Amadé Ouérémi a été condamné à la prison à vie pour sa participation au massacre de plusieurs centaines de personnes à Duékoué en 2011. Mais en l’absence à la barre d’autres mis en cause, le procès, tant attendu et nécessaire par les victimes, semble incomplet.
La cour d’assises de Paris a condamné les trois accusés, ivoiriens et biélorusse, à la prison à perpétuité pour avoir bombardé la ville ivoirienne et tué neuf soldats français en 2004.
Confirmé en appel le 31 mars dernier, l’acquittement de Laurent Gbagbo vient clore une liste d’échecs marquants pour la procureure de la Cour pénale internationale (CPI). De quoi éclipser les réussites de son mandat de neuf ans, qui s’achèvera le 16 juin prochain ?
Le 11 avril 2011, Laurent Gbagbo, son épouse et une quarantaine de proches étaient arrêtés par les forces fidèles à Alassane Ouattara. C’était il y a treize ans.
L’ex-chef de l’État ivoirien Henri Konan Bédié a souhaité samedi un retour « dans les meilleurs délais » de l’ancien président Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, après leur acquitement de crimes contre l’humanité par la justice internationale.
Le chef de l’État ivoirien a indiqué que l’ex-président et son ancien ministre de la Jeunesse peuvent désormais rentrer « quand ils le souhaitent » et que l’État prendra en charge les frais du retour de Laurent Gbagbo.
Désormais définitivement libre, Laurent Gbagbo prépare activement son retour en Côte d’Ivoire, où l’attendent avec impatience ses partisans. Et la plaie ouverte par sa brutale éviction n’est pas refermée.
Après l’annonce de la confirmation de l’acquittement de Laurent Gbagbo par la CPI, pas de scènes de liesse ni de grandes démonstrations populaires dans les rues des communes favorables à l’ancien président à Abidjan. Mais ses proches et partisans attendent son retour avec impatience.
La chambre d’appel de la CPI a confirmé l’acquittement de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, prononcé en première instance le 15 janvier 2019. Cette décision ouvre la voie au retour de l’ancien président ivoirien dans son pays.
Neuf soldats français tués, un ancien mercenaire biélorusse et deux officiers ivoiriens jugés par défaut, et beaucoup de zones d’ombre : le procès du bombardement de Bouaké en 2004 en Côte d’Ivoire s’ouvre lundi à Paris.
Si le parti présidentiel conserve sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, les pro-Gbagbo ont démontré qu’ils restaient l’une des principales forces politiques du pays.
L’opposition a revendiqué dimanche une courte victoire aux législatives de la veille en Côte d’Ivoire, avant la proclamation des résultats par la Commission électorale indépendante, qui continue de compter les bulletins de vote.
Le 6 mars, et comme déjà en 2016, plus de 700 candidats sans étiquette brigueront un mandat de député. Et rêvent de perturber le duel annoncé entre le RHDP et l’opposition.
Un présentateur de télévision, trois patrons de presse, des rédacteurs… Une dizaine de journalistes ivoiriens se présentent aux législatives du 6 mars : la plupart en candidats indépendants, quelques-uns sous les couleurs d’un parti politique.
Malgré l’échec de sa stratégie à la présidentielle de 2020, le vieux chef, imperméable aux critiques, refuse de lâcher les rênes du PDCI. Au risque de voir les jeunes déserter ses rangs.
Le ministre ivoirien de la Réconciliation nationale, Kouadio Konan Bertin (KKB), a annoncé jeudi sa volonté de se rendre prochainement à Bruxelles, pour y rencontrer l’ancien président Laurent Gbagbo et évoquer avec lui les modalités de son retour en Côte d’Ivoire.
Le fils de Laurent Gbagbo sera le candidat de l’opposition aux législatives du 6 mars dans la commune de Yopougon. Une circonscription emblématique pour un homme qui affirme mûrir depuis longtemps son projet politique.
Alors que l’opposition ira aux législatives du 6 mars en ordre dispersé, Alassane Ouattara mise sur un bataillon de candidats-ministres pour obtenir la majorité absolue à l’Assemblée nationale.
L’opposition ivoirienne n’est finalement pas parvenue à s’unir dans la perspective des législatives du 6 mars. Le PDCI d’Henri Konan Bédié et les formations pro-Laurent Gbagbo ont rompu avec les autres partis, dont le FPI de Pascal Affi N’Guessan.
Assoa Adou, le secrétaire général de la branche pro-Gbagbo du FPI, a rendu visite à Pascal Affi N’Guessan le 4 janvier. Un signe de rapprochement entre l’ancien président et celui qu’il a longtemps considéré comme un traître, qui pourrait se concrétiser dans les urnes à l’occasion des législatives.
Le chef de l’État a chargé son Premier ministre Hamed Bakayoko de conduire le dialogue politique avec l’opposition. Ce dernier s’est ouvert le 21 décembre.
Avant même qu’Henri Konan Bédié, soutenu par Laurent Gbagbo, ne prononce un discours musclé le 9 décembre, Alassane Ouattara le soupçonnait de jouer un double jeu. En voici les raisons.
C’est désormais une certitude, le temps des éléphants de la politique ivoirienne, Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo, sera révolu en 2025. Mais leur délicate succession ne sera pas une sinécure…
L’ex-chef des Jeunes patriotes ivoiriens, Charles Blé Goudé, a évoqué dimanche son « retour » en Côte d’Ivoire avec Laurent Gbagbo, qui a annoncé vendredi avoir obtenu son passeport et vouloir rentrer en décembre.
Condamnés à un an de prison avec sursis et à une amende de 5 millions de francs CFA pour avoir accusé le procureur de la République de ne poursuivre que les opposants, le duo emblématique de la scène zouglou a décidé de faire appel.
Presque quatre mois après en avoir fait la demande, l’ancien président n’a toujours pas reçu son passeport. Mais la situation devrait bientôt se décanter.
Alors que l’opposition conteste la victoire d’Alassane Ouattara et que la guerre des chefs reprend de plus belle, deux scénarios se profilent : le dialogue ou la poursuite du bras de fer.