Le procès de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et de l’ex-chef de milice Charles Blé Goudé, accusés de crimes contre l’humanité lors de la crise postélectorale de 2010-2011, s’ouvrira le 10 novembre, a annoncé jeudi la Cour pénale internationale.
Appréhendés lundi, trois cadres du FPI ont été placés en détention mardi. Ils sont poursuivis pour atteinte à l’ordre public et complicité d’assassinat, entre autres.
À Abidjan, trois cadres du FPI, le parti fondé par Laurent Gbagbo, ont été interpellés lundi par la police. Ces arrestations surviennent alors que deux clans s’affrontent en son sein pour la présidence du parti.
L’ex-chef de l’État ivoirien Laurent Gbagbo, détenu par la Cour pénale internationale, a été déclaré jeudi « président » de son parti par un millier de militants, une démarche jugée sans « aucune valeur » par la direction de cette formation en pleine crise.
Il y a quatre ans, le 11 avril 2011, Laurent Gbagbo était arrêté à Abidjan. Aujourd’hui, son parti, le FPI, est au bord de l’implosion. Pris dans une guerre de leadership, les barons de l’ancien régime ont choisi leur camp. D’un côté, les partisans de Pascal Affi N’Guessan ; de l’autre, ceux d’Abou Drahamane Sangaré.
Au Front populaire ivoirien, on dialogue à coup de plaintes devant les tribunaux et par communiqués interposés. Les héritiers de l’ancien président se déchirent à l’approche de l’élection, et lui assiste, impuissant, à l’implosion de son parti.
La première phase du procès des 83 accusés pro-Gbagbo poursuivis pour « atteinte à la sûreté de l’État » devant la Cour d’assises d’Abidjan s’est achevée lundi par la comparution très attendue de Simone Gbagbo, l’ancienne première dame ivoirienne. Retour sur les déclarations importantes d’un événement historique.
Les funérailles de la mère de Laurent Gbagbo, Marguerite Gado, décédée le 15 octobre, ont lieu, enfin,vendredi et samedi. Elles se dérouleront dans un contexte de crise au Front populaire ivoirien (FPI).
Qui sera président du Burkina Faso dans un an ? La chute de Blaise Compaoré aura-t-elle un effet au Togo ? Quel sera l’impact de Boko Haram sur le vote des Nigérians ? Qui affrontera Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire ? 2015, année d’espoir, année à risque.
La candidature de Laurent Gbagbo à la présidence du Front populaire ivoirien (FPI) a été déclarée irrecevable lundi par la justice ivoirienne. Le camp de l’ancien président de la Côte d’Ivoire devrait faire appel.
Le comité de contrôle du Front populaire ivoirien (FPI) a validé mercredi la candidature de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo à la présidence du parti, a appris « Jeune Afrique ». Le recours déposé par le camp de Pascal Affi N’Guessan, lui aussi candidat, est par conséquent rejeté.
Trois anciens ministres de Laurent Gbagbo, Hubert Oulaye, Odette Sauyet et Assoa Adou, ont regagné la Côte d’Ivoire lundi avec d’autres cadres de l’ancien régime, mettant fin à un exil de quatre ans au Ghana.
Alors que la liste définitive des candidats à la présidence du Front populaire ivoirien (FPI) doit être validée d’ici au 26 novembre, le duel entre l’actuel chef du FPI, Pascal Affi N’Guessan, et Laurent Gbagbo s’annonce explosif. Le fils de l’ancien président ivoirien, Michel Gbagbo, explique à J.A. pourquoi il défend la candidature de son père.
La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé lundi que le procès de Laurent Gbagbo débuterait le 7 juillet à La Haye. L’ancien président ivoirien est jugé pour quatre charges de crimes contre l’humanité.
Pascal Affi N’guessan, le président du Front populaire ivoirien (FPI), a déposé mercredi sa candidature à sa propre succession. La semaine dernière, des partisans de Laurent Gbagbo avaient fait de même au nom de l’ancien président. Verdict entre le 11 et le 13 décembre, lors du 4e Congrès du FPI, à Abidjan.
La chambre de première instance de la Cour pénale internationale (CPI) a rendu sa décision, mercredi : Laurent Gbagbo ne sera pas autorisé à assister aux funérailles de sa mère en Côte d’Ivoire. Une décision attendue.
Elle n’aura survécu que trois jours à son retour d’exil. Rentrée dimanche du Ghana, la mère de Laurent Gbagbo s’est éteinte mercredi soir. Elle était âgée de plus de 90 ans.
Le parti de l’ex-président Laurent Gbagbo a décidé samedi de « se retirer » de la nouvelle commission électorale chargée d’organiser la présidentielle de 2015 en Côte d’Ivoire, dénonçant la « grande responsabilité » du président de cet organisme dans la crise postélectorale de 2010.
La Cour pénale internationale a confirmé jeudi de manière définitive qu’elle jugera l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo pour crimes contre l’humanité. La date d’ouverture du futur procès n’a pas encore été déterminée.
Dans un livre en librairie ce 26 juin, « Pour la vérité et la justice », cosigné avec le journaliste François Mattei, Laurent Gbagbo écrit son histoire politique de la crise ivoirienne, depuis sa cellule de Scheveningen, près de La Haye. Se sentant trahi, se dressant volontiers en martyr de l’indépendance africaine vis-à-vis de la « Françafrique », l’ancien chef de l’État ivoirien règle également ses comptes avec Alassane Ouattara, Guillaume Soro et, bien sûr, Nicolas Sarkozy.
Le 12 juin, la chambre préliminaire de la CPI a tranché : le procès de l’ancien président ivoirien, accusé de quatre chefs de crimes contre l’humanité, peut s’ouvrir. Une décision lourde de sens, mais qui a divisé les juges.
La Cour pénale internationale (CPI) a estimé jeudi que les accusations développées contre Laurent Gbagbo par la procureure Fatou Bensouda et par son prédécesseur Luis Moreno Campo, étaient suffisamment étayées pour que ce dernier soit jugé. Pour son avocat, Me Emmanuel Altit, le procès de l’ancien président ivoirien permettra « à la vérité d’éclater ».
Les juges de la Cour pénale internationale ont confirmé, à la majorité, les quatre charges de crimes contre l’humanité pesant contre l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo.
Le célèbre humoriste ivoirien Adama Dahico présente vendredi soir son nouveau spectacle, “Adama Dahico, du CP1 à la CPI”, au festival Ciné droit libre à Ouagadougou, où Jeune Afrique l’a rencontré. Interview.
Charles Blé Goudé, un proche de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, rejoint samedi son mentor à la Cour pénale internationale (CPI), qui l’accuse, comme son aîné, de crimes contre l’humanité.
Lundi 11 novembre, la Cour pénale internationale (CPI) a rejeté la demande de mise en liberté provisoire de Laurent Gbagbo. Pourtant, ils sont de plus en plus nombreux à espérer que l’ancien président ivoirien sera bientôt autorisé à quitter La Haye. Il y a quelques mois encore, cela paraissait impensable.