Reporté deux fois déjà, le procès du député et maire de Dakar Khalifa Sall doit s’ouvrir ce mardi dans la capitale sénégalaise. Avec sept coaccusés, il est accusé de « détournement de fonds » dans l’affaire dite de la caisse d’avance. Retrouvez ici le déroulé de cette audience, heure par heure.
Le conseil municipal de la capitale sénégalaise a adopté le 15 janvier une délibération permettant à la municipalité de se constituer partie civile dans l’affaire Khalifa Sall. Le maire de Dakar et sept agents municipaux sont notamment poursuivis pour « détournement de deniers publics » et « blanchiment », pour un montant d’1,8 milliard de francs CFA.
Le procès du député et maire de Dakar et de ses coaccusés s’est ouvert ce mercredi dans la capitale sénégalaise. Khalifa Sall est notamment accusé de détournements de deniers publics. Le procès a été renvoyé au 23 janvier, à la demande de la défense.
Alors que le procès de Khalifa Sall doit s’ouvrir le 3 janvier à Dakar, le député et maire de la capitale vient d’être exclu du Parti socialiste, où il militait depuis l’adolescence, ainsi que 64 autres dissidents hostiles à une alliance avec Macky Sall.
Alors que le procès de Khalifa Sall, qui devait s’ouvrir ce jeudi, a été reporté au 3 janvier prochain, le dossier est au cœur d’un bras-de-fer entre le Conseil de Paris et l’Alliance pour la République (APR), le parti de Macky Sall. En cause : la création d’un « Observatoire international des maires en danger » qui doit aboutir à la création d’un statut de protection pour les élus « injustement » poursuivis devant la justice.
Regrettable affaire de détournement de deniers publics ou procès politique destiné à éliminer un challenger gênant en vue de la prochaine présidentielle ? À quelques heures de l’ouverture du procès du député et maire de Dakar, Jeune Afrique fait le point sur les faits reprochés à Khalifa Sall.
Les avocats de Khalifa Sall ont déposé une offre de cautionnement afin de permettre au député et maire de Dakar de recouvrer la liberté jusqu’à un éventuel procès. Toutes leurs demandes de remise en liberté ont jusque-là été écartées par la justice sénégalaise.
Évoquée depuis des mois à Dakar, l’hypothèse d’une exclusion de Khalifa Sall et des frondeurs du PS a été relancée, le 14 octobre, par un communiqué du secrétariat exécutif national du parti.
Depuis l’alliance avec Macky Sall en 2012, les conflits font rage au PS entre le camp d’Ousmane Tanor Dieng, à sa tête, et celui de Khalifa Sall… Au risque de mettre le parti à terre.
Sous les huées de l’opposition, les députés de la majorité présidentielle ont voté samedi la levée de l’immunité de leur « honorable collègue », incarcéré depuis le 7 mars.
Emprisonné depuis plus de huit mois, le député et maire de Dakar devait être entendu ce mercredi 22 novembre par une commission parlementaire chargée d’examiner la levée de son immunité parlementaire. Mais l’opération a tourné court, Khalifa Sall refusant d’être auditionné en prison.
Par un retournement inattendu, le Parquet de Dakar vient de solliciter de l’Assemblée nationale la levée de l’immunité parlementaire de Khalifa Sall, incarcéré depuis le 7 mars. Depuis trois mois, pourtant, l’ensemble des magistrats saisis du dossier contestaient que cette immunité puisse s’appliquer au député et maire de Dakar.
Alors que Macky Sall semble mieux placé que jamais pour rempiler en 2019, ses anciens « frères » du Parti démocratique sénégalais tirent sur lui à boulets rouges. Quitte à oublier que c’est à leurs côtés qu’il a appris l’art de l’endurance en politique.
Il est l’un des derniers grognards de l’empereur vieillissant de l’opposition sénégalaise. À 62 ans, Me El Hadj Amadou Sall, militant de la première heure du Parti démocratique sénégalais (PDS), a été de toutes les campagnes aux côtés de son mentor, Abdoulaye Wade.
Élu député le 30 juillet, le maire de Dakar demeure incarcéré malgré l’immunité qu’il revendique. Et le scénario de sa candidature à la présidentielle de 2019 paraît plus incertain que jamais.
Le cas de Khalifa Sall, député maire de Dakar en détention préventive depuis sept mois, a largement alimenté les débats lors de la rentrée parlementaire sénégalaise, ce jeudi 14 septembre. Le collectif d’avocats qui assure sa défense a saisi, par courrier, les députés pour leur enjoindre de mettre fin à une détention qu’ils qualifient d’ « arbitraire ».
Les avocats de Khalifa Sall ont déposé jeudi une demande de libération d’office pour leur client. Pour appuyer leur requête, ils ont fait valoir l’immunité parlementaire du maire de Dakar, après son élection aux législatives du 30 juillet. Mais la partie adverse ne l’entend pas de cette oreille.
La chanteuse sénégalaise Amy Collé Dieng a été interpellée jeudi soir dans le quartier du Plateau, à Dakar, suite à la diffusion d’un enregistrement audio – dont l’origine demeure inconnue – où elle critique le président Macky Sall.
Elle était l’un des enjeux majeurs des législatives sénégalaises du 30 juillet. D’après des résultats officiels partiels publiés jeudi, la capitale Dakar a été remportée par la coalition menée par le parti du président Macky Sall. Des résultats vivement contestés par le camp de Khalifa Sall, le maire de la capitale actuellement en prison pour détournement de fonds présumé.
Selon les premières estimations des médias sénégalais pour ces élections législatives de 2017, la liste du maire de Dakar Khalifa Sall – opposition – aurait pris une avance significative dans la capitale, tandis que celle de la majorité présidentielle de Macky Sall l’emporterait parmi la diaspora. La télévision publique RTS, citant des sources officielles, a fait état dans la soirée de dimanche d’une estimation de près de 54% de participation, en hausse par rapport à 2012.
Le 30 juillet, le chef de l’État sénégalais, Macky Sall, affrontera lors des élections législatives ses deux principaux opposants, Abdoulaye Wade et Khalifa Sall. Un vote à valeur de test, à deux ans de la présidentielle.
À quelques jours des élections législatives de ce dimanche 30 juillet, le président Macky Sall a saisi le Conseil constitutionnel pour permettre aux électeurs de voter avec d’autres documents que la seule carte d’identité biométrique. L’opposition – dont une des composantes appelle à manifester aujourd’hui – dénonce un « énième coup de grâce aux acquis démocratiques ».
Ces derniers jours, des violences ont éclaté à Dakar et dans ses environs en marge de la campagne électorale pour les législatives du 30 juillet, suscitant l’indignation des différents responsables politiques sénégalais.
La campagne électorale pour les élections législatives du 30 juillet s’est ouverte dimanche au Sénégal, un scrutin marqué par une pléthore de listes dont celles dirigées par l’ex-président Abdoulaye Wade et le maire de Dakar Khalifa Sall, en prison pour détournement de fonds présumé.
Le projet d’alliance électorale entre l’ex-président Abdoulaye Wade et le maire de Dakar, Khalifa Sall, a fait pschitt. L’opposition part donc aux législatives en ordre dispersé. Pour le plus grand bonheur de la coalition présidentielle.
Plus de 100 jours après l’incarcération de Khalifa Sall, ses avocats ont tenu une conférence de presse mercredi à l’Hôtel de ville de Dakar. Ils ont réclamé la remise en liberté et le respect des droits civiques de leur client, qui se présente aux législatives du 30 juillet malgré sa détention.
Au Sénégal, chaque élection voit généralement fleurir son lot de coalitions politiques. Les prochaines élections législatives, qui se tiendront le 30 juillet, n’échappent pas à cette règle.
Depuis sa retraite francilienne, l’ancien président, Abdoulaye Wade, tire les ficelles de la coalition d’opposition qui entend défier Macky Sall lors des législatives. Et son come-back à Dakar est promis sous peu…
En détention, le programme quotidien de Khalifa Sall n’est guère différent de celui que revendiquaient avant lui d’autres prisonniers célèbres issus de la classe politique, comme Karim Wade ou Idrissa Seck.