Né en 1952 à Dandadji, Mahmadou Issoufou a été le président du Niger du 7 avril 2011 au 2 avril 2021.
Ingénieur des mines, il occupe plusieurs postes dans la Société des mines de l’Aïr avant de créer, en 1990, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya). D’abord Premier ministre, puis président de l’Assemblée nationale, il est élu à la tête de l’État du Niger le 7 avril 2011. Mohamed Bazoum lui succèdera dix ans plus tard.
Venue éventuelle d’Alpha Condé, stratégie de communication… Si les résultats définitifs de la présidentielle n’ont pas encore été validés par la Cour constitutionnelle, le successeur de Mahamadou Issoufou prépare d’ores et déjà sa cérémonie d’investiture.
Récompensé pour son « leadership exceptionnel » et pour n’avoir pas brigué de troisième mandat, le président nigérien sortant est le premier lauréat du prix Mo Ibrahim depuis trois ans.
Entre la détention de l’ex-Premier ministre et le rejet par Mahamane Ousmane de la victoire de Mohamed Bazoum à la présidentielle, le Niger est plongé dans un nouveau bras de fer entre le parti au pouvoir et l’opposition.
Le 15 février, les chefs d’État du G5 Sahel, Macky Sall et Nana Akufo Addo se sont réunis en huis clos pendant plus de deux heures, tandis qu’Emmanuel Macron a participé aux échanges par visioconférence. Voici ce qu’ils se sont dit.
Les premiers électeurs nigériens ont commencé à voter dimanche pour la présidentielle qui doit déboucher sur une première transition démocratique entre deux présidents élus.
Privé de présidentielle, Hama Amadou n’avait pas donné de consigne de vote. C’est désormais chose faite. Mardi, le parti de l’opposant nigérien a appelé à voter pour l’ancien président Mahamane Ousmane le 27 décembre.
Candidat à la présidentielle du 27 décembre, Mohamed Bazoum pourrait succéder à Mahamadou Issoufou, auprès duquel il chemine depuis plus de trente ans. Portraits croisés.
C’est à lui que Mahamadou Issoufou souhaite passer le relais à l’issue de la présidentielle du 27 décembre. Un ami de trente ans, très connecté, parfois clivant, qui revendique sa liberté de ton.
Candidat du Mouvement patriotique nigérien (MPN-Kishiin Kassa) à la présidentielle du 27 décembre, Ibrahim Yacouba entend créer la surprise au sein d’une opposition bouleversée par l’invalidation de la candidature d’Hama Amadou. Voici les personnalités sur lesquelles il s’appuie.
Décédé le 24 novembre des suites d’une longue maladie, l’ancien président Mamadou Tandja avait dirigé le Niger à coups de certitudes et d’une main de fer pendant onze ans. Jusqu’à être renversé.
Novice en politique, Hamidou Mamadou Abdou se présente à la présidentielle nigérienne sous les couleurs du Rassemblement national africain, un parti qu’il a lancé en 2019. Installé au Canada, où il a fait sa carrière, il assure cependant ne pas être une « diaspo déconnecté ».
Sani Mahamadou Issoufou, fils du président Mahamadou Issoufou, a été nommé directeur de campagne de Mohamed Bazoum, candidat du parti au pouvoir à la présidentielle de décembre. Une décision loin d’être anodine.
Avec la démission du Malien Ibrahim Boubacar Keïta, l’organisation fondée en 1951 a perdu l’un de ses illustres représentants en Afrique francophone. Le symbole d’un déclin qui semble inexorable.
Investi candidat par un parti divisé, Hama Amadou a lancé sa campagne pour la présidentielle dont le premier tour est prévu le 27 décembre. Les obstacles sont toujours nombreux, mais le bras de fer est lancé avec ses adversaires.
Hama Amadou a livré un discours offensif, le 29 août, lors de l’investiture d’un autre opposant, Omar Hamidou Tchiana, pour la présidentielle de décembre. Une prise de parole qui marque le début de sa propre campagne.
Après avoir longtemps joué la montre, le président guinéen est désormais officiellement candidat à un troisième mandat. Le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), son parti, a mis fin lundi à un faux suspense, tant l’issue semblait évidente.
En amont du sommet de la Cedeao du 20 août, le Quai d’Orsay a fait parvenir une note à plusieurs chancelleries d’Afrique de l’Ouest. La diplomatie française y détaillait la vision de Paris, à savoir qu’un éventuel retour en fonction d’Ibrahim Boubacar Keïta était « irréaliste » et dangereux.
Lors de la visioconférence de la Cedeao consacrée au coup d’État au Mali, le président bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embaló, n’a pas hésité à malmener certains de ses pairs ouest-africains. Le récit exclusif de « Jeune Afrique ».
La traque se poursuit au Niger, deux jours après l’attaque terroriste qui a coûté la vie à deux Nigériens et six Français dans la zone de Kouré. « Jeune Afrique » en dévoile les coulisses.
Les autorités nigériennes ont décidé lundi de « l’élargissement de l’état d’urgence » à la localité de Kouré, au sud-ouest du Niger, théâtre de l’attaque qui a tué dimanche huit personnes, dont six humanitaires français.
En abattant deux Nigériens et six Français à Kouré, le 9 août, les terroristes ont attaqué un symbole : celui de la volonté de privilégier le développement du tourisme sur une approche 100 % sécuritaire.
76 milliards de francs CFA (116 millions d’euros) auraient été détournés au Niger dans le cadre de contrats d’armement entre 2014 et 2019. C’est ce que révèle un audit de l’Inspection générale des armées, auquel l’Organized Crime and Corruption Reporting Project a eu accès en intégralité. Jeune Afrique détaille le scandale.
Alors que le président malien vient de mettre en place un gouvernement restreint, ses homologues ouest-africains proposent de prendre des sanctions à l’encontre de « tous ceux qui ne respecteront pas l’ordre constitutionnel ».
Guinée, Centrafrique, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Niger… Au cours des cinq prochains mois, cinq présidentielles cruciales vont se tenir en Afrique francophone. Et les jeux y sont plus ouverts qu’il n’y paraît.
Le 23 juillet, Muhammadu Buhari, Mahamadou Issoufou, Alassane Ouattara, Nana Akufo-Addo et Macky Sall ont tenté de jouer les médiateurs à Bamako entre Ibrahim Boubacar Keïta et son opposition. En vain.
Des surfacturations et des livraisons non effectuées d’équipements militaires ces dernières années ont coûté 32,6 milliards FCFA (50 millions d’euros) à l’Etat du Niger, a annoncé mardi le parquet de Niamey. Un chiffre inférieur de moitié à celui qui avait circulé jusqu’à présent.
Selon le chef de l’État nigérien, le Covid-19 pourrait aggraver l’insécurité dans la région du Sahel, ce qui rendrait la pandémie encore plus difficile à contrôler. D’où l’importance de maintenir les séances de vaccination systématique pour protéger les populations.
Réalisé en février, l’audit mené par l’inspection générale des armées sur les commandes passées par le ministère nigérien de la Défense révèle un total de 76 milliards de francs CFA (116 millions d’euros) détournés entre 2014 et 2019.
Le ministre de l’Emploi et du Travail du Niger, Mohamed Ben Omar, est décédé dimanche 3 mai à Niamey, des suites du coronavirus. Il était entré en politique aux côtés de l’ancien président Ibrahim Baré Maïnassara.