Emmenée par Barthélémy Dias, le maire de Dakar, cette coalition de leaders quadra ou quinqua, en partie issus de la société civile, entame la dernière ligne droite de la campagne dans une tension extrême face au camp d’Ousmane Sonko.
Bassirou Diomaye Faye, le nouveau président, et Ousmane Sonko, son Premier ministre, minoritaires à l’Assemblée, doivent s’assurer une victoire confortable à l’occasion de probables législatives anticipées. Reste à savoir quand celles-ci auront lieu.
Au-delà de la victoire par K.-O., dès le premier tour, de Bassirou Diomaye Faye sur Amadou Ba, un constat majeur s’impose. Les partis politiques intermédiaires ressortent anéantis du scrutin du 24 mars.
Les résultats des précédentes élections présidentielles apparaissent instructives en ce jour de vote. Au premier tour, plus le nombre de candidats est élevé et plus les écarts sont importants entre une minorité de têtes d’affiche et une majorité de candidats au score infinitésimal. Décryptage en infographies.
Les deux vétérans de la politique sénégalaise joueront leur va-tout lors de la présidentielle du 24 mars, polarisée autour du duel entre Amadou Ba et Bassirou Diomaye Faye. L’un des deux saura-t-il déjouer les pronostics ?
Amadou Ba, Bassirou Diomaye Faye, Khalifa Sall, Habib Sy… Les 19 prétendants à la magistrature suprême sont engagés dans une campagne aussi intense que courte. Sur le web, la concurrence se mesure en nombre de vues.
Ils sont dix-neuf en lice pour la magistrature suprême et ils ont moins de dix jours pour convaincre les électeurs. Tour d’horizon des promesses économiques des principaux concurrents.
Alors que le Conseil constitutionnel vient de désavouer les propositions issues du dialogue national relatives à la reprise du processus électoral, le candidat Amadou Ba cède le fauteuil de Premier ministre à Sidiki Kaba. Et le premier tour de la présidentielle est fixé au 24 mars.
L’élection sera-t-elle reportée au 2 juin ? Macky Sall se maintiendra-t-il dans ses fonctions jusque-là ? Les candidats recalés pourront-ils être repêchés ? Décryptage d’une présidentielle hors normes.
Le projet de loi d’amnistie, qui devrait être présenté aux députés dans la semaine, pourrait changer la donne pour l’opposant Ousmane Sonko, incarcéré depuis juillet dernier.
Au Sénégal, alors que les conclusions du dialogue national l’incitent à prolonger son mandat jusqu’à la désignation de son successeur, en juin ou en juillet, le président a réitéré publiquement son intention de quitter le pouvoir à la date initialement annoncée.
Sur fond de crise institutionnelle attisée par Karim Wade et amplifiée par sa propre majorité, le chef de l’État sénégalais est soupçonné de reporter à dessein une élection à laquelle il n’est pas lui-même candidat.
En déclarant « contraire à la Constitution » le report de la présidentielle, les Sages ont désavoué le chef de l’État, qui s’est engagé à « pleinement exécuter » leur décision. Reste à savoir quand et comment…
Quinze candidats à l’élection présidentielle du Sénégal, sur les vingt validés par le Conseil constitutionnel, demandent que l’élection se déroule avant la fin du mandat du président Macky Sall.
Dans un contexte politique très clivé en raison du report de la présidentielle, le dialogue national voulu par Macky Sall suscite la défiance d’une frange de l’opposition.
Suppression des parrainages citoyens, transformation du Conseil constitutionnel, retour surprise de Macky Sall… Plusieurs scénarios, pour le moment hypothétiques, pourraient venir rebattre les cartes de l’élection.
En exil au Qatar depuis huit ans mais bien décidé à briguer la magistrature suprême au Sénégal, le fils de l’ancien président a joué le tout pour le tout en nouant une alliance inattendue avec les élus du camp du président Macky Sall.
Des heurts ont éclaté dimanche 4 février à Dakar entre forces de sécurité et manifestants protestant contre le report de la présidentielle annoncé la veille par le chef de l’État, Macky Sall.
Le 25 février prochain, ils seront 20 – un record ! – à concourir à une élection suprême qui fera date. Tour d’horizon des forces en présence et des enjeux.
Amadou Ba, Khalifa Sall, Idrissa Seck, Bassirou Diomaye Faye… Ils sont 20 à se presser sur la ligne de départ pour succéder à Macky Sall. Portrait, en vidéo, des principaux candidats à la présidentielle au Sénégal.
Candidatures dissidentes, têtes d’affiche écartées, possibilité d’un second tour… JA décrypte en cinq questions les enjeux de l’élection du 25 février prochain.
De l’hyperinflation des candidatures aux centaines de milliers de doublons dans les parrainages, retour sur une campagne marquée par les excès des « candidats à tout prix ».
Pour le cofondateur du Divan citoyen, les barrières instaurées par la caution et les parrainages ne suffisent pas à réfréner les appétits en vue de la présidentielle.
Ouvertes ou jouées d’avance, de nombreuses consultations électorales, dont neuf présidentielles, sont attendues cette année sur le continent. Tour d’horizon.
Quelque 90 candidats ont déposé leur dossier de candidature avant la limite du 26 décembre. Le Conseil constitutionnel a jusqu’au 12 janvier pour les examiner.
L’opposant sénégalais, toujours en exil, a déposé sa candidature à l’élection présidentielle de février 2024. Des interrogations subsistent sur sa capacité à rentrer au pays.
Déjà condamné en appel à deux ans de prison, dont six mois ferme, le maire de Dakar sera jugé le 22 décembre par la Cour suprême. S’il perdait son mandat de député, il pourrait priver l’opposant Khalifa Sall d’un parrainage précieux pour la présidentielle de février prochain.
Le président sortant ne regrette rien des années passées à la tête du pays. Ni sa décision de ne pas briguer un nouveau mandat, ni la confiance accordée à Amadou Ba, son dauphin, ni même la solitude du pouvoir ou la virulence des coups portés par ses adversaires, à commencer par le premier d’entre eux, Ousmane Sonko. Interview exclusive.