Né en 1952 à Dandadji, Mahmadou Issoufou a été le président du Niger du 7 avril 2011 au 2 avril 2021.
Ingénieur des mines, il occupe plusieurs postes dans la Société des mines de l’Aïr avant de créer, en 1990, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya). D’abord Premier ministre, puis président de l’Assemblée nationale, il est élu à la tête de l’État du Niger le 7 avril 2011. Mohamed Bazoum lui succèdera dix ans plus tard.
La Banque africaine de développement (BAD) créé un fonds doté de quelque 10 milliards de dollars (9,2 milliards d’euros) et qui a pour objet d’aider les pays africains à lutter contre le coronavirus sur le continent.
Alors qu’il a lancé, à la demande du chef de l’État, un audit de son ministère de la Défense qui promet déjà d’être explosif, Issoufou Katambé est au centre des attentions. Portrait de cet homme de l’ombre, vieux compagnon de Mahamadou Issoufou et pilier du parti au pouvoir.
Le président Alpha Condé devait recevoir ce mardi à Conakry ses pairs de la Cedeao, Mahamadou Issoufou, Muhamadu Buhari et Alassane Ouattara, en amont du double scrutin législatif et référendaire du 22 mars. Mais la visite a été annulée en raison de la pandémie de coronavirus.
Les élections sur le continent africain sont à la fois un rendez-vous démocratique et l’expression d’une atrophie des libertés. De Conakry à Bangui, en passant par Abidjan, les présidentielles à venir ne pourront qu’être impactées par le fort taux d’abstention des deux catégories susceptibles d’impulser le changement démocratique dans les urnes : les couchées aisées et les jeunes.
Candidat à la présidentielle de décembre, le patron du MNSD alterne entre opposition timide et alliance de circonstance. Une voie médiane qui s’apparente à une impasse.
L’ancien président nigérien s’est retiré de la vie politique, mais il n’en observe pas moins à distance, les dissensions au sein du MNSD, que dirige désormais Seini Oumarou.
L’un s’est fait le chantre de la limitation des mandats présidentiels. L’autre laisse planer le doute sur une troisième candidature. Autrefois proches, les deux vétérans de l’Internationale socialiste en Afrique sont aujourd’hui à couteaux tirés.
Alors qu’un audit est en cours au ministère nigérien de la Défense, des soupçons de surfacturation et de non-livraison de matériel militaire fragilisent l’armée nigérienne. L’affaire pourrait se terminer devant les tribunaux.
Avant d’annoncer le report du scrutin législatif et référendaire sur la nouvelle Constitution, le président guinéen Alpha Condé a fait face à une intense offensive diplomatique, notamment de la part de ses homologues ouest-africains.
À la veille du double scrutin qui doit se tenir dimanche en Guinée, le pays est au centre de toutes les attentions. La Cedeao a annulé l’envoi d’une délégation de haut niveau, prévue ce vendredi.
Lutte contre le terrorisme, présence des troupes françaises, zone des trois frontières, engagement militaire américain… Le président français et ses homologues sahéliens ont abordé plusieurs sujets lors de leur réunion à huis clos, à Pau.
La présidente du Conseil économique, social et environnemental du Sénégal, Aminata Touré, participe du 17 au 18 janvier à l’Initiative de Lomé, au cours de laquelle des chefs d’État africains ont signé un engagement politique visant à lutter contre le trafic de faux médicaments. Elle appelle à la criminalisation du phénomène et à une meilleure coopération entre les États.
Le Niger a subi jeudi la pire attaque de son histoire : avec 89 soldats ont été tués à Chinagoder, près de la frontière malienne, selon un nouveau bilan annoncé dimanche à la veille du sommet qui réunit en France cinq chefs d’État du Sahel et le président Emmanuel Macron.
Le président nigérien Mahamadou Issoufou a défendu l’opération française Barkhane de lutte contre le jihadisme au Sahel dans son pays, quelques jours après l’attaque du camp militaire d’Inates et au moment où le sentiment antifrançais grandit au Sahel.
À deux mois des élections législatives annoncées pour le 16 février 2020, et alors que l’opposition, dont il est l’un des chefs de file, est vent debout contre le projet de nouvelle Constitution, l’ancien Premier ministre du général Conté se dit déterminé à perturber l’agenda présidentiel.
Le sommet extraordinaire des chefs d’États du G5 Sahel a pris fin dimanche à Niamey. Ils ont insisté sur la responsabilité de la Communauté internationale dans la situation d’insécurité au Sahel, due selon eux à la déstabilisation de la Libye, et appelé à une plus grande alliance contre le terrorisme.
Agacés par le ton employé par le président français, qui leur avait publiquement demandé de se rendre en France pour « clarifier » leur position à l’égard de l’implication militaire française, les chefs d’État du G5 Sahel avaient décidé de se réunir au préalable le 15 décembre à huis clos, à Ouagadougou, pour établir une position commune. Bien que la réunion de Pau a été reportée, ils ont décidé de se réunir comme prévu, mais à Niamey.
Roch Marc Christian Kaboré, Mahamadou Issoufou, Ibrahim Boubacar Keïta et Idriss Déby Itno se sont inclinés dimanche à Niamey sur les tombes des 71 soldats morts dans l’attaque d’Inates, en prélude un sommet extraordinaire du G5 Sahel auquel participe également Mohamed Ould Ghazouani.
Le Niger, qui accueille ce dimanche les chefs d’État du G5 Sahel pour un sommet extraordinaire, est confronté, à ses frontières de l’Ouest, à une guérilla jihadiste qui ne cesse de gagner du terrain, coupant l’État et l’armée des populations.
Le groupe État islamique a revendiqué jeudi l’attaque contre le camp d’Inates, dans l’Ouest du Niger, qui a fait au moins 71 morts et des disparus mardi.
L’attaque survenue mardi contre le camp d’Inates, dans l’Ouest, a causé à l’armée nigérienne sa plus lourde perte depuis 2015. Elle a entraîné le report du sommet entre la France et les pays du Sahel à « début 2020. »
Le 25 novembre à Niamey, Mahamadou Issoufou, Alghabass Ag Intalla, chef du Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad, et Almou Ag Mohamed, porte-parole de la Coordination des mouvements de l’Azawad, se sont entretenus pendant près d’une heure au sujet de la ville de Kidal.
Le président nigérien, qui a plusieurs fois mis en cause le statut de Kidal, qu’il considère comme « une menace » pour son pays, a reçu mardi à Niamey des représentants de la Coordination des mouvements de l’Azawad.
Après quatre années d’exil, le principal opposant nigérien a pris le risque de rentrer au pays. Condamné par contumace pour trafic d’enfants, il a rapidement été arrêté.
Le Niger a décidé de changer son hymne national, « La Nigérienne », adopté au lendemain de l’indépendance en 1960, pour supprimer une allusion à l’ancien colonisateur français.
Présents le 11 novembre au dîner des chefs d’État invités du Forum, Idriss Déby Itno (IDI), Ibrahim Boubacar Keïta et Mahamadou Issoufou ont également déjeuné à l’Élysée le lendemain avec Emmanuel Macron.
L’ancien président de l’Assemblée nationale et principal opposant nigérien Hama Amadou, a été arrêté, ce lundi matin à Niamey, où il était rentré jeudi après trois ans d’exil. Il a été placé en détention, où il doit encore purger huit des douze mois de prison auxquels il a été condamné dans l’affaire de trafic de bébés.
Idriss Déby Itno, Mahamadou Issoufou et Ibrahim Boubacar Keïta participaient, mardi 12 novembre, au Forum de Paris sur la paix. Les trois hommes sont passés à l’offensive, fustigeant le manque de solidarité de la communauté internationale.