Les nouvelles technologies sont-elles la garantie de résultats incontestables lors des élections ? De nombreux pays ont tenté l’expérience. Mais les machines, hélas ! ne peuvent pas tout.
L’opposition ne veut plus entendre parler de lui, mais il demeure à la tête de la Commission électorale indépendante. Et aura la charge des scrutins prévus cette année.
Les condamnations récentes de plusieurs proches de l’ancien président Laurent Gbagbo, et le procès de celui-ci toujours en cours devant la Cour pénale internationale, n’ont pas encore permis à toutes les victimes de la crise ivoirienne de bénéficier d’une justice « équitable » et « impartiale ».
Alors que s’approchent les élections municipales et régionales, dont les dates n’ont pas encore été fixées, le parti de Laurent Gbagbo souhaite une grande concertation avec le gouvernement. La frange du FPI dirigée par Aboudramane Sangaré n’exclut pas de participer aux prochains scrutins.
Nommé il y a un an par le président Ouattara, le chef d’état-major veut faire rentrer les militaires dans le rang. Une mission particulièrement délicate…
Le verdict est tombé tard dans la nuit du jeudi : Moïse Lida Kouassi, ex-ministre de la Défense de Laurent Gbagbo, et trois autres co-accusés, tous des anciens militaires ayant servi dans l’armée restée fidèle à l’ancien pouvoir, lors de la crise post-électorale de décembre 2010 à avril 2011, ont été condamnés à quinze ans de prison ferme.
L’ex-chef de l’État ivoirien Laurent Gbagbo et trois de ses ex-ministres, dont son ancien Premier ministre Gilbert Aké N’Gbo, ont été condamnés jeudi à 20 ans de prison et 329 milliards FCFA d’amende, dans l’affaire du « braquage » de l’Agence nationale de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pendant la crise post-électorale ivoirienne.
Au deuxième jour de son procès en assises, mardi, Moïse Lida Kouassi, ancien ministre de la Défense de Laurent Gbagbo et ponte du Front populaire ivoirien (FPI) a dit sa part de vérité devant la cour. Morceaux choisis.
Le procès aux assises du commandant Jean-Noël Abéhi et de onze co-accusés, poursuivis notamment pour « complot contre l’autorité de l’État » a livré son verdict tard dans la nuit de jeudi. L’ex-homme fort du dispositif sécuritaire de Laurent Gbagbo lors de la crise postélectorale de 2011 et trois de ses co-accusés ont écopé de dix ans de prison ferme.
Ancien commandant proche de Laurent Gbagbo, Jean-Noël Abéhi est poursuivi notamment pour « complot contre l’État ». Lors de sa première journée d’audition, lundi au tribunal d’Abidjan, l’ancien militaire soupçonné d’avoir fomenté une tentative de coup d’État a affirmé avoir au contraire voulu protéger Alassane Ouattara.
La condamnation d’Hubert Oulaye, mardi 26 décembre, a fait resurgir les polémiques autour de la neutralité de la justice ivoirienne, accusée par certains d’être à la solde du pouvoir politique. Ces dernières années, plusieurs procès d’assises ont vu comparaître des personnalités politiques de premier plan. Souvent très attendus, ils ont régulièrement alimenté la polémique.
Le procès de l’ex-ministre de la Fonction publique de Laurent Gbagbo, jugé pour « complicité d’assassinat » depuis le 18 décembre, s’est achevé ce mardi par une condamnation à vingt ans de prison ferme. Ses avocats ont annoncé avoir formé un pourvoi en cassation.
À mi-parcours du second quinquennat, la course pour la présidentielle de 2020 est déjà lancée, qui fait naître rivalités et tensions jusqu’au plus haut sommet de l’État.
En Côte d’Ivoire, deux camps s’opposent sur l’affaire Laurent Gbagbo. D’un côté, certains pensent qu’il faut libérer l’ex-président ivoirien, alors que d’autres estiment que sa place est à la prison de Cour pénale internationale à la Haye.
Georges Armand Ouégnin, président d’Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS) et ancien ministre de Laurent Gbagbo, est également allié avec la faction du Front populaire ivoirien (FPI) menée par Aboudramane Sangaré.
L’année 2017 en Côte d’Ivoire a été marquée par une succession de mutineries dévastatrices et révélatrices des maux qui minent la défense. Arthur Banga, historien, enseignant-chercheur à l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan donne une série de solutions afin d’améliorer le fonctionnement et l’efficacité des forces de sécurité ivoirienne.
La juge d’instruction française Sabine Kheris voudrait interroger les dix anciens comzones accusés d’avoir enlevé, séquestré et traité de manière dégradante Michel Gbagbo.
Le procès pour « complicité d’assassinat » d’Hubert Oulaye, ancien ministre de Laurent Gbagbo, qui s’est ouvert hier se poursuit ce mardi. Au cœur du dossier : une embuscade meurtrière menée en 2012 par des miliciens et des mercenaires libériens qui a coûté la vie à sept Casque bleus, un soldat ivoirien et au moins huit civils.
Les quotidiens « La Voie Originale » et « LG Infos » ont été sanctionnés par le Conseil national de la presse pour avoir évoqué l’existence de « prisonniers politiques » en Côte d’Ivoire.
Le procès d’Hubert Oulaye, ancien ministre de la Fonction publique de Laurent Gbagbo, pour « complicité d’assassinat », s’ouvre mercredi à Abidjan. Plusieurs autres personnalités pro-Gbagbo doivent également être jugées dans les semaines qui viennent.
Représentant de la frange « dure » du Front populaire ivoirien (FPI), tout entier dévoué à l’ancien président Laurent Gbagbo actuellement jugé par la Cour pénale internationale, Boubakar Koné martèle son opposition à Alassane Ouattara et évoque les débats internes au FPI.
Chargée de l’enquête française sur le bombardement de Bouaké, qui fit 10 morts et 33 blessés en novembre 2004, la juge d’instruction Sabine Khéris a clos fin septembre l’instruction ouverte il y a douze ans.
Près de cinquante ans après leur rencontre, Aboudramane Sangaré reste fidèle à l’ex-président. Leader de la branche la plus radicale du FPI, il refuse de voir le parti tourner la page.
C’est l’une des questions que tout le monde se pose en Côte d’Ivoire et sur laquelle experts et observateurs ne parviennent pas à s’entendre : que pèse vraiment Guillaume Soro, militairement parlant ?
Le général Firmin Detoh Letoh, ex-commandant des Forces terrestres de l’armée fidèle, est actuellement entendu comme témoin à la barre de la Cour pénale internationale, dans le cadre du procès de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé. Au troisième jour, il a notamment affirmé n’avoir rien à voir avec la répression sanglante de la marche des femmes, à Abobo en mars 2011.
Au deuxième jour de son témoignage au procès de Laurent Gbagbo et de son bras droit Charles Blé Goudé, à la Cour pénale internationale (CPI), ce mercredi 8 novembre 2017, le général Firmin Detoh Letoh, ex-commandant des Forces terrestres, est revenu sur le bombardement d’un marché et la répression d’une manifestation de femmes favorables à Alassane Ouattara à Abobo, une commune d’Abidjan, ainsi que sur le rôle de Charles Blé Goudé et du commandant Jean-Noël Abéhi.
Au premier jour de son témoignage au procès de Laurent Gbagbo et de son bras droit Charles Blé Goudé, à la Cour pénale internationale (CPI), ce mardi 7 novembre 2017, le général Firmin Detoh Letoh est revenu sur son rôle lors de la crise postélectorale, sur les instructions données par l’ex-chef d’État et sur ses relations avec le général Philippe Mangou, ex-chef d’état-major des armées.
Firmin Detho Letoh, 61 ans, est le cinquième général ivoirien ayant occupé un poste important dans le dispositif sécuritaire sous Laurent Gbagbo appelé à témoigner, ce mardi 7 novembre 2017, dans le procès de celui-ci et de son bras droit Charles Blé Goudé, à la Cour pénale internationale (CPI).