La sœur jumelle de l’ancien président congolais a été auditionnée ce vendredi 15 mars pendant plus de quatre heures dans les locaux des renseignements militaires. La veille, une perquisition avait été menée au siège de la fondation dédiée à son défunt père, Laurent-Désiré Kabila, à Kinshasa.
Ce crime dont a été accusé l’ancien aide de camp du chef de l’État congolais reste, 23 ans plus tard, l’un des plus grands mystères de l’histoire contemporaine de RDC.
Il y a 23 ans jour pour jour, Laurent-Désiré Kabila était assassiné dans son bureau. Un homme sera condamné pour ce crime, bien qu’il ait toujours clamé son innocence : Eddy Kapend, l’ex-aide de camp du président congolais. JA l’avait rencontré, début 2022, un an après sa libération.
Solidement installés dans le paysage sportif national depuis 1935, les Verts et Noirs déchaînent les passions dans les quartiers populaires de l’est de Kinshasa et ont toujours été dirigés par des proches des chefs d’État successifs.
Un député du parti présidentiel propose la création d’une nouvelle distinction qui pourrait permettre d’élever plusieurs personnalités, dont l’emblématique Étienne Tshisekedi, aujourd’hui décédé, au rang de héros national.
Des militants de la diaspora congolaise ont revendiqué l’agression du président du CSAC, Christian Bosembe, début avril en France. Qui sont ces « combattants », actifs depuis les années 2000, notamment en Europe ?
L’ancien porte-parole de la majorité présidentielle lorsque Joseph Kabila était au pouvoir en RDC annonce son ralliement à l’Union sacrée à 10 mois de la prochaine élection à la magistrature suprême.
Longtemps, le diamant a fait de la capitale du Kasaï-Oriental un poumon économique de la RDC. Mais le secteur s’est effondré, laissant les habitants de la ville dans le désarroi. Alors que Félix Tshisekedi vient d’annoncer des mesures de relance, ils espèrent voir revenir le faste d’antan.
C’était il y a tout juste vingt-deux ans. Ce mardi 16 janvier 2001 devait être une journée comme les autres. Mais, à 14 heures, un soldat pénètre dans le bureau du président, et le destin de la RDC bascule. Francis Kpatindé en fit le récit haletant dans JA.
Le lieutenant-général, homme fort de l’armée congolaise depuis vingt-cinq ans, commandait la troisième zone de défense, qui comprend cinq provinces de l’est du pays. Le motif de son interpellation n’est pas encore connu.
En ce 23 janvier 2001, c’est un pays chauffé à blanc que s’apprête à rejoindre le ministre des Affaires étrangères belge. Sept jours plus tôt, le président a été assassiné. Louis Michel est le seul représentant d’un État occidental à assister aux obsèques de Laurent-Désiré Kabila.
« On a tué le président ! » (6/6). Alors que s’est ouvert le procès des assassins présumés de Sankara, « Jeune Afrique » vous propose de redécouvrir les destins tragiques de six présidents africains. Aujourd’hui, Laurent-Désiré Kabila, abattu le 16 janvier 2001 par un de ses gardes du corps. Vingt ans plus tard, son assassinat reste l’un des plus grands mystères de l’histoire contemporaine du pays.
Alors que s’est ouvert le procès des assassins présumés de Thomas Sankara, « Jeune Afrique » vous propose de redécouvrir les destins tragiques de six présidents africains, assassinés dans l’exercice de leurs fonctions. Six hommes, arrivés au sommet de l’État dans des circonstances diverses, mais qui ont payé le pouvoir de leur vie.
Est-ce l’ultime passe d’armes entre l’ancien président et son successeur ? Alors que la Garde républicaine qui assurait la sécurité de Joseph Kabila est remplacée par des policiers, certains dénoncent une désacralisation de l’ex-chef de l’État.
Condamné à la peine capitale en janvier 2003 dans le procès de l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila, il a été gracié par Félix Tshisekedi le 1er janvier. L’ancien conseiller sécurité de « Mzee » raconte sa détention et livre sa version des événements du 16 janvier 2001.
Le 16 janvier 2001, un « kadogo » du nom de Rachidi, un simple soldat, se dirige vers le président Laurent-Désiré Kabila, dégaine et tire. Revivez la mort du « Mzee », telle que racontée par Francis Kpatindé dans Jeune Afrique quelques jours plus tard.
Après avoir passé vingt ans derrière les barreaux pour avoir participé, selon la justice militaire, à l’assassinat du président Laurent-Désiré Kabila, Eddy Kapend est désormais libre. Il a toujours clamé son innocence.
Félix Tshisekedi a accordé une grâce présidentielle à toutes les personnes condamnées dans le cadre du procès pour le meurtre de Laurent-Désiré Kabila, en 2001. Le colonel Eddy Kapend et ses coaccusés, incarcérés depuis 15 ans, vont être remis en liberté.
Quel aura été le destin de Laurent-Désiré Kabila, abattu par un soldat de sa garde il y a tout juste dix ans ? Auréolé d’un passé lumumbiste, marxisant, le « Mzee » s’est révélé, une fois au pouvoir, moins proche du père de l’indépendance que de celui qu’il remplaçait : le maréchal Mobutu Sese Seko. Revivez le parcours du combattant Kabila à travers un article de Jean-Dominique Geslin, paru dans Jeune Afrique l’Intelligent n° 2089, daté du 23 au 29 janvier 2001.