Le maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’est libyen, a remis mardi soir à l’Égypte un chef jihadiste égyptien très recherché par le Caire et qui avait été arrêté en Libye en octobre dernier.
L’émissaire de l’ONU pour la Libye Ghassan Salamé est devenu « un médiateur partial » dans le conflit, a accusé le maréchal libyen Khalifa Haftar, homme fort de l’Est du pays, dans une interview publiée en France par le « Journal du dimanche » (JDD).
Le maréchal Khalifa Haftar, dont l’offensive sur Tripoli se poursuit, nourrit-il des ambitions autoritaires, comme l’en accusent ses adversaires ? Réponse du ministre des Affaires étrangères du gouvernement de Tobrouk.
En Libye, en Syrie ou encore au Yémen, la politique étrangère actuelle de la France, tiraillée entre le réalisme et la défense du statut de « Pays des droits de l’homme », suscite autant de critiques que d’incompréhensions.
Les forces du Gouvernement d’union nationale (GNA) basé à Tripoli ont annoncé samedi avoir reçu des dizaines de blindés en renfort pour repousser les troupes du maréchal Khalifa Haftar qui mènent une offensive contre la capitale libyenne.
Le président français Emmanuel Macron recevra la semaine prochaine le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est libyen, afin de tenter de relancer le processus politique dans le pays.
Un chassé-croisé a eu lieu le 8 mai dernier à Paris entre Fayez al-Sarraj, le Premier ministre libyen, et Abdelhadi Lahouij, le ministre des Affaires étrangères du gouvernement rival.
Si certains la considéraient vaincue en Libye après sa défaite à Syrte en 2016, l’organisation État islamique (EI) s’est en réalité réfugiée dans le sud du pays et réorganisée en plus petits groupes pour mener une guerre de guérilla. Ses attaques se sont multipliées depuis le début de l’offensive du général Haftar dans l’ouest du pays. Analyse.
Une quarantaine de sociétés internationales ont vu leurs activités en Libye suspendues, après la publication d’un décret du Gouvernement d’union nationale faisant état de l’expiration de leurs droits d’exploitation.
Le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est libyen, a reçu jeudi le soutien du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi lors de sa deuxième visite au Caire en moins d’un mois.
Le chef du gouvernement libyen d’union nationale (GNA), Fayez al-Sarraj, va entamer mardi une tournée des principales capitales européennes pour y « réunir des soutiens contre l’agression » du maréchal Khalifa Haftar, a annoncé lundi le ministère des Affaires étrangères.
« Il faut s’attendre à une détérioration » de la situation humanitaire déjà « grave » dans la région de Tripoli, en proie à des combats depuis le 4 avril, a déclaré dimanche Maria do Valle Ribeiro, l’adjointe de l’émissaire de l’ONU en Libye.
La Libye a demandé au Conseil de sécurité de l’ONU d’envoyer une équipe d’inspecteurs pour enquêter sur les violences contre des civils dans la capitale Tripoli, selon une lettre publiée jeudi.
Alors qu’un sommet africain doit se tenir le 23 avril sur la situation en Libye sous la houlette d’Abdel Fattah al-Sissi, président en exercice de l’UA, ce dernier a déjà plaidé la cause du général Khalifa Haftar auprès de certains dirigeants du continent.
Consécutives à l’opération militaire lancée début avril par le maréchal Khalifa Haftar pour prendre Tripoli, les violences en Libye commencent à engendrer des déplacements internes de population, et augmentent les passages au poste-frontière avec la Tunisie voisine, qui craint un afflux d’immigrés similaire à celui de 2011.
L’annonce tardive d’un contact direct entre Donald Trump et le maréchal Khalifa Haftar pendant son offensive sur Tripoli clarifie un jeu international dans lequel Washington et Moscou apparaissent sur un même bord, au risque de marginaliser l’ONU en Libye.
La France a réfuté jeudi les accusations « complètement infondées » du ministère libyen de l’Intérieur selon lequel Paris soutient le maréchal Khalifa Haftar, dont les forces ont lancé un assaut contre la capitale Tripoli.
Le conclave prévu dans l’oasis de l’Ouest devait constituer une étape cruciale vers l’organisation d’élections présidentielle et législatives. C’était en tout cas le souhait de Ghassan Salamé, l’émissaire du secrétaire général de l’ONU pour la Libye.
Négocier avec le gouvernement de Tripoli ? Le maréchal Haftar n’y a jamais sérieusement songé. Fort du soutien de l’Arabie saoudite, des Émirats, de l’Égypte, de la France et de la Russie, il a finalement décidé de prendre d’assaut la capitale.
Au moins 121 personnes ont été tuées et 561 autres blessés depuis le début le 4 avril d’une offensive du maréchal Khalifa Haftar contre la capitale libyenne Tripoli, a indiqué l’Organisation mondiale de santé.
Le Parlement libyen basé à Tobrouk, dans l’est de la Libye, depuis son élection en 2014, s’est installé samedi à Benghazi, autre ville orientale du pays, où il a tenu une session.
Un sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement des pays membres de la Communauté des États sahelo-sahariens (Cen-Sad) se tiendra samedi à N’Djamena, dans un contexte marqué par des défis sécuritaires.
Renouvelée année après année, la mission d’appui des Nations unies en Libye tente d’assurer une médiation impartiale, huit ans après le début de la guerre civile en 2011. Aujourd’hui, alors que les combats armés reprennent, elle doit faire face à de multiples ingérences étrangères et à l’urgence de construire un sentiment d’appartenance nationale.
L’émissaire onusien pour la Libye Ghassan Salamé a annoncé le report sine die de la conférence nationale interlibyenne, dont l’objectif était d’aider le pays à sortir du chaos, en raison des combats menés près de Tripoli entre les forces du maréchal Khalifa Haftar et celles de Fayez al-Sarraj.
La situation reste tendue dans l’ouest libyen, après que les deux parties ont ignoré l’appel de l’ONU à une trêve humanitaire. Beshir Alzawawi, chercheur et spécialiste de la Libye basé au Royaume-Uni, analyse la différence entre la situation sur le terrain et la « propagande » du maréchal Haftar, dont l’alliance avec les salafistes makhdalistes interroge.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a fermement condamné lundi l’escalade de la violence autour de la capitale libyenne Tripoli et appelé à un arrêt immédiat des combats. L’Union européenne a également appelé le maréchal Khalifa Haftar à arrêter son offensive contre Tripoli.
L’armée du maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’est libyen, a affirmé dimanche avoir mené un premier raid aérien en banlieue même de Tripoli, ses rivaux du gouvernement d’union (GNA) annonçant pour leur part une « contre-offensive » généralisée dans « toutes les villes » du pays.
Le chef du Gouvernement d’union nationale (GNA) libyen Fayez al-Sarraj a mis en garde samedi contre la perspective d’une « guerre sans gagnant » en Libye, où les forces de son rival, le maréchal Khalifa Haftar, poursuivent leur offensive sur la capitale Tripoli.
L’émissaire de l’ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, a déclaré samedi que la conférence nationale prévue en avril en Libye serait maintenue, malgré l’assaut lancé par le maréchal Khalifa Haftar pour s’emparer de la capitale Tripoli.
Les troupes de l’Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’est libyen, ont lancé mercredi soir une offensive pour prendre la capitale Tripoli. Une nouvelle escalade de violence qui inquiète les voisins tunisien et algérien, sur qui se répercutent depuis 2011 les soubresauts de la crise libyenne.