.
Khalifa Haftar rêve d’un destin national. Ce général se pose en rempart contre les islamistes. Et tente un pari risqué : sortir la Libye du chaos, ou l’y enfoncer encore un peu plus.
Le général à la retraite Khalifa Haftar maintient la pression sur les islamistes de Benghazi. Mercredi, il a envoyé un nouveau raid aérien contre des positions de la « brigade des martyrs du 17 février ».