Plusieurs fois ministre entre 2001 et 2004, sous Abdoulaye Wade, puis Premier ministre et président de l’Assemblée nationale, Macky Sall passe dans l’opposition en 2008 en créant l’Alliance pour la République. Il est élu président du Sénégal en 2012, puis réélu en 2019 pour un quinquennat, la Constitution ayant été modifiée en ce sens. Mais cette réforme nourrit au Sénégal une vive polémique sur la possibilité d’un troisième mandat consécutif du chef de l’État à l’occasion de la présidentielle de 2024.
Son second mandat est d’ailleurs marqué par la montée en puissance de l’opposition à travers la figure d’Ousmane Sonko, arrivé troisième lors de la présidentielle de 2019 (15 % des voix). Les démêlés judiciaires du maire de Ziguinchor – que ses partisans qualifient de machination orchestrée par le pouvoir – ont suscité au moins deux manifestations violemment réprimées, en mars 2021 (14 morts) et en juin 2023 (15 morts). Rivalités politique et ethnique, personnalité, parcours… Tout oppose les deux hommes, qui ne s’affronteront toutefois pas à la présidentielle de 2024, la candidature d’Ousmane Sonko ayant été rejetée par le Conseil constitutionnel et Macky Sall ayant choisi de ne pas se représenter pour un troisième mandat.
États-majors politiques, candidats, représentations diplomatiques, milieux d’affaires… En période électorale, ils sont de plus en plus nombreux à commander des enquêtes d’opinion. Même si la publication des résultats reste interdite.
Malgré les efforts sur le riz, la bonne santé du maraîchage et les projets d’agropoles, l’agriculture sénégalaise reste pénalisée par les difficultés d’accès au crédit, ainsi que par une trop faible structuration des filières… Et cherche encore son modèle.
Le nouveau gouvernement du Premier ministre Amadou Ba n’a pas fait l’objet de bouleversements politiques, mais il assure un fragile équilibre entre les diverses sensibilités de la coalition au pouvoir. Coulisses.
Au terme d’une audience marathon, jeudi, le tribunal d’instance de Ziguinchor a ordonné la réinscription de l’opposant sénégalais sur les listes électorales, rouvrant la voie à sa candidature à la présidentielle.
Après avoir réussi leur implantation diplomatique et économique sur le continent, les Turcs sont aujourd’hui contraints de composer avec l’instabilité qui affecte les pays du Sahel. Leur stratégie : un pragmatisme à toute épreuve.
Changement dans la continuité pour l’équipe du Premier ministre : les principales têtes d’affiche demeurent en fonction tout en intervertissant parfois leurs portefeuilles respectifs.
Macky Sall a chargé son Premier ministre de composer un nouveau gouvernement à cinq mois de la présidentielle. Amadou Ba restera donc en fonction tout en étant candidat.
Parce qu’il n’a pas été choisi pour porter les couleurs de la majorité à la prochaine présidentielle, l’ancien Premier ministre a décidé de claquer la porte de la coalition au pouvoir et de briguer la succession de Macky Sall.
Les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité viennent de présenter cinq noms en vue de la présidentielle, tout en saisissant la justice pour permettre à Ousmane Sonko d’y participer.
En difficulté financière, la filiale de l’opérateur public du service postal traîne une dette supérieure à 2 milliards de francs CFA envers la firme au pingouin, qui a saisi la justice.
Alors que 75 candidats ont déjà fait connaître leur intention de concourir à l’élection, la campagne de recueil des parrainages citoyens, qui vient de s’ouvrir, permettra-t-elle de contenir ce débordement d’ambitions ?
Réunis à New York pour l’Assemblée générale des Nations unies, les délégations des pays d’Afrique de l’Ouest et leurs partenaires occidentaux ont mené une offensive diplomatique. Parmi les sujets abordés : la situation au Niger et la position de la Cedeao.
Malgré le filtrage des parrainages et celui de la caution, la prolifération de candidatures à la présidentielle ne semble pas avoir fléchi, à cinq mois de l’échéance.
L’ancien chef du gouvernement de Macky Sall ne soutiendra pas la candidature d’Amadou Ba, pourtant choisi par le chef de l’État pour porter les couleurs de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar (BBY) à la présidentielle de février 2024.
Le président sénégalais a estimé jeudi 21 septembre qu’il était « encore possible » d’avancer vers une solution diplomatique au Niger, près de deux mois après le coup d’État qui a renversé Mohamed Bazoum.
Ce proche de Macky Sall a fini par accepter le choix présidentiel pour le candidat de la majorité. Il avait pourtant déclaré qu’il ne soutiendrait jamais la candidature du Premier ministre.
Invoquant la violation de ses droits fondamentaux, l’opposant sénégalais incarcéré a saisi la juridiction communautaire afin de pouvoir concourir lors de la présidentielle de février 2024.
De nombreux présidents seront présents au rendez-vous onusien de New York, à l’invitation du secrétaire général, António Guterres. Comme chaque année, beaucoup en profiteront pour faire avancer leurs dossiers en coulisses.
Plus effacé que jamais depuis qu’il a été nommé Premier ministre, Amadou Ba a su habilement éclipser ses concurrents avant d’être désigné par Macky Sall pour lui succéder.
Le départ de l’artiste sénégalais de son poste de ministre conseiller auprès de Macky Sall et de la coalition présidentielle augure-t-il une trajectoire personnelle ?
Déçu de ne pas avoir été choisi, le ministre sénégalais de l’Agriculture, Aly Ngouille Ndiaye, a démissionné du gouvernement le 9 septembre. Une première fissure dans la coalition présidentielle ?
C’est finalement Amadou Ba, Premier ministre depuis 2022, qui a été désigné par Macky Sall pour être le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar lors de la présidentielle de février 2024.
Le tremblement de terre au Maroc, qui a fait plus de 1 000 morts, a suscité un élan de solidarité dans le monde, plusieurs pays proposant leur aide à Rabat.
Putschs, franc CFA, présidentielle au Sénégal, pétrole, gaz, patronat, croissance régionale… Le président du CNP, le principal syndicat patronal sénégalais, répond aux questions de Jeune Afrique et de RFI.
Père du gangsta rap sénégalais depuis quinze ans et activiste acharné, le chanteur est détenu en prison depuis le 24 janvier pour « diffusion de fausse nouvelle et menace de mort ». De Louga à Paris, portrait d’une légende du hip-hop galsen, symbole de la liberté d’expression.
Si la page du troisième mandat présidentiel est désormais tournée, le ministre sénégalais de la Justice a fort à faire avec les procédures judiciaires visant l’opposant Ousmane Sonko. Il s’en explique à JA.
Privé de liberté, sans parti, radié des listes électorales et hospitalisé à la suite d’une grève de la faim qu’il refuse de suspendre, l’opposant est dans l’impasse.
Déterminé à rentrer au Tchad, qu’il a quitté à la suite des manifestations d’octobre 2022, l’opposant à Mahamat Idriss Déby Itno élabore un plan d’action. En attendant les résultats de la médiation qu’il a engagée avec le pouvoir, le patron des Transformateurs multiplie les contacts à l’étranger.
À l’approche de ses 50 ans de carrière, Cheikh Lô, installé depuis plus de vingt ans à Keur Massar, une commune de la région de Dakar, prépare son sixième album. Musicien et chanteur, il poursuit sa quête : transmettre et partager la musique.