L’institution accueille un vingt-cinquième administrateur, le troisième pour l’Afrique subsaharienne. De quoi renforcer le poids du continent dans les prises de décisions ?
Perspectives économiques, réformes du Fonds monétaire international, bilan de Kristalina Georgieva à la tête de l’institution… En marge des Réunions de printemps, le directeur Afrique du FMI a répondu aux questions de Jeune Afrique.
La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) a confirmé son intention de repartir pour un second mandat, ce jeudi, en marge d’un discours prononcé à Cambridge.
Adoubé par la Cemac en février, le candidat tchadien à la présidence de la BAD a entamé l’opération séduction auprès des actionnaires non régionaux et vient d’engranger deux soutiens de poids : l’Angola et la RDC. Coulisses.
Mois après mois, les péripéties autour de la dette zambienne ont fait l’actualité de 2023. Alors qu’un accord semble poindre à l’horizon, retour sur une restructuration scrutée avec attention par le reste du continent.
Alors que les besoins de financement augmentent, le Fonds monétaire international prévoit d’augmenter de 50 % les quotas distribués aux États à l’occasion de la prochaine revue en la matière, qui doit intervenir à la fin de ce cycle, en juin 2025.
Aux assemblées générales des institutions de Bretton Woods à Marrakech, le président de la BM, Ajay Banga, a appelé à endiguer ce qu’il considère comme « un recul des progrès » dans le combat contre la pauvreté.
Si le Sommet de Paris a permis de constater la nécessité d’une meilleure représentation des pays du Sud au sein des institutions de Bretton Woods, l’heure est venue, selon les intéressés, d’accélérer le mouvement à l’occasion des assemblées annuelles des deux institutions au Maroc.
Attendue depuis deux ans, l’annonce a été faite ce 12 octobre par l’institution multilatérale en marge des assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale, à Marrakech.
Crise de la dette, réchauffement climatique, réduction trop lente de la pauvreté… Pour le rassemblement annuel des deux institutions internationales, le continent sera au cœur de nombreuses conversations.
La directrice générale du FMI a choisi la Côte d’Ivoire pour prononcer son discours inaugural avant l’ouverture des Assemblées annuelles, qui se tiendront à Marrakech du 9 au 15 octobre. La dirigeante bulgare en a profité pour rencontrer les principaux responsables politiques du pays. Coulisses.
Artisan de la restructuration de la dette de son pays, le ministre tchadien des Finances s’est fait un nom sur la scène internationale. Son credo : augmenter les revenus de l’État en modernisant ses services et en facilitant la vie des entrepreneurs.
Quelques accords de financement, des « consensus » mais pas de décision concrète en vue de refonder la finance mondiale au service du climat. Un bilan aux notes douces-amères pour un sommet qui se voulait révolutionnaire.
Les créanciers, Chine et pays occidentaux, sont parvenus à un accord pour restructurer une partie de la dette de la Zambie, à Paris, en marge du sommet pour un nouveau pacte financier.
Le pays s’est engagé lors du sommet pour un nouveau pacte financier mondial à compter 40 % d’énergies renouvelables dans son mix énergétique à l’horizon 2030. Il sera aidé financièrement à hauteur de 2,5 milliards d’euros par la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, le Canada et l’Union européenne.
Un accord entre créanciers occidentaux et chinois pourrait arriver dans la semaine, selon une source au sein du Club de Paris. Le groupe informel se réunit le 21 juin, à la veille d’un sommet pour un nouveau pacte financier qui doit se tenir dans la capitale française.
En amont des Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale, organisées, en octobre, à Marrakech, la directrice générale du Fonds, va rencontrer des officiels du gouvernement.
Les pays détenteurs de la dette ghanéenne, France et Chine en tête, ont réussi à s’entendre pour ouvrir des négociations en vue de sa restructuration. De quoi rassurer le Fonds monétaire international, qui a débloqué 3 milliards de dollars.
Chef de l’institution internationale pour l’Afrique du Nord, Jihad Azour est une pièce essentielle dans les relations tendues entre Washington et Tunis. En parallèle, le maronite libanais joue son destin national.
Le dynamisme économique du continent fait aussi sa fragilité. Si la rupture entre Washington et Pékin était consommée, l’intégration régionale serait le salut des économies du continent.
Plus de transparence, de coopération chinoise et d’aides financières de la part des banques de développement… Lors des réunions de printemps de la Banque mondiale et du FMI, différentes requêtes ont été formulées par les pays pauvres afin de restructurer leurs dettes. Jeune Afrique fait le point.
En déplacement en Afrique de l’Ouest, le président de la Banque mondiale, qui cèdera son siège en juin, expose dans un entretien exclusif à JA les principes fondamentaux auxquels il croit et sa vision du développement sur le continent.
Victime collatérale de la guerre en Ukraine, le Maroc, qui comme la plupart des économies continentales digère toujours les effets de la pandémie de Covid-19, a demandé l’aide du FMI. Une première en dix ans.
La candidature de l’Indo-Américain Ajay Banga pour diriger la Banque mondiale ne fait pas l’unanimité. Pour autant, le continent appuie le choix de la Maison-Blanche. Explications.
Inflation, ralentissement de la croissance, rupture des chaînes d’approvisionnement : à peine remis des effets de la pandémie, le continent plie mais ne rompt pas. Pour le moment.
En défaut de paiement depuis 2020, la Zambie peine à convaincre la Chine de restructurer sa part de la dette qui s’élève à plus de 6 milliards de dollars. Alors qu’aucun accord n’a été conclu, Pékin appelle les créanciers multilatéraux à se joindre à l’effort.
Après des années de croissance, l’économie rwandaise se contracte. La stratégie nationale de transformation qui porte sur le numérique, la résilience climatique et l’économie circulaire, devrait inverser la tendance.
L’institution financière internationale a accordé à la Tunisie un prêt de 120 millions de dollars pour des facilités de crédit. C’est le premier financement de l’année en faveur du pays qui attend encore une aide du FMI de près de 2 milliards de dollars.
Déficit de financement, impact des crises mondiales, rôle grandissant du numérique, Russie, Chine… Christian Yoka, directeur du département Afrique de l’AFD, livre son analyse des grands enjeux économiques auxquels fait face le continent.
Après la secrétaire d’État américaine au Trésor Janet Yellen, c’était au tour de Kristalina Georgieva de se rendre à Lusaka pour soutenir un accord entre la Zambie et ses créanciers.