Depuis dix ans, Ange Rodrigue Dadjé défend les caciques de l’ancien régime, affichant sa complicité avec l’ex-première dame. Portrait d’un avocat militant qui collectionne les affaires sulfureuses.
Il est à la « génération consciente » (copyright Claudy Siar) africaine francophone ce que Che Guevara fut et demeure pour beaucoup de jeunes Latino-Américains : un mythe.
De nouveaux documents publiés par Mediapart semblent révéler que le transfert à La Haye de l’ancien président ivoirien est le fruit de collusions politiques entre le procureur de la CPI et des diplomates français et onusiens. Joseph Bemba, spécialiste du droit international, nous livre son analyse de ce rebondissement.
Le général Philippe Mangou, ex-chef d’état-major des armées ivoiriennes lors de la crise post-électorale, s’est à nouveau exprimé à La Haye mercredi 4 octobre, 8e jour de son témoignage devant la CPI dans le cadre du procès de Laurent Gbagbo et de son bras droit Charles Blé Goudé.
Le général Philippe Mangou, ex-chef d’état-major des armées ivoiriennes lors de la crise post-électorale, s’est exprimé mardi devant la CPI au sujet des munitions entreposées à la présidence et de l’armement dont disposaient le Cecos et la Garde républicaine.
L’ancien chef d’état-major de l’armée ivoirienne témoigne à charge, depuis le 25 septembre, devant la Cour pénale internationale au procès son ancien mentor, Laurent Gbagbo.
Longtemps en retrait de la politique, Michel Gbagbo, fils de l’ancien président ivoirien, n’a découvert le pouvoir de son nom qu’à sa sortie de prison, en 2013. Depuis, il s’est fait une place au FPI et se verrait bien député.
Entendu par la Cour pénale internationale dans le cadre du procès de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, le général Philippe Mangou, ancien chef d’état-major des armées du président Gbagbo, est soumis depuis ce lundi 2 octobre aux questions de la défense. Hier, il a livré sa part de vérité sur les journées chaotiques d’avril 2011.
C’est la surprenante déclaration qu’a livré l’ancien chef d’état-major de Laurent Gbagbo à la barre de la Cour pénale internationale, ce lundi 2 octobre. Interrogé par la défense de l’ancien président ivoirien le général Philippe Mangou est revenu dans le détail sur le financement de cette milice d’anciens rebelles qui combattaient les forces pro-Gbagbo pendant la crise post-électorale.
Depuis un demi-siècle, la cellule africaine de l’Élysée alimente tous les fantasmes, tant il lui est arrivé d’emprunter des chemins tortueux. Fait-elle toujours la pluie et le beau temps sur le continent ?
C’est sur le perron de la présidence ivoirienne que le ministre d’ l’Intérieur et de la Sécurité a lancé ces accusations. Sidiki Diakité a même cité les noms de deux proches de l’ancien président ivoirien, qu’il accuse de financer et armer des anciens militaires depuis le Ghana où ils ont trouvé refuge.
Après avoir été de grands rivaux, Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié étaient les meilleurs alliés de la dernière décennie à Abidjan. Course au pouvoir et ambitions vont-elles sonner le glas de leur union ? Les tensions entre les deux chefs inquiètent.
Le 17 novembre 2005, un an après les faits, la DGSE diffusait une longue note confidentielle émettant les différentes hypothèses relatives au drame de Bouaké.
10 morts, 38 blessés. Le 6 novembre 2004, deux avions Sukoi de l’armée ivoirienne bombardaient le camp français de la force Licorne. Jeune Afrique revient sur le déroulement des faits en vidéo, minute par minute.
Après plusieurs années de crise, le Front populaire ivoirien (FPI) va-t-il retrouver la paix ? Récemment, Laurent Gbagbo, son fondateur, détenu à la CPI, a chargé l’un de ses visiteurs assidus, Emmanuel Auguste Ackah, ex-ambassadeur de Côte d’Ivoire au Ghana, de transmettre un message à Pascal Affi N’Guessan, président de l’une des deux tendances du parti.
Après avoir déposé à l’Assemblée nationale un projet de loi d’amnistie pour tous les acteurs de la crise postélectorale, Evariste Méambly, député indépendant et président du groupe parlementaire Agir pour le peuple, a rendu visite à Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ce lundi à La Haye. Il explique sa démarque à Jeune Afrique.
En rangs serrés contre la révision constitutionnelle, dispersés lors des législatives, les leaders de l’opposition ivoirienne changent de stratégie. Objectif : enfin peser sur les débats.
Le 6 novembre 2004, deux avions Sukoi de l’armée ivoirienne bombardaient le camp français de la force Licorne. Bilan : 10 morts et 38 blessés. Jeune Afrique livre le récit des événements à partir de documents inédits.
En vue d’une réconciliation nationale, l’actuel président de l’Assemblée nationale ivoirienne et ex-chef de la rébellion Guillaume Soro a demandé jeudi « pardon aux Ivoiriens » et à l’ex-président Laurent Gbagbo.
La Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) a décidé mercredi 19 juillet que l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo resterait en détention. Mais le juge d’appel a cependant demandé un réexamen de sa demande de liberté conditionnelle. Aucune date n’a été pour l’heure été fixée.
L’ancien ministre ivoirien des Affaires étrangères, Albert Toikeusse Mabri, est fermement décidé à être le candidat des houphouétistes lors de la prochaine présidentielle, en 2020. Il plaide également pour des amnisties en faveur de Simone et de Laurent Gbagbo.
Guillaume Soro, président de l’assemblée nationale ivoirienne et Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, mouvance présidentielle) se sont entretenus ce dimanche 02 juillet 2017, à Paris. Une rencontre programmée pour tenter d’aplanir les quiproquos des dernières semaines.
Pour la seconde fois en un mois, un détenu incarcéré pour des délits liés à la crise postélectorale de 2010-2011, à la Maca, la prison d’Abidjan, est mort ce jeudi. Un décès confirmé par le ministère ivoirien de la Justice.
Le procès de Michel Gbagbo pour « divulgation de fausses nouvelles » a été reporté à la semaine prochaine, a annoncé le procureur vendredi 23 juin à Abidjan. Dans une interview accordée en mai 2016 à Koaci.com, le fils de l’ex-président ivoirien avait évoqué la disparition de prisonniers politiques en Côte d’Ivoire.
La star ivoirienne du reggae Alpha Blondy a appelé mercredi à « une amnistie générale » et à la libération de tous les prisonniers détenus dans le cadre de la crise post-électorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire, en estimant que le pays vit un « traumatisme ».
Après la découverte d’une cache d’armes chez l’un de ses proches, Guillaume Soro se retrouve une nouvelle fois dans la tourmente. Face aux soupçons, l’entourage du président de l’Assemblée nationale dénonce une manipulation orchestrée par ses rivaux.
Hubert Oulaye, ex-ministre ivoirien de la Fonction publique sous Laurent Gbagbo, a bénéficié d’une mesure de liberté provisoire après deux ans de détention pour « assassinat et complicité d’assassinat », ont annoncé mercredi son avocat et le procureur d’Abidjan.
Cagoule sur la tête, arme à la main, prêts à défier le pouvoir en place, ils ont conservé les réflexes des rebelles qu’ils ont été. Depuis 2014, ils se sont mutinés à trois reprises, fragilisant chaque fois un peu plus le pays.