Acculé par la polémique, le chef de l’État ougandais a été contraint de présenter ses excuses à son voisin de l’est après que son fils, le général Muhoozi, a affirmé sur les réseaux sociaux qu’il ne lui faudrait « que deux semaines » pour s’emparer de la capitale kényane.
La requête du parquet demandant à ce que Kizza Besigye, arrêté la veille de l’investiture du président Museveni, soit jugé au sein de la prison où il est incarcéré a été rejetée, a-t-on appris mercredi, de source judiciaire.
L’opposant historique ougandais Kizza Besigye, qui avait été arrêté mercredi dans la capitale Kampala, a été inculpé vendredi de trahison par un tribunal de Moroto (nord-est), a-t-on appris auprès de ses avocats.
La police ougandaise a indiqué mercredi que Kizza Besigye, le chef de l’opposition, a été arrêté une nouvelle fois à Kampala. Une arrestation qui intervient à la veille de l’investiture du président Yoweri Museveni, réélu en février pour un cinquième mandat à l’issue d’un scrutin controversé.
Le principal chef d’opposition, arrivé deuxième à l’élection présidentielle, a été arrêté ce lundi par la police alors qu’il prévoyait de se rendre le jour même au siège de la Commission électorale pour contester les résultats du scrutin.
Déjà interpellé le 15 février, Kizza Besigye, opposant historique à Yoweri Museveni, a de nouveau été brièvement arrêté jeudi, alors que les opérations de vote ont pris du retard.
Kizza Besigye, opposant historique à Yoweri Museveni, a été brièvement arrêté par la police à Kampala, lundi. Une interpellation qui survient à trois jours du premier tour de l’élection présidentielle du 18 février.
« L’Ouganda est à la croisée des chemins » et le pays risque « le chaos » s’il ne revoit pas l’organisation des élections de 2016 pour faire en sorte qu’elles soient incontestables, estime Kizza Besigye qui devrait affronter pour la 4e fois à la présidentielle de 2016 le président Yoweri Museveni.
Un ancien ministre ougandais de l’intérieur, colonel Dr Kizza Besigye qui s’est par la suite fâché avec le gouvernement du président Yoweri Museveni, a été élu à la tête du premier parti politique d’opposition, devenant ainsi le porte-drapeau de cette formation pour les présidentielles de 2011.