Face au président sortant, Macky Sall, rares seront les challengers encore en lice lors du premier tour de la présidentielle, le 24 février. Une retombée de la loi sur les parrainages citoyens qui provoque la colère de l’opposition.
Le Conseil constitutionnel sénégalais a rejeté 19 des 27 dossiers de parrainage déposés en vue de la présidentielle de 2019. L’opposition y voit une volonté d’éliminer les challengers qui devaient faire face au président sortant, Macky Sall…
La Cour suprême du Sénégal a rejeté le 3 janvier un recours de l’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall, qui contestait sa condamnation à cinq ans de prison, notamment pour « escroquerie aux deniers publics ». Cette décision intervient à moins de deux mois de la présidentielle à laquelle Macky Sall est candidat.
L’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, saura le 3 janvier si la Cour suprême du Sénégal confirme sa condamnation pour « escroquerie aux deniers publics » et « faux et usage de faux dans des documents administratifs ». Il était devant les juges le 20 décembre.
Peu connu il y a encore quelques mois au Sénégal, volontiers provocant, le leader de Pastef, Ousmane Sonko, croit en ses chances face à Macky Sall en février 2019. Mais fait-il vraiment le poids ?
L’ex-maire de Dakar sera jugé devant la Cour suprême le 20 décembre. Ses proches dénoncent une procédure précipitée visant à l’exclure de la présidentielle.
Très proche de l’ancien président Wade, Madické Niang, candidat à la présidentielle sénégalaise, dit ne faire que son devoir en briguant la magistrature suprême. Et promet de se retirer si Karim Wade était finalement autorisé à participer au scrutin du 24 février.
Macky Sall envisage d’accorder une amnistie générale après la présidentielle de 2019, s’il était réélu. Si Khalifa Sall, l’ex-maire de Dakar, serait notamment concerné par ce projet, celui-ci pourrait également faire patienter Karim Wade, le candidat déclaré du PDS, en exil au Qatar.
La majorité présidentielle a remporté quasiment tous les départements du pays aux législatives de 2017, sauf une poignée de bastions de l’opposition sur lesquels Macky Sall bute toujours.
Principaux rivaux hors jeu, soutien de la puissante coalition Benno Bokk Yakaar… Candidat à sa propre succession en février 2019, le président sénégalais Macky Sall voit s’ouvrir devant lui une voie royale. Mais l’opposition n’entend pas abdiquer.
Une vidéo crée l’émoi au Sénégal. On y entend Ousmane Sonko, candidat à la présidentielle, qualifier les politiciens sénégalais de « criminels » et considérer que « ceux qui ont dirigé le Sénégal depuis le début mériteraient d’être fusillés ». Accusé par le gouvernement d’user du « jargon habituel du jihadisme », le leader du Pastef se dit serein mais tente d’éteindre l’incendie.
Pas moins de 136 postulants se sont lancés dans la course aux 52 000 parrainages nécessaires pour se présenter à l’élection présidentielle au Sénégal. Parmi eux, nombre d’anonymes dont les motivations interrogent…
À l’issue d’un conseil municipal réuni en session extraordinaire, ce samedi 29 septembre, Soham El Wardini a été élue maire de Dakar. Pour ses partisans, cette victoire est également celle de Khalifa Sall.
Soham El Wardini a été élue maire de Dakar ce samedi 29 septembre. Elle succède ainsi à son mentor, Khalifa Sall, qui avait été révoqué de ses fonctions, fin août, par décret présidentiel.
Les conseillers municipaux de Dakar éliront le samedi 29 septembre celui ou celle qui prendra les rênes de la capitale sénégalaise à la suite de Khalifa Sall. Une mission par intérim, jusqu’aux élections locales de décembre 2019.
Leurs ennuis judiciaires hypothèquent leurs chances de concourir à la présidentielle. Mais, à cinq mois et demi de l’échéance, ni le fils d’Abdoulaye Wade ni l’ex-maire de Dakar n’ont dit leur dernier mot.
La police sénégalaise a empêché mardi à Dakar un rassemblement du Front de résistance nationale (FRN), une coalition de l’opposition, visant à « défendre la démocratie ». Plusieurs manifestants ont été arrêtés.
Au lendemain de sa condamnation en appel à cinq ans de prison ferme, Khalifa Sall a été révoqué de ses fonctions de maire de la capitale sénégalaise, vendredi 31 août, par un décret présidentiel.
Khalifa Sall et Karim Wade, deux des principaux opposants au président sénégalais Macky Sall, ont vu leur espoir de se présenter à la présidentielle de février 2019 contrarié par deux décisions de justice rendues jeudi 30 août.
Le maire de Dakar Khalifa Sall a été condamné en appel, le jeudi 30 août, à cinq ans de prison ferme. Un jugement vivement dénoncé par la défense de l’édile, qui évoque une « instrumentalisation de la justice » pour écarter un candidat à l’élection présidentielle. L’un de ses avocats, le Français Alain Jakubowicz, s’en explique à JA.
La Cour d’appel de Dakar a confirmé le jugement rendu en première instance à l’encontre de Khalifa Sall. Candidat déclaré à l’élection présidentielle, le maire de la capitale a annoncé son intention de se pourvoir en cassation.
Plus de 80 candidats ont fait part de leur intention de briguer la magistrature suprême en février 2019. Ils devront au préalable recueillir suffisamment de parrainages pour pouvoir concourir.
Le pays de la Teranga et la terre d’Éburnie se disputent le titre de première puissance francophone d’Afrique de l’Ouest. Jeune Afrique analyse point par point cette rivalité, renforcée ces derniers mois par les découvertes pétrolières sénégalaises.
Dans un rapport très critique, Amnesty International épingle la situation des droits humains et le manque d’indépendance de la justice au Sénégal. François Patuel, chercheur spécialiste de l’Afrique de l’Ouest, coauteur du rapport, pointe « une différence entre l’image que veut se donner le Sénégal et ce qui est fait dans le pays ».
La Cour d’appel de Dakar rendra son jugement le 30 août dans l’affaire Khalifa Sall. Le maire de la capitale, qui a récemment fait part de sa candidature à l’élection présidentielle, avait été condamné en première instance pour détournement de fonds publics.
Le procès en appel de Khalifa Sall se poursuivra en l’absence des avocats de l’édile. Ces derniers ont annoncé mercredi leur intention de boycotter l’audience, après le refus du juge d’annuler la procédure.
Saisie par la défense de Khalifa Sall, la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a rendu fin juin un arrêt très critique vis-à-vis de la procédure judiciaire initiée contre le maire de Dakar. JA analyse les dispositions de cet arrêt.
Soham El Wardini vient d’être désignée marie de Dakar. Nous republions ici un portrait que nous consacrions en juillet à celle qui, en l’absence de Khalifa Sall, incarcéré depuis mars 2017, tenait déjà de facto les rênes de la capitale.
Jugé en appel dans l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar, qui lui a valu une condamnation à cinq ans de prison en première instance, Khalifa Sall a obtenu le renvoi de son procès au 18 juillet pour statuer sur sa demande de remise en liberté.