L’ex-président a affirmé lundi qu’en 2011, il avait été envoyé devant la CPI à La Haye car « il fallait écarter un homme gênant ». Laurent Gbagbo intervenait devant la presse et des chefs coutumiers dans son village de Mama.
Rentré à Abidjan le 17 juin, l’ancien président ivoirien assure qu’il n’a pas de comptes à régler mais se positionne résolument comme chef du FPI et opposant au pouvoir d’Alassane Ouattara.
Rendue publique le 20 juin par un communiqué de Claude Mentenon, l’un des avocats de l’ancien président, la volonté de ce dernier de se séparer de Simone Ehivet est le fruit d’un long processus. En voici les détails.
Parmi les missions de bons offices menées ces derniers mois entre le président ivoirien et son prédécesseur, l’une est restée sous silence : celle de l’ancien Premier ministre malien et de l’ex-« Monsieur Afrique » d’Air France.
La première femme ministre des Affaires étrangères en Côte d’Ivoire est une fidèle du président Alassane Ouattara. Pour « Jeune Afrique », elle dresse le bilan des dernières législatives et se positionne résolument en faveur de la réconciliation et du pardon.
L’ancien président ivoirien est arrivé à Abidjan ce jeudi 17 juin. Il a foulé sa terre natale pour la première fois depuis près de dix ans. Revivez les principaux moments de cette journée historique pour le pays.
L’ancien président rentre aujourd’hui en Côte d’Ivoire, dix ans après son arrestation et trois mois après son acquittement par la CPI. Un retour attendu avec enthousiasme par ses partisans, mais avec appréhension par certains Abidjanais.
Certains ont été arrêtés et mis en prison, comme lui. D’autres se sont exilés après sa chute. Mais tous ont continué à le soutenir indéfectiblement et à plaider sa cause durant ses huit années de détention, puis ses deux années passées à Bruxelles.
Laurent Gbagbo est attendu le 17 juin 2021 à Abidjan. Tandis que ses partisans préparent son retour, les victimes de la crise postélectorale de 2010-2011 réclament son arrestation à sa descente d’avion.
Ragaillardi par l’annonce du retour de Laurent Gbagbo, le FPI compte bien regagner du terrain. D’autant qu’après dix ans de boycott des élections législatives, les partisans de l’ex-président ont fait leur grand retour à l’Assemblée nationale.
Après dix années de procédure, l’ancien chef d’État doit arriver dans quelques jours à Abidjan. Le point en infographies sur les modalités de son retour au pays et ses batailles judiciaires à venir.
Si la Côte d’Ivoire a finalement pris acte de la date du 17 juin pour le retour de l’ancien président, les méthodes employées par son parti ont irrité au sommet de l’État.
Si l’ancien président doit rentrer à Abidjan le 17 juin, les modalités de son retour ne sont pas encore fixées. Accueil, logement, indemnités… Jeune Afrique fait le point sur les négociations.
L’annonce a été faite ce lundi par Assoa Adou, le secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI), après plusieurs semaines de tractations avec les autorités.
Vingt ans ont passé depuis qu’il s’est fait connaître sur la scène internationale et le reggaeman ivoirien a toujours le verbe tranchant. Rencontre avec un artiste engagé qui se rêve en « éveilleur de consciences ».
Béchir Ben Yahmed, le fondateur de « Jeune Afrique » décédé le 3 mai à l’âge de 93 ans, a tissé des relations étroites avec de nombreux chefs d’État africains durant ses soixante ans de carrière.
Aucune date précise n’a été pour l’instant été arrêtée, mais les modalités concrètes du retour de l’ancien président sont actuellement discutées avec les autorités ivoiriennes, jusque dans leurs moindres détails.
Des partisans de l’ex-président Laurent Gbagbo, dont sa soeur cadette Jeannette Koudou, sont rentrés en Côte d’Ivoire après dix ans d’exil, au moment où était annoncée la libération d’une centaine de prisonniers accusés de violences liées à la présidentielle de 2020.
Le couple que formaient Laurent et Simone Gbagbo n’existe plus que sur le papier. Lui veut divorcer. Mais le caractère affirmé et l’influence politique de l’ancienne première dame ne lui facilitent pas la tâche.
Acquitté par la CPI, l’ex-chef de l’État prépare son retour au pays, sous le regard vigilant d’Alassane Ouattara… Dans quel état d’esprit est-il, où logera-t-il et, surtout, quel rôle jouera-t-il ? Les questions sont nombreuses.
L’ancien président ivoirien, définitivement acquitté par la CPI, a la possibilité de réclamer des dommages et intérêts pour la longue privation de liberté qu’il a subie. Mais la procédure est très codifiée et sans garantie de succès.
Acquitté par la CPI le 31 mars dernier, Laurent Gbagbo s’apprête à rentrer au pays. Les principaux acteurs de la politique ivoirienne ont-ils pour autant tiré les leçons du passé ?
Amadé Ouérémi a été condamné à la prison à vie pour sa participation au massacre de plusieurs centaines de personnes à Duékoué en 2011. Mais en l’absence à la barre d’autres mis en cause, le procès, tant attendu et nécessaire par les victimes, semble incomplet.
La cour d’assises de Paris a condamné les trois accusés, ivoiriens et biélorusse, à la prison à perpétuité pour avoir bombardé la ville ivoirienne et tué neuf soldats français en 2004.
Confirmé en appel le 31 mars dernier, l’acquittement de Laurent Gbagbo vient clore une liste d’échecs marquants pour la procureure de la Cour pénale internationale (CPI). De quoi éclipser les réussites de son mandat de neuf ans, qui s’achèvera le 16 juin prochain ?
Le 11 avril 2011, Laurent Gbagbo, son épouse et une quarantaine de proches étaient arrêtés par les forces fidèles à Alassane Ouattara. C’était il y a treize ans.