Le procès en appel du maire de Dakar s’est ouvert ce lundi 9 juillet après un premier renvoi datant de juin. Malgré le revers subi par l’État sénégalais avec la décision de la Cedeao, les avocats de Khalifa Sall ont vu toutes leurs requêtes rejetées.
Saisie par la défense du maire de Dakar, la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest a estimé vendredi que les droits de Khalifa Sall et de ses cinq coaccusés avaient été violés. L’édile avait été condamné fin mars à 5 ans de prison ferme dans l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar.
Le procès en appel de Khalifa Sall a été reporté au 9 juillet prochain, à l’issue d’une brève audience tenue ce mardi. L’un des avocats de Khalifa Sall, qui dénoncent un empressement inédit dans la gestion du dossier, s’explique à JA.
Le procès en appel de Khalifa Sall, qui s’est ouvert ce mardi, a de nouveau été reporté au 9 juillet prochain. L’un des avocats de l’État, qui s’est constitué partie civile dans le dossier, revient pour Jeune Afrique sur sa vision de l’affaire.
« Sniper » lorsqu’il s’agit de minimiser le poids de l’opposition, « griot » quand il égrène les réalisations de son mentor, celui qui est aussi la voix de l’Alliance pour la République, au pouvoir, affiche son optimisme quant aux chances de réélection du chef de l’État.
Dans sa cellule de Rebeuss, où il est incarcéré depuis le 7 mars 2017, l’édile dakarois reçoit les membres de son cabinet, valide ou non les grandes orientations. Mais, à la mairie, son absence se fait sérieusement sentir.
Les candidats à la présidentielle au Sénégal sont désormais tenus d’obtenir le parrainage de 0,8% des citoyens inscrits au fichier électoral. Une loi votée le 19 avril, dans un climat de tension aux abords de l’Assemblée nationale, dans un contexte que notre contributeur considère comme « inquiétant ».
Au Sénégal, le projet de loi sur les parrainages n’en finit pas de faire polémique. Présenté jeudi aux députés sénégalais, le texte fait l’objet de vives critiques dans les rangs de l’opposition. Pour le député de l’opposition Cheikh Bamba Dièye, il s’agit d’un texte « injuste », visant à réélire le président Macky Sall en 2019.
Les députés sénégalais ont adopté jeudi une nouvelle loi électorale très controversée. Des dizaines d’opposants ont été arrêtés lors de manifestations réprimées au moyen de gaz lacrymogènes, à moins d’un an de la présidentielle.
La justice a condamné mardi l’opposant Barthélémy Dias et maire de la commune dakaroise de Mermoz-Sacré-Coeur à six mois de prison ferme, après ses propos injurieux à l’égard des magistrats.
Le projet de loi déposé par le gouvernement sénégalais, qui entend limiter l’inflation de candidats, pourrait empêcher Karim Wade de concourir à l’élection présidentielle de 2019. Autre disposition critiquée par l’opposition : l’obligation d’obtenir le parrainage d’au moins 1 % du corps électoral.
L’homme politique, fervent soutient du maire dakarois Khalifa Sall, condamné vendredi à cinq ans de prison, a été arrêté dans la soirée du 30 mars, après avoir critiqué les magistrats lors d’une conférence de presse.
Après la condamnation, ce vendredi, du maire de Dakar à cinq ans de prison, ses avocats et supporteurs dénoncent l’instrumentalisation de la justice sénégalaise à des fins politiques. Ce que récusent les avocats de l’État ainsi que le porte-parole du gouvernement, Seydou Guèye. Tour d’horizon des réactions à ce jugement hautement sensible.
Au terme d’un procès qui aura duré près de deux mois et demi, Khalifa Ababacar Sall, député et maire de Dakar, a été condamné vendredi matin à 5 ans de prison ferme dans l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de la capitale sénégalaise. Ses avocats entendent faire appel de la décision.
Un an après son placement en détention, et alors que son sort judiciaire sera connu le 30 mars, Jeune Afrique revient sur le parcours politique et judiciaire de Khalifa Sall, le député et maire de Dakar, tombé de Charybde en Scylla.
Depuis l’ouverture du réquisitoire et des plaidoiries du procès Khalifa Sall – dit de la caisse d’avance -, achevés ce mercredi, les avocats des deux parties ont pour la majorité subi les remontrances du juge Malick Lamotte, entre mises en garde et expulsions. Alors que les répliques se poursuivent jusqu’à ce vendredi, retour sur ce procès mouvementé tenu d’une main de maître.
Les audiences du procès Khalifa Sall – dit de la caisse d’avance – doivent se terminer ce mercredi avec les dernières plaidoiries de la défense. Les avocats du député et maire de Dakar, contre lequel le procureur a requis sept ans de prison, maintiennent leur stratégie et entendent démontrer que le procès est politique.
La dix-septième journée d’audience du procès de Khalifa Sall a été consacrée, lundi 19 février, aux plaidoiries des avocats des prévenus, après celles des parties civiles et le réquisitoire du parquet. Sept ans de prison ont été requis à l’encontre du député et maire de Dakar, notamment poursuivis pour « détournement », « associations de malfaiteurs », « blanchiment ».
Le procureur de la République a requis sept ans de prison à l’encontre du député et maire de Dakar, ainsi qu’une amende de 5,49 milliards F CFA. Une peine similaire a été réclamée par le ministère public à l’encontre de Mbaye Touré, principal coprévenu de Khalifa Sall.
Depuis le début du procès du député et maire de Dakar Khalifa Sall, poursuivi notamment pour « détournement » et « association de malfaiteurs », l’État et la Ville de Dakar se battent dans l’enclos des parties civiles. Retour sur deux stratégies diamétralement opposées qui ont rythmé les audiences, à quelques heures du réquisitoire.
Le procès de Khalifa Sall et ses sept co-prévenus devant le tribunal de grande instance hors-classe de Dakar est entré dans sa dernière phase : celle des plaidoiries et du réquisitoire.
En plein procès du maire de Dakar, Khalifa Sall, l’information ne manquait pas de sel. D’après le quotidien sénégalais Libération, les enquêteurs de l’Inspection générale d’État seraient à la recherche d’un virement de 65 millions de francs CFA « égarés » dans les comptes de la municipalité.
Plus d’un millier de partisans de l’opposition sénégalaise ont manifesté vendredi à Dakar pour exiger une organisation équitable de l’élection présidentielle de 2019, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Trois semaines après l’ouverture du procès du député et maire de Dakar, les débats ont, enfin, abordé le fond de l’affaire, ce mardi 6 février. Khalifa Sall et ses coprévenus comparaissent devant la justice sénégalaise notamment pour « détournement », « associations de malfaiteurs », « blanchiment ».
Après l’ouverture des audiences, le 23 janvier dernier, le procès du député et maire de Dakar a repris ce lundi devant le tribunal correctionnel de Dakar en s’attaquant au fond du dossier. Suite à la bataille procédurale des premiers jours, les prévenus se sont finalement défendus notamment sur les faits de « détournement de fonds ». Sélection.
Après deux jours de suspension, le procès du député et maire de Dakar a repris ce vendredi devant le tribunal correctionnel de Dakar. Toutes les exceptions de nullité soulevées ont été rejetées. Le procès va désormais s’attacher au fond du dossier et aborder les charges qui pèsent sur Khalifa Sall et sur sept agents de la mairie de Dakar.
Le procès du député et maire de Dakar et de ses sept coprévenus, dont les audiences ont démarré le 23 janvier, n’a pour l’instant pas abordé les questions de fonds. Poursuivi notamment pour « détournement de fonds », Khalifa Sall et ses avocats sont engagés dans une bataille procédurale. Jeune Afrique fait le point sur les arguments déployés.
Le procès pour « détournement de fonds » de Khalifa Babacar Sall, député et maire de Dakar, en est à son troisième jour d’audience, ce jeudi. Les débats sur le fond n’ont pas encore commencé : les différentes parties au procès se concentrant sur les aspects de procédures. Suivez ici les débats, heure par heure.
Le procès du député et maire de Dakar, Khalifa Sall, et de sept coaccusés, entame ce mercredi sa seconde journée d’audience. Il est accusé notamment de « détournements de fonds » dans l’affaire dite de la caisse d’avance. Revivez ici les débats devant la chambre correctionnelle du tribunal de Dakar.
Depuis l’inculpation de Khalifa Ababacar Sall dans l’affaire de la caisse d’avance de la ville de Dakar, la défense de l’édile tente par tous les moyens de retarder le processus judiciaire. De l’autre côté, l’État du Sénégal comme le parquet se montrent désireux de juger le plus rapidement le maire de la capitale. Une bataille procédurale dans laquelle l’enjeu de la présidentielle de 2019 n’est jamais loin.