Trois mois après sa nomination, le chef de la mission de l’ONU a présenté une feuille de route pour la Libye prévoyant notamment une conférence nationale de réconciliation et des élections. Entretien.
À nouveau réunis à Tunis sous l’égide des Nations unies le 15 octobre pour amender l’accord interlibyen contesté de Skhirat, les représentants du Conseil d’État de Tripoli et ceux de leur rival, le Parlement de Tobrouk, avaient interrompu les négociations le lendemain, laissant craindre une impasse de plus.
Les protagonistes de la crise politique libyenne sont réunis depuis dimanche à Tunis, à l’instigation des Nations unies. Mais les pourparlers ont rapidement tourné court, après l’annonce de la « suspension » de la participation d’une délégation parlementaire.
Le président de la National Oil Corporation (NOC), Mustafa Sanalla, est l’une figure clé du pays. Pour Jeune Afrique, il revient sur les enjeux de la sécurisation de la production pétrolière et en appelle à toutes les parties pour mettre un terme aux blocages et attaques qui ont coûté 180 milliards de dollars au pays depuis le début de la crise.
Après plusieurs mois d’affrontements entre groupes armés, le calme semble être revenu dans la capitale. Mais l’insouciance et la relative prospérité d’antan ne sont plus qu’un vieux souvenir.
En Libye, la condition des femmes est en pleine régression. Depuis février dernier, les femmes de moins de 60 ans de l’Est libyen, ne peuvent plus voyager seules à l’étranger.
Une milice a bloqué pendant plus de deux jours la production du principal site pétrolier du pays. Des tribus touaregs l’ont rouvert, a affirmé Mustapha Sanalla, directeur de la National Oil Corporation (NOC), mais l’avenir reste incertain.
Réunis à Tunis depuis une semaine sous l’égide de Ghassan Salamé, l’émissaire de l’ONU pour la Libye, des représentants du maréchal Khalifa Haftar et de Fayez el-Sarraj – qui se disputent le pouvoir – sont parvenus à « des consensus sur un nombre de points importants qui doivent être amendés » dans l’accord de 2015.
Depuis le début de ce mois, c’est ce qu’on appelle dans beaucoup de pays de l’hémisphère Nord « la rentrée » : la léthargie estivale s’estompe pendant que s’anime à nouveau la scène internationale.
Le maréchal Khalifa Haftar renforce encore un peu plus son statut d’interlocuteur indispensable à la résolution de la crise libyenne. L’homme fort de l’est de la Libye rencontre ce jeudi 28 septembre à Paris le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian. La veille, il a été reçu à Rome par les autorités italiennes.
L’envoyé spécial de l’ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, a estimé vendredi que les partisans de l’ancien régime kadhafiste pouvaient participer au processus politique, et a demandé à tous les pays impliqués dans le dossier d’agir sous le parapluie de l’ONU.
Ses relations avec le « Guide » et la chute de celui-ci, le rôle de Nicolas Sarkozy, mais aussi sa vie en Afrique du Sud et ses tentatives pour influer sur le sort de son pays. Pour la première fois, Béchir Saleh, ancien directeur de cabinet et ex-patron du fonds souverain libyen, livre une part de sa vérité.
L’émissaire de l’ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, a présenté mercredi sa feuille de route, qui consiste en plusieurs étapes institutionnelles avant l’organisation d’élections générales dans le pays.
La France et l’Union africaine souhaitent organiser une conférence nationale interlibyenne avant fin 2017. Un événement qui aura pour but de définir un plan d’action pour sortir la Libye du « chaos ».
Celui qui se présente comme le successeur de la dynastie renversée par Kadhafi en 1969 demande le retour à la Constitution de 1951, mais en remplaçant le mot « monarque » par celui de « chef de l’État ». Rien ne dit qu’Idriss Al-Sanoussi sera entendu.
L’organisation jhadiste Daesh (État islamique) semble remettre un pied dans la région de Syrte, ville côtière libyenne qu’elle a occupée plusieurs mois avant d’en être délogée en décembre 2016.
Les victimes ont été décapitées lors d’une attaque mercredi 23 août à l’aube contre une position de l’Armée nationale libyenne (ANL), loyale au maréchal Khalifa Haftar, dans le sud-est du pays, a annoncé le même jour un porte-parole de cette force.
L’homme fort de l’Est libyen, Khalifa Haftar, était attendu à Moscou samedi mais ne rencontrera que lundi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, a annoncé Lev Dengov, à la tête du groupe russe de contact sur la Libye.
L’homme fort de l’Est libyen, Khalifa Haftar, estime à « 20 milliards de dollars sur 20 ou 25 ans » l’effort européen nécessaire pour aider à bloquer les flux de migrants à la frontière sud du pays, dans un entretien paru samedi.
Denis Sassou Nguesso (DSN), président du comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, n’a pas été associé mais dûment prévenu par le gouvernement français de la rencontre entre les frères ennemis libyens Fayez al-Sarraj et le maréchal Khalifa Haftar à La Celle-Saint-Cloud, non loin de Paris…
En Libye comme en Égypte, la rencontre surprise que le président français, Emmanuel Macron, a organisée le 25 juillet à La Celle-Saint-Cloud, près de Paris, entre les deux protagonistes de la crise libyenne, le général Khalifa Haftar et le Premier ministre Fayez al-Sarraj, a été abondamment commentée.
Fayez al-Sarraj et le général Khalifa Haftar ont adopté ce mardi 25 juillet, pour la première fois, une déclaration commune de sortie de crise appelant à un cessez-le-feu et à l’organisation d’élections le plus rapidement possible. Une résolution annoncée « au printemps », par le président français Emmanuel Macron, à l’initiative de leur rencontre, près de Paris.
La crise entre le Qatar et ses voisins arabes du Golfe aura eu pour effet de révéler la position des États du Maghreb à l’égard de leurs frères de la péninsule.
Guidé par le souci constant de préserver un semblant d’unité et fort de ses bons résultats, le président de la National Oil Corporation (NOC), Mustafa Sanalla est devenu une figure clé du pays.
Alors que le pays reste englué dans une crise politique inextricable, le secteur pétrolier connaît une nette embellie. Mais la gestion des revenus qu’il génère obéit à des règles complexes. Explication.
En proclamant, mercredi 5 juillet, la libération « totale » de Benghazi, le maréchal Khalifa Haftar s’est imposé comme l’homme fort de la Libye. Pour Hélène Bravin, chercheuse associée à l’Institut Prospective et sécurité en Europe, spécialiste de la Libye, celui qui avait été exclu de l’accord politique de 2015 devient un acteur incontournable, disposant d’une crédibilité propre à lui permettre d’exiger son intégration au sein du gouvernement d’union nationale.