S’appuyant sur la toute dernière interview de Félix Houphouët-Boigny, qu’il réalisa il y a vingt-cinq ans, le journaliste et écrivain Serge Bilé nous entraîne dans les coulisses du pouvoir et retrace les premiers pas de la Côte d’Ivoire indépendante.
Acquittés, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ne sont pas tout à fait libres. Jusqu’aux conclusions finales des juges de la Cour pénale internationale (CPI), ils ne doivent pas s’éloigner trop loin du siège de la juridiction à La Haye (Pays-Bas).
Cinq mois après son acquittement, l’ancien leader des Jeunes patriotes prépare son retour. Depuis La Haye, il raconte la prison, ses relations avec Laurent Gbagbo ou Guillaume Soro, et ses nouvelles ambitions politiques.
Guillaume Soro n’en fait plus mystère. Son avenir ne se jouera pas sur les berges de la Charles River, à Harvard, aux États-Unis, où il souhaitait entreprendre un PhD en finances, mais bien sûr sur celles de la lagune Ébrié, à Abidjan.
De prime abord, les trois grands blocs qui devraient s’affronter à la présidentielle d’octobre 2020 en Côte d’Ivoire ressemblent fort à ceux qui avaient concouru en 2010. Pourtant, les dynamiques politiques ne sont plus du tout les mêmes. Décryptage.
En vue de la présidentielle d’octobre 2020, la Côte d’Ivoire doit chasser les vieux démons qui fragilisent la paix dans le pays. Seule la transparence du jeu politique permettra d’éviter de nouvelles violences postélectorales.
Charles Blé Goudé, ex-chef des Jeunes Patriotes ivoiriens, accusé de crimes contre l’humanité puis acquitté en première instance par la Cour pénale internationale, assure ne pas vouloir être candidat à l’élection présidentielle de 2020 en Côte d’Ivoire, et espère un retour au pays de Laurent Gbagbo.
Alors qu’il n’a cessé de se battre pour faire éclater la vérité dans cette affaire, Maître Jean Balan dit sa colère. Quinze ans après le bombardement du camp de Bouaké, en Côte d’Ivoire, la justice française a décidé de ne pas poursuivre Michèle Alliot-Marie, Dominique de Villepin et Michel Barnier.
Assoa Adou, secrétaire général de la dissidence du FPI restée fidèle à Laurent Gbagbo, s’est dit prêt à discuter avec le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), du président Alassane Ouattara.
Qui portera les couleurs du PDCI au scrutin de 2020 ? L’inamovible Henri Konan Bédié ou un challenger moins âgé mais d’un poids politique plus incertain ? Les atouts des uns et des autres.
Accompagné de plusieurs personnalités du parti de Laurent Gbagbo, le secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI), Assoa Adou a rencontré le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié, jeudi à Daoukro, confirmant le rapprochement entre les deux formations.
Les anciens ministres français Michèle Alliot-Marie, Dominique de Villepin et Michel Barnier ne seront pas poursuivis pour « entrave à la manifestation de la vérité » et « non-dénonciation de crime » dans l’affaire du bombardement du camp militaire français de Bouaké en 2004. La décision de la commission des requêtes de la Cour de justice de la République (CJR) n’est pas susceptible de recours.
À dix-sept mois de l’élection présidentielle de 2020, seul Guillaume Soro, l’ancien président de l’Assemblée nationale, paraît être en précampagne. En face, les trois grands partis ivoiriens – le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) d’Alassane Ouattara, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) d’Henri Konan Bédié et le Front populaire ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo entretiennent l’incertitude.
L’ex-chef d’État Laurent Gbagbo a reçu une délégation du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) d’Henri Konan Bédié en début de semaine à Bruxelles. Au menu des échanges : la mise en place d’une nouvelle plateforme de l’opposition face à Alassane Ouattara, dans la perspective de la présidentielle de 2020.
Huit ans après la chute de Laurent Gbagbo, la traditionnelle commémoration du 11 avril 2011, date de l’arrestation de l’ex-président ivoirien, se déroule sans faste à Abidjan. Son parti, le Front populaire ivoirien (FPI), est marqué par de profondes divisions.
L’important remaniement à la tête des institutions militaires et la mise à l’écart d’ex-chefs rebelles portent en partie la marque du nouveau chef d’état-major. Portrait d’un homme à poigne.
L’échec de la rencontre entre Pascal Affi N’Guessan et Laurent Gbagbo pourrait provoquer d’autres départs dans le FPI de l’ex-Premier ministre : après la démission d’Agnès Monnet, les noms de Konaté Navigué et de Diabaté Beh sont notamment évoqués.
Charles Blé Goudé, l’ex-chef du mouvement des Jeunes Patriotes, acquitté en première instance par la Cour pénale internationale (CPI) mais toujours en liberté conditionnelle, a appelé les Ivoiriens à oublier toute « vengeance » ou « revanche » après la crise électorale de 2010-2011.
La rencontre avortée entre Pascal Affi Nguessan et Laurent Gbagbo, qui devait se tenir la semaine dernière à Bruxelles, provoque des remous au sein du FPI. Candidat déclaré à l’investiture du parti pour la présidentielle de 2020, l’ex-Premier ministre de Gbagbo s’en trouve fortement fragilisé.
Prévue jeudi, la rencontre entre l’ancien président Laurent Gbagbo et son ancien premier ministre Pascal Affi N’Guessan, destinée à résoudre la crise au sein de leur parti commun, le Front populaire ivoirien (FPI), n’a finalement pas eu lieu. En cause : un préalable de dernière minute, soulevé par le camp Gbagbo.
Ensemble, Laurent et Simone Gbagbo ont affronté bien des épreuves. Si leur couple est mort depuis longtemps, c’est leur connivence politique qui désormais bat de l’aile. Mais peuvent-ils vraiment rompre définitivement ? Enquête.
L’influence de Nadiani Bamba dans les cercles du pouvoir a grandi au fil des années, avec la bienveillance de Laurent Gbagbo. Discrète au début de leur relation, celle que l’on surnomme « Nady » a été le premier soutien du chef de l’État pendant ses années de détention à la CPI.
Comme Damana Pickass, vice-président du Front populaire ivoirien (FPI), une dizaine de cadres du parti de l’ancien président ont choisi de rester au Ghana, estimant que les conditions de leur retour n’étaient pas encore réunies.
Depuis leur libération sous condition par la CPI, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ont chacun reçu la visite de proches. Si le premier séjourne temporairement en Belgique, le second attend toujours à La Haye, dans un hôtel cinq étoiles, qu’un pays accepte de l’accueillir.
Les trois hommes forts qui polarisent la vie politique ivoirienne depuis le début des années 1990 – l’actuel président Alassane Ouattara et ses deux prédécesseurs Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo – pourraient être candidats à l’élection présidentielle de 2020. Une perspective bien peu réjouissante.
Depuis le début du procès de Gbagbo à La Haye, deux avocats se sont affrontés dans le prétoire de la Cour pénale internationale. Retour sur huit ans d’un combat acharné entre Me Emmanuel Altit, qui a défendu Laurent Gbagbo, et Me Jean-Paul Benoît, avocat de l’État ivoirien, qui est également l’avocat personnel d’Alassane Ouattara.
L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) de crimes contre l’humanité, bénéficie d’une liberté conditionnelle en Belgique, a annoncé la CPI mardi soir.
Nul ne sait avec certitude si le chef de l’État sera candidat à sa propre succession en 2020, mais la réussite de son camp est désormais inexorablement liée à celle du nouveau parti unifié.
La Belgique a dit samedi avoir « accepté d’accueillir » l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) de crimes contre l’humanité commis en 2010 et 2011 lors de violences post-électorales en Côte d’Ivoire et libéré vendredi sous conditions.
Acquittés de crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale le 15 janvier, l’ancien chef d’État ivoirien et son ancien ministre sont toujours prisonniers. Vendredi, ils ont à nouveau rendez-vous avec les juges de la Cour pour tenter d’obtenir la fin de leur détention, suite à l’appel du Procureur.