Témoin de l’histoire de la Côte d’Ivoire, l’hôtel voulu par Félix Houphouët-Boigny en a aussi subi les soubresauts, demeurant à sa manière un centre de pouvoir.
La libération de Simone Gbagbo et le divorce entre le RDR et le PDCI ont rebattu les cartes. Revoici les grands partis et leurs leaders face à face, tous décidés à l’emporter mais incapables de le faire seuls… La présidentielle de 2020 en Côte d’Ivoire s’annonce plus incertaine que jamais.
À quoi ressemblera le paysage politique ivoirien à l’aube de la présidentielle d’octobre 2020 ? En annonçant le 9 août que le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) se retirait du processus de création du parti unifié, Henri Konan Bédié a plongé le pays dans l’incertitude.
Laurent Gbagbo ne pourra pas bénéficier de l’amnistie, le projet de mémorial Thomas-Sankara progresse, Henri Konan Bédié tient à la réforme de la Commission électorale… Chaque semaine, Jeune Afrique vous rend compte de l’activité des contre-pouvoirs africains.
Le PDG de la Satram, Mustapha Aziz est au cœur d’un imbroglio judiciaire mêlant héritage, abus de faiblesse et conflits familiaux. Mais qui est vraiment ce septuagénaire dont l’ombre continue de planer sur nombre de palais présidentiels du continent ? Portrait exclusif.
Lorsque Mustapha Aziz obtient, en 2004, la preuve de vie de Georges Malbrunot et Christian Chesnot, enlevés en Irak, il imagine aussitôt un plan utilisant ses contacts en Côte d’Ivoire.
La publication des listes de candidats aux élections locales du PDCI et du RHDP a étalé au grand jour la confusion qui règne au sein des directions des principaux partis ivoiriens.
L’ex-Première dame ivoirienne, Simone Gbagbo, libérée mercredi à Abidjan, va engager une procédure « en annulation » devant la Cour pénale internationale, qui la poursuit pour « crimes contre l’humanité », a annoncé vendredi son avocat.
Amnistiés lundi par le président ivoirien, Simone Gbagbo, Assoa Adou, Lida Kouassi et Souleymane Kamaraté Konaté, dit Soul to Soul, ont retrouvé la liberté ce mercredi. Mais les 800 autres personnes qui bénéficient de cette mesure d’amnistie sont moins connus.
L’ancienne Première dame ivoirienne, arrêtée en avril 2011 avec son époux Laurent Gbagbo, a été libérée mercredi après avoir bénéficié d’une amnistie décidée par le président Alassane Ouattara. Retour en une infographie sur les principales dates de ces sept années de procédures.
L’ex-président de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, a exhorté les juges de la CPI à prononcer son acquittement et à le libérer, arguant que le procureur n’avait pas pu prouver les accusations de crimes contre l’humanité.
Longtemps sulfureux, les anciens comzones sont devenus des piliers de l’armée ivoirienne. Mais la présidentielle approche, et les rivalités politiques s’aiguisent. Resteront-ils dans le rang ?
Quatorze ans après le bombardement meurtrier de la base militaire française de Bouaké par deux avions de l’armée ivoirienne, en 2004, le parquet de Paris vient de rendre son réquisitoire.
Alors que la Cour pénale internationale vient de les autoriser à plaider le non-lieu, les défenseurs de l’ex-président ivoirien espèrent que le procès de Laurent Gbagbo suivra le même destin que celui de l’ancien vice-président congolais.
Selon la défense de Justin Koné Katinan, ce mandat d’arrêt international émis par la Côte d’Ivoire le 28 mars, et que JA a pu consulter, n’a pas encore été notifié au porte-parole de Laurent Gbagbo par la justice du Ghana, où il vit en exil.
La récente élection de l’opposant Julius Maada Bio en Sierra Leone, ou celle de George Weah au Liberia, montre une dynamique qui anime l’Afrique de l’Ouest depuis dix ans : ces pays ont presque tous connu une alternance au sommet de l’État. Cinq grandes raisons expliquent la débâcle des « sortants ».
À quelques mois des élections locales et à deux ans de la présidentielle, les grands partis se disputent un électorat de taille : les 800 000 producteurs de café et de cacao.
Le 11 avril 2011 marque la fin officielle de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire. Sept ans après, « les victimes demeurent dans l’attente de l’ouverture des procédures », estime Yacouba Doumbia, président du conseil d’administration du Mouvement ivoirien des droits de l’homme (MIDH).
A l’inverse des autres personnes interpelées le 22 mars lors de la marche d’Ensemble pour la démocratie, le président du comité d’organisation n’a pas été remis en liberté. Il lui serait reproché d’avoir financé des actions de « déstabilisation » en 2013.
L’icône ivoirienne du reggae, Tiken Jah Fakoly, qui se présente comme le porte-voix de la population, est prêt à « peser sur l’actualité politique » en Côte d’Ivoire. Inquiétudes de la société civile, mesures d’Alassane Outtara, libération de Laurent Gbagbo… L’artiste répond à JA et à ses détracteurs.
Un an après son éviction du gouvernement, l’ex-ministre ivoirien Jean-Louis Billon se verrait bien au sommet de l’État. Reste à savoir si l’homme le plus riche de la Côte d’Ivoire peut s’offrir une place parmi les favoris.
Les nouvelles technologies sont-elles la garantie de résultats incontestables lors des élections ? De nombreux pays ont tenté l’expérience. Mais les machines, hélas ! ne peuvent pas tout.
L’opposition ne veut plus entendre parler de lui, mais il demeure à la tête de la Commission électorale indépendante. Et aura la charge des scrutins prévus cette année.
Les condamnations récentes de plusieurs proches de l’ancien président Laurent Gbagbo, et le procès de celui-ci toujours en cours devant la Cour pénale internationale, n’ont pas encore permis à toutes les victimes de la crise ivoirienne de bénéficier d’une justice « équitable » et « impartiale ».