L’entreprise de VTC débarque au Togo. Sur ce marché concurrentiel, elle tentera de se frayer un chemin entre la start-up Gozem et KBG Speed – filiale du burkinabè Ebomaf – qui évoluent sur ce segment.
Après le BTP, la banque, la distribution, l’agriculture et l’aviation, le serial entrepreneur burkinabè lance BKG Speed, son nouveau service numérique de mobilité urbaine.
En décidant de doubler le capital social minimum des établissements, à 20 milliards de F CFA, les autorités monétaires ouest-africaines cherchent à pérenniser leur business model. Mais pour préserver sa solidité, le secteur devra sans doute passer par des fusions-acquisitions.
Au lendemain de son arrestation à Bouaké, le 16 juin 2023, l’administrateur du compte « Gauthier Pasquet » a révélé lors de son audition avoir pris part, au cours du premier trimestre de cette même année, à un projet de renversement du régime burkinabè, auquel auraient été mêlés l’ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré et l’ex-chargé de mission d’Emmanuel Macron. Révélations.
Le jeune président de transition burkinabè a recours à des Bayraktar TB2 pour lutter contre les groupes jihadistes. Une arme efficace, qui permet aussi de faire la promotion d’une armée moderne et offensive.
À travers un double accord, Lomé et l’Office chérifien des phosphates entendent franchir un cap dans la production locale, tout en investissant pour moderniser le secteur agricole.
Après le BTP et la banque, le magnat burkinabè, déjà très actif au Togo, fait son entrée dans l’agriculture avec un projet de centre de mécanisation. Jamais à court d’ambitions, le fondateur d’Ebomaf s’apprête aussi à se lancer dans l’aérien.
Au Burkina Faso, le fondateur du groupe Ebomaf a été choisi par le fournisseur turc de drones militaires de Ouagadougou. L’homme d’affaires est en effet personnellement connecté, à Ankara, au président Recep Tayyip Erdogan.
Que ce soit au cœur du pouvoir ivoirien, dans les hautes sphères sécuritaires ou dans les milieux d’affaires, le très discret frère cadet du président Alassane Ouattara s’appuie sur de précieux alliés, comme le vice-président et le Premier ministre, et sur un solide réseau.
En reprenant la Banque togolaise pour le commerce et l’industrie (BTCI), le magnat burkinabè Mahamadou Bonkoungou veut répliquer dans le secteur bancaire la réussite qu’il a bâtie avec Ebomaf dans le domaine du BTP.
Afin de développer les échanges transfontaliers et de stimuler sa croissance, le Togo – appuyé par de solides partenaires – œuvre à la modernisation de trois axes stratégiques.
Le magnat burkinabé du BTP, patron du groupe Ebomaf, a obtenu le feu vert de Lomé pour reprendre la banque publique BTCI. Jeune Afrique décrypte cette avancée majeure pour l’entrepreneur, qui ne cache plus sa volonté d’expansion dans le secteur bancaire.
L’ascension du patron d’Ebomaf est indissociable de l’ex-président burkinabè, qui lui a fait profiter de ses connexions. Dans le second volet de son enquête, « Jeune Afrique » vous révèle les coulisses de sa montée en puissance à Ouagadougou.
Bien qu’il s’en défende, Mahamadou Bonkoungou est proche de Faure Gnassingbé, Patrice Talon, George Weah, Alassane Ouattara ou encore Umaro Sissoco Embaló. « Jeune Afrique » vous dévoile le premier volet de sa grande enquête sur les réseaux de cet homme d’affaires burkinabè, aussi secret que puissant.
Ayant fait fortune ailleurs, les entrepreneurs africains investissent depuis quelque temps dans le très rentable secteur bancaire. Les défis sont énormes, et le succès n’est pas garanti. Éclairage.
La réussite de l’entreprise de BTP Ebomaf a permis à son fondateur de tisser des liens étroits avec de nombreux chefs d’État d’Afrique de l’Ouest. Doté d’un solide carnet d’adresses, le patron burkinabè diversifie maintenant ses activités tous azimuts.
L’affaire qui oppose Lionel Zinsou à Mahamadou Boukoungou autour d’une dette non recouvrée de 23 millions d’euros mobilise nombre de chefs d’État et anciens chefs d’État, d’Abdou Diouf à Alpha Condé.