Après une longue période de brouille, l’ex-Premier ministre ivoirien, Charles Konan Banny, est rentré dans le rang de l’ancien parti unique. Et a désormais un seul objectif : lui permettre de reconquérir le pouvoir.
Libérée à titre provisoire ce jeudi 4 mai par la justice ivoirienne, Antoinette Rouissa Meho avait été arrêtée en août 2016 et inculpée pour atteinte à la sûreté de l’État.
Laurent et Simone Gbagbo ont convoité le pouvoir, l’ont conquis, avant de le perdre brutalement. Que reste-t-il de ce tandem qui présida, avec ses hauts et ses bas, aux destinées de la Côte d’Ivoire pendant une décennie ? Du fond de leurs geôles, nourrissent-ils encore des desseins politiques ?
L’ancien chef de l’État ivoirien, aujourd’hui jugé devant la CPI, possédait une maison dans son village natal de Mama. Si le temps fait son oeuvre sur les murs, les soutiens de l’ex-président, eux, résistent aux intempéries.
« Ensemble pour la démocratie et la souveraineté », plateforme politique réunissant les partisans de Laurent Gbagbo, a été lancée jeudi 20 avril à Abidjan.
L’ex-première dame ivoirienne, jugée pour crime contre l’humanité, a été acquittée le 28 mars. Elle reste néanmoins en prison, où elle purge une peine de vingt ans pour d’autres faits liés à la crise postélectorale de 2011. Retour sur six années de procédure.
Plusieurs associations parties civiles au procès ne cachent pas leur désarroi au lendemain de l’acquittement de Simone Gbagbo, qui était poursuivie pour crime contre l’Humanité et crime de guerre. Face à une justice ivoirienne jugée partiale, certaines organisations en appellent à la Cour pénale Internationale (CPI).
Les avocats des parties civiles ont estimé, au cours de leurs plaidoiries finales du procès de Simone Gbagbo pour crime contre l’Humanité, que l’ex-première dame était coupable, l’accusant d’avoir été « plus calife que le calife » lors de la crise ivoirienne. Le procureur doit prononcer son réquisitoire ce mardi.
Les avocats commis d’office de l’ex-première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo, jugée à Abidjan pour crimes contre l’humanité, n’assisteront pas à la phase finale du procès prévue à partir de lundi, ont-ils annoncé, réclamant une nouvelle fois une reprise totale du procès.
Un vieil ami de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo vient de disparaître. Membre du Parti socialiste français (PS), Henri Emmanuelli est mort ce mardi 21 mars, à l’âge de 71 ans.
De sa cellule, Laurent Gbagbo scrute la classe politique française. Avec le décès d’un ancien président de l’Assemblée nationale, il perd son « jumeau blanc ». Peut-être se console-t-il avec les propos attribués à un candidat à la magistrature suprême…
Les familles des sept femmes tuées par balles en mars 2011, en pleine crise post-électorale en Côte d’Ivoire, lors d’une manifestation demandant le départ du président d’alors Laurent Gbagbo, ont réclamé justice vendredi lors d’une cérémonie.
L’ancien chef de la garde républicaine ivoirienne est jugé, en même temps que dix autres personnes, pour sa participation présumée à l’enlèvement et au meurtre en 2011 de quatre personnes dans cet hôtel de la capitale ivoirienne. Mercredi au tribunal, il a nié toute implication.
En 2015, deux importants comzones, Chérif Ousmane, dit Papa Guépard, et Losseni Fofana, dit Loss, ont été inculpés par la justice ivoirienne pour des faits commis pendant la crise post-électorale (ce qui ne les a pas empêchés de rester en poste).
On l’avait dit fini, condamné au silence et à la disgrâce alors qu’il avait été l’un des maîtres du Nord. Mais le controversé Issiaka Ouattara n’est pas homme à se laisser oublier. Nommé fin janvier à la tête de la Garde républicaine, il est redevenu l’un des piliers de l’armée.
Yahya Jammeh est désormais en exil à Malabo, en Guinée équatoriale. Villa tout confort et bolides de luxe devrait lui assurer une paisible retraite. Mais tous les chefs d’État africains battus dans les urnes ont-ils choisi la même voie ?
Le procès des auteurs présumés de l’enlèvement de quatre expatriés, en avril 2011, débute ce mardi 31 janvier. Les militaires impliqués devront s’expliquer sur cette affaire jamais élucidée.
Il n’a fallu que quelques heures, début janvier, à des soldats mécontents pour obtenir gain de cause. Quelques heures pendant lesquelles le pays entier a tremblé et qui ont mis en évidence les divisions profondes de l’armée. Tout comme l’urgence de la réformer.
Pascal Affi N’Guessan, chef du parti créé par Laurent Gbagbo, a déclaré lundi qu’il n’avait jamais dit que l’image de l’ex-président ivoirien constituait un « handicap » pour le Front populaire ivoirien (FPI), dénonçant la déformation de ses propos.
Forte de ses expériences au Liberia et en Sierra Leone, la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest aborde la question ivoirienne en 2002, puis lors de la crise postélectorale en 2010.
Le procès de Simone Gbagbo, l’ex-première dame de Côte d’Ivoire, jugée pour crimes contre l’humanité, a été de nouveau suspendu ce lundi. Comme la semaine dernière, aucun des témoins que la défense a demandé à entendre ne s’est présenté.
L’ex-première dame de Côte d’Ivoire a refusé mardi de comparaître à son procès à Abidjan pour crimes contre l’humanité, suivant ainsi le conseil de ses avocats. Ces derniers avaient déjà annoncé lundi qu’ils suspendaient leur participation en raison de l’impossibilité selon eux de faire témoigner certaines personnalités comme Guillaume Soro ou Jeannot Kouadio Ahoussou.
La Voie Originale et Aujourd’hui, deux quotidiens connus pour leurs positions pro-Gbagbo, ont été suspendus ce vendredi pour quinze parutions par le Conseil national de la presse (CNP), alors que s’ouvre samedi la campagne du référendum constitutionnel.
Comme à son habitude avant chaque grande décision, Alassane Ouattara a pris soin de consulter Henri Konan Bédié sur son projet de nouvelle Constitution. S’ils apparaissent aujourd’hui comme de véritables alliés politiques, les deux hommes n’ont pas toujours été en aussi bons termes. Retour sur un quart de siècle de relations tumultueuses.
Dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002, une tentative de coup d’État éclate en Côte d’Ivoire, provoquant la scission du pays en deux zones géographiques. Les héritiers d’Houphouët-Boigny ouvrent une crise qui mettra près de 10 ans à se refermer.
Scindé en deux franges, le Front populaire ivoirien (FPI) est à la croisée des chemins. Mais le parti de Pascal Affi N’Guessan parviendra-t-il a surmonter ses divisions avant les élections législatives de novembre ?