Alors qu’Emmanuel Macron accueille ce vendredi 12 novembre une nouvelle rencontre consacrée à la Libye, des tensions s’accentuent au sommet entre Mohammed El Menfi et son Premier ministre.
Taxes, subventions, division du territoire en wilayas sur le modèle de l’Algérie et de la Tunisie : l’homme d’affaires libyen Mohamed Raied, grande fortune du pays et député, présente ses réformes chocs pour relancer l’économie.
Un an et demi après la fin de l’offensive de Khalifa Haftar et un peu plus d’un mois avant un éventuel scrutin présidentiel, Tripoli renaît. Une renaissance qui n’a pas pour autant fait disparaître les maux endémiques de la capitale libyenne. Reportage.
Orchestré par le président de la Chambre des représentants de Tobrouk, Aguila Saleh Issa, le vote d’une motion de défiance contre le Gouvernement d’union nationale (GUN) pourrait porter un coup fatal à la tenue des élections prévues en décembre. Décryptage d’une situation politique inextricable.
Poids lourd de la cité-État de Misrata et ex-ministre de l’Intérieur, Fathi Bachagha parcourt les capitales étrangères pour préparer sa campagne. Jeune Afrique s’est entretenu avec lui.
Entre ses campagnes politique et militaire, le maréchal prépare le terrain en vue des échéances électorales de décembre. Mais un report des scrutins pourrait aussi bien faire son jeu. Explications.
Offensive de Haftar, sort des Kadhafi, ingérences des grandes puissances, mercenaires… L’ex-émissaire de l’ONU en Libye raconte tout à JA dans un grand entretien. Première partie.
Le 19 juin, une chaîne libyenne pro-Haftar annonçait la prise d’un poste-frontière avec l’Algérie. Sur le terrain pourtant, rien de tel n’est constaté.
Représentant l’unité du pays, le nouveau gouvernement libyen peine à préparer les élections de décembre et à obtenir le départ des forces étrangères. Quant au maréchal Haftar, il n’a pas dit son dernier mot…
L’organisation patronale française, le Medef, veut se repositionner sur les grands contrats. Mais les groupes français accusent un retard sur les firmes turques et italiennes.
Les vols entre Damas et Benghazi se sont intensifiés ces derniers mois. Ce pont aérien, permettant notamment le transport de mercenaires syriens, est la conséquence de l’alignement des intérêts russes et émiratis en Libye.
L’explosion des violences à Benghazi marque la perte de contrôle de Khalifa Haftar sur l’Armée nationale libyenne (ANL). Constituée par des alliances tribales et des milices, l’ANL se morcèle au moment où son patron est fragilisé.
Lors de la réception du nouveau président libyen, Emmanuel Macron a évoqué une « dette » de la France vis-à-vis de la Libye pour l’intervention de 2011 – un mea culpa bienvenu. Reste à savoir s’il est pertinent.
Nommé par Vladimir Poutine directeur du département Afrique subsaharienne au ministère russe des Affaires étrangères, Vsevolod Tkatchenko sera l’un des principaux artisans du prochain sommet Russie-Afrique, prévu pour 2022.
Le nouveau gouvernement d’intérim voté le 10 mars se joue des clivages régionaux, tandis que Khalifa Haftar et les Frères musulmans y sont peu représentés. Le Premier ministre Abdulhamid al-Dabaiba renforce ses positions.
Le gouvernement de Tripoli espère voir le nouveau président des États-Unis s’impliquer à nouveau dans le dossier libyen. Il compte en particulier sur l’appui de Washington pour obtenir le retrait des mercenaires russes.
Du blocage du processus de transition onusien à la création d’un appareil sécuritaire, Fayez al-Sarraj fait feu de tous bois pour consolider sa position de Premier ministre.
Ankara, qui soutient fermement le Gouvernement d’entente nationale (GNA) libyen de Fayez al-Sarraj, joue un rôle-clé dans la résolution du conflit. Interview exclusive du ministre turc des Affaires étrangères.
La Turquie répondra à toute attaque de l’homme fort de l’Est de la Libye, le maréchal Khalifa Haftar, contre ses forces présentes dans ce pays en guerre, a déclaré le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar, lors d’une visite à Tripoli.
Le patron de la compagnie pétrolière nationale libyenne (NOC) s’illustre actuellement dans le bras de fer contre la Banque centrale libyenne autour du gel des revenus pétroliers. Fort de son bilan positif, il donne de la voix pour un meilleur partage des recettes.
Affaibli sur la scène internationale, l’homme fort de l’Est libyen persiste à jouer un rôle dans les négociations de sortie de crise. Tout en renforçant sa présence militaire sur le terrain.
Numéro deux du Conseil présidentiel de Tripoli, Ahmed Miitig est un des principaux artisans de l’accord conclu avec les autorités de l’Est pour débloquer les sites pétroliers. Entretien.
Les autorités rivales libyennes ont annoncé séparément un cessez-le-feu et la tenue prochaine d’élections. Un espoir pour le pays plongé dans le conflit depuis la chute de Kadhafi en 2011.
Face aux camps rivaux de Tripoli et Benghazi, les puissantes tribus libyennes sont de plus en plus mises en avant en tant qu’arbitres. Une stratégie en apparence inclusive qui pourrait cependant compromettre la création d’un État de droit.
Le conflit libyen s’est transmuté en une guerre par procuration, qui reflète autant les fissures géopolitiques du Moyen-Orient que les frictions au sein de l’Otan.
Soutien du maréchal Khalifa Haftar, l’Égypte a présenté le 6 juin une nouvelle initiative de paix pour la Libye et joue un rôle influent dans le conflit. Pour quelle raison ? L’explication est à chercher dans la relation historique entre ces deux voisins.