À la demande des autorités égyptiennes, une rencontre en vidéoconférence entre les 22 membres de la Ligue arabe doit se tenir la semaine prochaine. Allié du maréchal Khalifa Haftar, Le Caire veut obtenir le soutien arabe à son plan de paix.
Les États-Unis réinvestissent peu à peu le très épineux dossier libyen, au moment où plusieurs de leurs alliés s’affrontent sur le terrain, et que Khalifa Haftar se trouve marginalisé par ses derniers revers. Voici pourquoi.
La question des revenus pétroliers empoisonne les relations entre Tripoli et l’Est libyen. Plusieurs tribus s’estiment laissées pour compte et réclament un partage plus équitable de cette manne. Voire du territoire.
Alors que Khalifa Haftar perd de sa superbe, les fidèles de l’ancien « Guide », dont certains ont rejoint les rangs du maréchal, pourraient jouer un rôle de plus en plus important.
Un rapport de l’ONU révèle les dessous d’une opération « pieds nickelés » de recrutement de mercenaires par Haftar. Et lève le voile au passage sur des circuits de financement occultes.
Divisions entre le président du parlement et le chef de l’ALN, revers militaires de Haftar… autant de facteurs qui pourraient pousser Moscou à trouver une alternative au maréchal, dont l’étoile a singulièrement pâli ces dernières semaines.
Le Gouvernement d’union nationale (GNA) a annoncé ce lundi que ses forces avaient repris à l’Armée nationale libyenne (ANL) la base aérienne stratégique d’Al-Watiya, située à 140 km au sud-ouest de la capitale.
Du 8 au 10 mai, très loin du regard des médias obsédés par la pandémie de coronavirus, une centaine de missiles se sont abattus sur Tripoli. Des tirs provenant tous de l’armée d’un seul homme, aveuglé par son orgueil : Khalifa Haftar.
En difficulté militairement, Khalifa Haftar s’est autoproclamé seul dirigeant de la Libye lors d’une allocution télévisée, le 27 avril. Un coup de bluff qui semble avoir fait flop, aussi bien à l’étranger que dans le pays.
Libérons-nous de deux entraves qui nous lient les mains en Libye. La première : on y a déjà tout tenté, sans succès. La seconde : en pleine pandémie, ce n’est vraiment pas le moment. Paradoxalement, c’est le contraire qui est vrai.
Entre angoisse sécuritaire et errements diplomatiques, Tunis éprouve bien des difficultés à se positionner sur la crise en Libye, alors que sur le terrain la situation évolue rapidement.
Les forces loyales au GNA ont réalisé une importante percée à l’ouest de Tripoli en début de semaine. Un tournant dans la guerre pour le contrôle de la capitale libyenne ?
Dans la capitale et aux alentours, plus de deux millions de Libyens subissent depuis une semaine d’importantes coupures d’eau et d’électricité. L’ONU dénonce une « arme de guerre », le GNA de Fayez al-Sarraj accuse les troupes du maréchal Khalifa Haftar.
L’interminable crise libyenne et l’ambiguïté de la position américaine offrent un nouveau terrain d’action aux nombreux lobbyistes de Washington. Tour d’horizon des réseaux d’influence américains du Gouvernement d’union nationale et de Khalifa Haftar.
Officiellement, Paris reconnaît la légitimité du gouvernement de Tripoli et soutient le processus politique. Mais, dans les faits, c’est au controversé Khalifa Haftar que vont ses faveurs. Genèse d’une relation aussi privilégiée que risquée.
Le maréchal Khalifa Haftar a été reçu par Emmanuel Macron, au palais de l’Élysée. Lors de ce rendez-vous, qui ne figurait pas à l’agenda officiel du président français, l’homme fort de l’est de la Libye, aurait assuré être prêt à signer le cessez-le-feu, mais indiqué qu’il fallait que les milices le respectent aussi.
Après près de trois ans à son poste, l’émissaire des Nations unies en Libye, Ghassan Salamé, a annoncé sur son compte personnel Twitter sa démission pour des « raisons de santé ».
Après l’échec de plusieurs initiatives diplomatiques, les positions des différentes parties libyennes paraissent moins compatibles que jamais. A l’occasion de son passage à Paris, le ministre libyen des Affaires étrangères du gouvernement de l’Est (pro-Haftar), Abdulhadi Lahouij, fait le point avec JA.
Ce mardi, les négociations de la Commission militaire mixte sur la Libye reprennent à Genève dans un contexte tendu. Seul un accord pour un cessez-le-feu stable garantira la tenue du sommet politique prévu le 26 février prochain.
Des combats ont opposé jeudi 13 février les deux camps rivaux au sud de Tripoli, faisant de nouvelles victimes civiles, malgré l’adoption la veille d’une résolution au Conseil de sécurité de l’ONU réclamant « un cessez-le-feu durable » en Libye.
Chercheur au Clingendael Institute de La Haye, le politologue Jalel Harchaoui estime que l’Algérie d’Abdelmajid Tebboune peut jouer un rôle clé dans la résolution du conflit qui déchire son voisin de l’est. Voici ses arguments.
L’aéroport de Tripoli a été fermé mercredi soir après des menaces des forces loyales au maréchal Khalifa Haftar, alors qu’Alger s’apprête à accueillir jeudi une réunion ministérielle des pays voisins de la Libye.
En l’absence d’un accord politique, introuvable, entre belligérants, la solution militaire – et le chaos – continue de prévaloir. Tandis que la Turquie et la Russie s’imposent comme les nouveaux acteurs clés de la crise.
Sous l’égide de l’ONU, le sommet de ce dimanche réunit les dirigeants des principaux pays impliqués dans le conflit, excepté la Tunisie, qui se donnent pour objectif de relancer le processus de paix, en faisant notamment respecter l’embargo sur les livraisons d’armes.
Un cessez-le-feu à l’initiative d’Ankara et Moscou est entré en vigueur dimanche 12 janvier en Libye, pays ensanglanté par plus de neuf mois de combats aux portes de sa capitale, après un intense ballet diplomatique suscité par la crainte d’une internationalisation accrue du conflit.
Les forces loyales au maréchal Khalifa Haftar se sont emparées lundi de la ville de Syrte, portant un coup dur au Gouvernement d’union nationale (GNA), dans un contexte régional tendu après l’annonce par la Turquie d’envoi de troupes en Libye.
Le maréchal Khalifa Haftar, qui tente depuis le 4 avril de s’emparer de la capitale libyenne, a annoncé vendredi soir la « mobilisation générale » et le « jihad » contre une éventuelle intervention militaire turque en Libye en soutien au gouvernement d’union nationale (GNA) basé à Tripoli.
Les députés turcs se sont prononcés jeudi pour autoriser l’envoi de militaires par Ankara en Libye pour y soutenir le gouvernement reconnu par l’ONU. Quelles sont les options pour Ankara ? Décryptage du spécialiste Jalel Harchaoui.
Recep Tayyip Erdogan et son homologue tunisien Kaïs Saïed se sont entretenus sur la question libyenne mercredi, lors d’une visite surprise du dirigeant turc à Tunis.
Le président tunisien a lancé une initiative de dialogue entre tribus libyennes en vue d’œuvrer à la réconciliation chez son voisin, toujours en proie à de violents affrontements. Kaïs Saïed promet de rester à égale distance de ses interlocuteurs et de s’appuyer sur la légitimité populaire, mais en a-t-il les moyens ?