Abdoulaye Wade, Idrissa Seck, Khalifa Sall, Karim Wade… Le titre de « pape du Nopi » (« silence », en wolof) est disputé par plusieurs figures de l’opposition.
Discret depuis sa libération de prison en septembre dernier, l’ancien maire de Dakar a lancé une « tournée de remerciements » auprès de ses soutiens d’hier. Des « prises de contacts » qui laissent augurer de possibles alliances électorales futures.
Plusieurs ténors de l’opposition négocient en vue de former une coalition, avec dans leur ligne de mire les élections locales, prévues avant mars 2021.
Révélation de la dernière élection présidentielle où, vilipendant les élites traditionnelles, il a obtenu une flatteuse troisième place et un score à deux chiffres (15,67 %), Ousmane Sonko refuse de renoncer aux feux de la rampe. Mais, d’accusateur, le président du parti Pastef se retrouve aujourd’hui dans la position du suspect, et peut-être bientôt dans celle de l’accusé.
Plus de trois semaines après avoir été libéré à la suite d’une grâce présidentielle, l’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall, a tenu sa première allocution publique ce lundi. Un discours bref, sans annonce majeure, qui a laissé une partie de ses militants sur leur faim.
Engagées depuis plusieurs mois, les négociations secrètes entre Macky Sall et Abdoulaye Wade ont abouti à une réconciliation officielle et à la libération de Khalifa Sall, l’ex-maire de Dakar. Les deux hommes sauront-ils trouver un compromis sur le cas Karim Wade ?
Présenté à ses début comme un « président normal », Macky Sall s’est finalement mué en « hyper-président ». En prenant le choix d’assumer seul les conséquences de ses succès comme de ses échecs, le président sénégalais prend un pari risqué, mais qui a le mérite de la clarté.
Au lendemain de la libération de Khalifa Sall et du rapprochement affiché entre Macky Sall et Abdoulaye Wade, nombre de commentateurs soulignent l’importance des médiations menées par les responsables religieux, notamment confrériques. Le politologue Papa Fara Diallo revient sur les principaux faits d’armes de ces acteurs incontournables de la vie politique sénégalaise.
Macky Sall a gracié dimanche Khalifa Sall, l’ancien maire de Dakar, qui avait été condamné à 5 ans de prison en mars 2017. Mbaye Touré et Yaya Bodian, deux de ses coaccusés, bénéficient également du décret présidentiel.
Le Parti socialiste (PS) sénégalais est orphelin de sa figure tutélaire, Ousmane Tanor Dieng, décédé ce lundi en France. Le secrétaire général historique du PS, controversé à la fin de son règne, laisse derrière lui un parti divisé et affaibli, qu’il a dirigé d’une main de fer pendant plus de vingt ans.
Ce mardi 16 juillet, la Cour suprême a rejeté le rabat d’arrêt introduit par la défense de l’ancien maire de Dakar. Khalifa Sall a ainsi épuisé tous ses recours légaux.
Faut-il ou non participer au « dialogue national » lancé par Macky Sall ? La question divise l’opposition et souligne les ambitions respectives de ses principales figures.
Trois semaines après l’élection présidentielle, alors que Macky Sall invite à un « dialogue national sans exclusive », l’opposition sénégalaise observe le silence et mûrit sa stratégie en vue des prochaines échéances électorales.
« Jeune Afrique » revient cette semaine sur les grandes leçons du scrutin. Dans ce troisième volet, Papa Fara Diallo, docteur en sciences politiques, décrypte la situation dans la capitale sénégalaise, où Macky Sall est arrivé en tête, malgré une majorité de votes en faveur des candidats de l’opposition.
Confiant dans la victoire au premier tour du président sortant, le porte-parole du gouvernement et du parti présidentiel, Seydou Guèye, tire à boulets rouges sur les opposants qui feront face à son champion le 24 février. Selon lui, la campagne a révélé « une fusion totale entre Macky Sall et les populations ».
Pour tenter de l’emporter dès le premier tour, le chef de l’État, Macky Sall, a une stratégie : rallier à sa coalition les partis qui comptent ou, à défaut, leurs cadres les plus influents.
Affaiblie et encore tributaire d’Abdoulaye Wade, qui appelle au boycott d’un scrutin qu’il dit « verrouillé », l’opposition jouera gros le 24 février. Parviendra-t-elle à mettre Macky Sall en ballotage ?
« Traque aux biens mal acquis », condamnations de Karim Wade et Khalifa Sall… Ismaïla Madior Fall, ministre de la Justice, revient sur les accusations portées en la matière contre le régime de Macky Sall, candidat à sa propre succession le 24 février.
Favori de la présidentielle sénégalaise du 24 février, le chef de l’État sortant, Macky Sall, a su exploiter à son profit la disparition des mastodontes et la recomposition de l’échiquier politique qu’elle a entraînée.
Au lendemain de l’élection présidentielle, le Sénégal ne pourra faire l’économie d’une réflexion de fond sur le renforcement des fondements démocratiques de la République, pour que les formes d’exercice du pouvoir conféré par le suffrage universel soient cohérentes, d’une part, avec les attentes exprimées dans les urnes par les citoyens, d’autre part, avec les principes d’éthique et de justice qui s’imposent à tous les gouvernants.
Le ministre de l’Intérieur sénégalais, Aly Ngouille Ndiaye, a minimisé ce 14 février l’impact des appels de l’ancien chef de l’État, Abdoulaye Wade, à empêcher la tenue du scrutin présidentiel. Il a également assuré qu’il était devenu impossible de « truquer des élections » dans le pays.
L’un est un novice, l’autre un habitué des arcanes du pouvoir. À quelques jours d’une présidentielle dont Macky Sall est le favori, Ousmane Sonko et Idrissa Seck incarnent les deux faces d’une classe politique en pleine recomposition.
C’est désormais officiel : l’ex-maire de Dakar, empêché de concourir à la présidentielle, appelle à voter pour Idrissa Seck le 24 février. Un soutien de choix pour le leader de la coalition Idy 2019, qui multiplie les ralliements.
En appelant ses partisans à brûler leur carte d’électeur et celles de leur famille, lors d’un meeting improvisé à Dakar, ce jeudi, l’ancien président sénégalais a franchi un cap supplémentaire dans son appel au boycott de l’élection présidentielle. Mais son mot d’ordre provoque le scepticisme dans son propre camp.
Tout comme Karim Wade, l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, a vu le Conseil constitutionnel rejeter définitivement sa candidature à la présidentielle. Il vient de saisir la Cour de justice de la Cedeao dans le cadre d’une procédure en urgence contre l’État du Sénégal.
En un an, Khalifa Sall aura accumulé les déconvenues. Condamné en justice, révoqué de sa fonction de maire de Dakar, empêché de se présenter à la présidentielle, il vient d’être destitué de son mandat de député…
Ancienne Première ministre de Macky Sall, Aminata Touré est aujourd’hui la mandataire de sa campagne. Face aux critiques tous azimuts de l’opposition, elle défend le bilan de la loi sur les parrainages et assure que la présidentielle sera transparente.