En critiquant ouvertement le système des « hautes instructions » transmises par le secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh, le ministre de la Justice, Laurent Esso, a ravivé la guerre des clans qui sévit à Yaoundé dans l’optique d’une succession du chef de l’État. Autour de ce dernier, les tensions ont rarement semblé aussi vives.
Des accusations de corruption visant un procureur de la République ont remis en lumière les insuffisances du Conseil supérieur de la magistrature. Fragilisé par une lutte de clans autour de Paul Biya, celui-ci ne s’est pas réuni depuis quatre ans.
Alors que le procès de l’affaire Martinez Zogo s’est ouvert en mars devant le tribunal militaire de Yaoundé, les témoins devraient se succéder à la barre durant les audiences à venir. Parmi les plus attendus figurent des personnalités politiques de premier plan.
Depuis 2022, il dirige le turbulent barreau du Cameroun. Ce 23 mars, l’examen de fin de stage des aspirants avocats du pays a pu avoir lieu. Une première depuis une décennie, et une victoire pour cet homme déterminé.
Dans une correspondance qui a récemment filtré, le secrétaire général de la présidence de la République demande avec insistance au ministre de la Justice de débloquer des comptes de l’ex-ministre Basile Atangana Kouna. Mais Laurent Esso continue de traîner le pas.
L’ancien chef du gouvernement, remplacé en 2019, vient d’être élu président de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies, qui s’ouvrira en septembre. Itinéraire d’un homme qui a su ne pas être oublié.
Le directeur général de la télévision Vision 4 est de nouveau présenté au juge d’instruction ce 23 février. Le journaliste se défend d’avoir incité à l’insurrection. Mais son sort dépend davantage de la clémence ou non du président Paul Biya.
Le président camerounais, qui aura 91 ans ce 13 février, n’a pas encore déclaré sa candidature à l’élection présidentielle de 2025. Sans pour autant montrer la moindre velléité de prendre sa retraite. Son parti, lui, est déjà en campagne pour sa réélection.
Régulièrement annoncé sur la sellette, le tout-puissant ministre de la Justice, fidèle parmi les fidèles du président Paul Biya, se maintient en poste. Voici ceux qui composent son cercle d’influence.
Les adversaires de Célestin Tawamba, l’actuel président du Gicam, tentent de mobiliser les autorités pour empêcher la tenue du vote, prévu mi-décembre. Coulisses.
Inculpé pour « complicité de torture » et incarcéré à la prison principale de Yaoundé, ce détenu pas comme les autres continue de gérer ses affaires à distance.
Terreau historique de l’opposition et des revendications contre le régime de Paul Biya, Douala est scrutée quotidiennement par le pouvoir central de Yaoundé. La stratégie est rodée et le dispositif bien en place, alors que la présidentielle de 2025 approche à grands pas.
Le 29 juillet 2016, l’ancien directeur de la télévision publique camerounaise était écroué pour des soupçons de détournement de fonds publics. Le début d’un calvaire judiciaire hors norme, marqué par une centaine de passages à la barre, qu’il raconte à Jeune Afrique.
L’attaquant du PSG a achevé sa visite au Cameroun le 8 juillet. Mais sans voir Samuel Eto’o, Roger Milla ou encore, le ministre Laurent Esso… Récit d’une visite très politisée.
Le tout-puissant ministre de la Justice a pris le risque de se lier d’amitié avec l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga, soupçonné d’avoir commandité l’enlèvement de Martinez Zogo. Paul Biya va-t-il lâcher ce fidèle qui l’a aidé à consolider son pouvoir ?
Au Cameroun, le secrétariat d’État à la Défense fait office de service d’enquête et – surtout – de lieu de privation de liberté pour les détenus les plus sensibles. Plongée dans un lieu où police et politique ne font qu’un, au service de l’État… et de son chef.
Alors que le président camerounais vient de célébrer ses 90 ans, dont quarante années passées à la tête du pays, ses proches ont resserré leurs liens. Mais, derrière la solidarité familiale affichée, les clans se préparent secrètement à sa succession.
L’assassinat du journaliste a jeté de l’huile sur un feu qui couve depuis déjà plusieurs années. La rue réclame justice, tandis que les plus mesurés demandent du changement dans les sphères politiques. Le chef de l’État saura-t-il leur répondre ? Ou maintiendra-t-il le couvercle sur ces aspirations ?
Ces derniers temps, le puissant ministre des Finances et neveu de Paul Biya essuie des revers. Avec, toujours en toile de fond, la lutte d’influence qui l’oppose à Ferdinand Ngoh Ngoh, le secrétaire général de la présidence. Explications.
Au Cameroun, sur les hauteurs de la capitale, le Golf Club de Yaoundé cultive la discrétion. Mais les jeux de pouvoir ne sont jamais loin, et l’ombre du chef de l’État plane toujours sur le parcours.
Incarcéré dans le cadre de l’affaire Martinez Zogo, l’homme d’affaires a vu l’examen de sa demande de mise en liberté provisoire reporté par la cour d’appel du Centre, à Yaoundé, ce jeudi 23 mars.
Épargné par les scandales, engagé dans la résolution de la crise anglophone, le chef du gouvernement camerounais apparaît aujourd’hui comme un pôle de stabilité dans la tempête.
L’affaire Martinez Zogo a jeté une lumière crue sur les pratiques du contre-espionnage camerounais. Son directeur général et son directeur des opérations ont été inculpés. Des espions sont-ils devenus tueurs à gages ? À quel moment le système a-t-il failli ? Plongée au cœur de la DGRE.
Relations entre le président et son ministre de la Justice, lutte des clans, crise anglophone, loi sur la double nationalité… L’avocate et défenseure des droits de l’homme aborde les dossiers brûlants de l’actualité camerounaise.
Nommé le 6 mars, le magistrat camerounais Florent Aimé Sikati II Kamwo a commencé à analyser les éléments recueillis par les enquêteurs après l’assassinat de l’animateur de radio. Un travail sous haute surveillance.
Les élections sénatoriales camerounaises, dont la campagne débute ce 27 février, pourraient donner lieu à de grandes manœuvres au Sénat et à l’Assemblée, puis au RDPC et au gouvernement. Déjà, les ambitieux se positionnent.
Au Cameroun, Jean-Pierre Amougou Belinga, Justin Danwe et les autres détenus de l’affaire Zogo ont été déferrés jeudi 23 février devant le tribunal militaire de Yaoundé. Celui-ci a réclamé un nouveau complément d’enquête.
Au Cameroun, les enquêteurs du Secrétariat d’État à la Défense, chargés de faire la lumière sur l’assassinat du journaliste Martinez Zogo, cherchent à comprendre le fonctionnement de la Direction générale de la recherche extérieure. Un service plus divisé qu’il n’y paraît…
Au Cameroun, tandis que l’enquête sur l’assassinat du journaliste Martinez Zogo se poursuit, de nombreux avocats, plus ou moins discrets, sont entrés en piste. Qui défend les principales personnalités visées dans ce dossier ? Jeune Afrique fait le point.
L’homme d’affaires au cœur de l’enquête sur le meurtre du journaliste camerounais bénéficie d’alliés de poids au sein du premier cercle de Paul Biya et dans les palais présidentiels. Mais il compte également de puissants ennemis.