Pendant onze ans, il fut le tonitruant porte-parole du gouvernement de l’ancien président. Désormais passé dans le camp de Félix Tshisekedi, il ne « regrette rien de ses choix ». Et milite pour que son nouveau champion effectue un second mandat.
Ce 6 janvier, l’ancien ministre de Joseph Kabila s’est entretenu avec Félix Tshisekedi afin d’évoquer le ralliement de son parti à l’Union sacrée. Jeune Afrique vous dévoile les conditions de ce rapprochement.
En attendant les bonnes résolutions de janvier 2020, décembre 2019 offre son lot de bilans plus ou moins glorieux. Côté déprime, voici le palmarès de ceux qui ont trébuché pendant l’année.
Le Conseil européen a annoncé lundi le maintien « des mesures restrictives individuelles » à l’encontre de plusieurs proches de Joseph Kabila. Quatorze personnes étaient visées, mais l’UE a décidé de lever les sanctions à l’encontre de deux d’entre elles : l’ancien porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, et l’ex-responsable de la sécurité intérieure au sein de l’ANR, Roger Kibelisa.
Le porte-parole du régime de l’ex-président Joseph Kabila, Lambert Mende, a été battu samedi à l’élection au poste de gouverneur d’une province du centre de la République démocratique du Congo, où il a dénoncé la « corruption » dans son propre camp.
La candidature de Joseph Stéphane Mukumadi au poste de gouverneur de la province du Sankuru, face à Lambert Mende, a finalement été réhabilitée par la Ceni. Félix Tshisekedi a largement contribué à cette remise en selle du candidat indépendant. L’ancien porte-parole du gouvernement sous Joseph Kabila, qui pensait être seul en lice, ne décolère pas.
Un diamant illicite aurait été découvert chez Lambert Mende, le député congolais et chantre de l’ancien gouvernement. Une courte arrestation et une rapide expertise plus tard, la polémique enfle…
Lambert Mende, ancien porte-parole des gouvernements de Joseph Kabila, a été brièvement arrêté dimanche à Kinshasa. Il a affirmé avoir été brutalisé lors de cette courte interpellation.
En clôture de l’Africa Investment Forum, qui s’est tenu la semaine dernière à Johannesburg, le président de la BAD, Akinwumi Adesina, a annoncé la conclusion de 45 contrats, représentant plus de 32 milliards de dollars. « Une grande réussite », s’est-il félicité.
Lors d’un point-presse mercredi, le porte-parole du gouvernement a vivement réagi aux propos du cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, qui avait qualifié la répression des marches du 31 décembre de « barbarie ».
Visé par des sanctions de l’Union européenne qui lui interdisent de pénétrer sur le territoire européen, le porte-parole du gouvernement congolais séjourne actuellement à Bruxelles. Lambert Mende bénéficie d’une « dérogation » accordée par la Belgique.
Alors qu’il est sur le point de quitter la RDC à la mi-septembre, le journaliste belge Quentin Noirfalisse est interpellé par les autorités congolaises et placé en détention. Moins de dix jours plus tard, un chercheur-consultant belge est interpellé à l’aéroport de Goma. Retour sur deux affaires aux motivations mystérieuses.
Un « très grave incident ». C’est en ces termes que la Monusco a qualifié mardi 29 août l’intrusion la veille de l’armée congolaise dans ses installations à Kananga, dans le centre de la République démocratique du Congo, alors qu’ils tentaient d’y arrêter un journaliste venu s’y réfugier. Des affirmations contestées par Kinshasa.
Avec son singulier rapport aux faits, Lambert Mende, le porte-parole du gouvernement congolais amuse et fascine autant qu’il irrite. Au point d’avoir été sanctionné par l’Union européenne.
Lambert Mende a approuvé jeudi l’accord de partenariat signé le 26 juillet à Paris entre les représentants de RFI et ceux de la Radio-Télévision nationale congolaise (RTNC). En conséquence, le signal de la radio publique française, coupé depuis neuf mois, a été rétabli à Kinshasa.
Un incendie s’est déclaré mardi 1er juillet dans la prison centrale de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu (nord-est du pays). Selon les autorités, il s’agirait d’une tentative d’évasion.
Exécutions sommaires, violences sexuelles, répression… En République démocratique du Congo, la situation des droits de l’Homme est en nette dégradation, d’après une note des Nations unies publiée le 25 juillet, qui dénonce la responsabilité des agents de l’État dans ce constat.
L’envoyée spéciale permanente de Radio France international en RDC est privée d’accréditation depuis début mai. La demande avait pourtant été formulée trois mois auparavant. La direction de RFI a officiellement protesté, ce jeudi 22 juin, contre ce qu’elle considère comme « un refus ». Le gouvernement affirme de son côté que le dossier est en cours.
Silence radio à Kinshasa à propos des nouvelles sanctions que l’UE a adoptées, le 29 mai, à l’encontre de plusieurs responsables congolais, et de celles que les États-Unis ont prises, le 1er juin, à l’encontre du général François Olenga, chef de la maison militaire de Joseph Kabila.
L’ONG Human Rights Watch (HRW) a appelé jeudi 1er juin les chefs d’État à faire pression sur le régime du président congolais Joseph Kabila, pour assurer la tenue d’une élection présidentielle cette année en RDC.
L’Union européenne a décidé lundi 29 mai d’infliger des sanctions individuelles à neuf responsables de l’appareil sécuritaire de République démocratique du Congo, dont trois ministres ou anciens ministres du régime Kabila, pour de « graves violations des droits de l’Homme ».