Né en 1952 à Dandadji, Mahmadou Issoufou a été le président du Niger du 7 avril 2011 au 2 avril 2021.
Ingénieur des mines, il occupe plusieurs postes dans la Société des mines de l’Aïr avant de créer, en 1990, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya). D’abord Premier ministre, puis président de l’Assemblée nationale, il est élu à la tête de l’État du Niger le 7 avril 2011. Mohamed Bazoum lui succèdera dix ans plus tard.
Mahamadou Issoufou a fait du lobbying auprès de Xi Jinping, le bras de fer entre BGFIBank et e-Doley se poursuit, une nouvelle ambassadrice des États-Unis au Ghana… Chaque semaine, Jeune Afrique vous invite dans les coulisses de la diplomatie africaine.
Le 7e Forum Chine-Afrique s’est achevé le 4 septembre à Pékin. Au programme des 53 chefs d’État et de gouvernement africains : tête-à-tête avec Xi Jinping et signature de nombreux accords.
Avant ses vacances prévues à partir du 19 août, Mahamadou Issoufou rencontrera à Berlin la chancelière Angela Merkel, et recevra également à Niamey des dirigeants de différentes organisations pour la sécurité alimentaire.
Mahamadou Issoufou a participé le 5 août au lancement du programme Compact Niger, financé à hauteur de 437 millions de dollars par les États-Unis. Une aide pourtant surveillée de près par plusieurs sénateurs américains.
La ministre française des Armées, Florence Parly, a rencontré jeudi au Niger son homologue nigérien, Kalla Moutari et le président Mahamadou Issoufou, pour « renforcer la dynamique opérationnelle » de la force antijihadiste du G5 Sahel.
Le procès des 24 personnes arrêtées en mars après une manifestation contre la loi de fiances 2018 s’est ouvert mardi au Niger. Le ministère public a requis trois ans de prison à l’encontre de trois figures majeures de la société civile.
En marge du 31e sommet de l’Union africaine, le chef de l’État français a entièrement axé sa visite officielle à Nouakchott, du 2 au 3 juillet, sur les questions sécuritaires.
« On est traumatisés, essoufflés et toujours aucune lueur d’espoir », s’apitoie Mohamed, un réfugié soudanais, affalé sur une natte dans un centre de transit onusien à Agadez, dans le nord du Niger.
Dix réseaux d’organisations non-gouvernementales internationales, dont Amnesty International et Oxfam, ont demandé vendredi au Niger la libération et l’abandon des poursuites contre 26 militants de la société civile détenus depuis mars après une manifestation interdite qui avait dégénéré à Niamey.
Le gouvernement du Niger a menacé dimanche de fermer les cités et restaurants de toutes les universités du pays à partir de lundi 18h00 (heure locale), si la crise en cours depuis des mois à l’université de Niamey se poursuit.
Alliés lorsqu’ils étaient aux côté de Mahamadou Issoufou à l’époque ou celui-ci rêvait de succéder à Mamadou Tandja, les deux hommes s’opposent désormais violemment. Mohammed Bazoum, ministre de l’Intérieur, accuse Ali Idrissa, syndicaliste, d’être « un opposant déguisé en militant de la société civile ». Ce dernier accuse le ministre de dérives autoritaires.
Baba Alfa, journaliste critique envers le pouvoir, accusé d’usurpation de la nationalité nigérienne et emprisonné depuis un an, a été expulsé mardi vers le Mali dès sa sortie de prison, mardi.
Le président béninois Patrice Talon a obtenu de son homologue nigérien Mahamadou Issoufou le retrait du groupe Petrolin, dirigé par Samuel Dossou, du projet ferroviaire Cotonou-Parakou-Dosso-Niamey, qui ira à l’entreprise chinoise CRCC.
Une nouvelle manifestation s’est déroulée dimanche après-midi à Niamey contre la loi de finances 2018. Les autorités avaient interdit le rassemblement qui s’est soldé par des heurts entre les forces de l’ordre et des manifestants.
Le coordinateur de la plateforme « Publiez ce que vous payez » a dressé un sombre tableau du Niger, et de sa gouvernance, devant le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU, le 13 mars.
Alors que le sommet extraordinaire de l’Union africaine vient de se clore à Kigali, avec la signature de l’accord portant sur la création de la zone de libre-échange continentale (ZLEC), le président Mahamadou Issoufou, désigné en 2016 par ses pairs pour mener les travaux, répond à Jeune Afrique sur les enjeux de ce qu’il qualifie de « tournant historique ».
Le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre indien Narendra Modi ont coprésidé dimanche, en Inde, le premier sommet de l’Alliance solaire internationale (ASI). Objectif : promouvoir l’énergie solaire dans les pays en développement. Un défi de taille pour l’Afrique, dont une dizaine de chefs d’États avaient fait le déplacement.
Plusieurs milliers de personnes ont répondu ce dimanche à l’appel lancé par une coordination de syndicats, d’organisations de la société civile et de partis d’opposition pour protester contre la loi de finances 2018, qualifiée d’« antisociale », et pour réclamer l’ouverture d’un dialogue avec le pouvoir.
La circulation est redevenue normale lundi après-midi dans la capitale burkinabè, avec la levée des barrages aux abords de l’état-major général des armées et de l’ambassade de France. L’enquête sur les attentats se dirige vers de possibles complicités au sein de l’armée.
En déplacement ce lundi 5 mars à Ouagadougou au lendemain du double attentat qui a frappé l’état-major général des armées et l’ambassade de France, le président nigérien Mahamadou Issoufou, qui préside également le G5 Sahel, est venu réaffirmer la « volonté commune de continuer sans répit le combat contre le terrorisme ».
Engagé dans la lutte contre le terrorisme, le pays y consacre 15 % de son budget. Deux ans après sa réélection, Mahamadou Issoufou doit aussi trouver les moyens d’honorer ses promesses en matière de développement économique et social. Avec des choix loin d’être populaires.
« Entre les principes et la réalité, il faut choisir la réalité, à condition de ne pas s’agenouiller devant elle. » La phrase est de Lénine, et le socialiste Mahamadou Issoufou aime à la répéter.
Les élections municipales et régionales, qui devaient se tenir en 2016, ont été reportées plusieurs fois, pour des raisons techniques, affirme l’exécutif. Du côté de l’opposition, on doute que le fichier électoral biométrique promis puisse voir le jour avant 2021.
Le chantier du troisième pont de Niamey a commencé en décembre. Conçu, construit et financé par la Chine, l’ouvrage devrait être livré au début de 2021.
L’union européenne a annoncé ce vendredi le doublement de sa participation au financement de la force conjointe du G5 Sahel, portant le total des fonds rassemblés à 414 millions d’euros. Il faut « 480 millions », selon le président du Niger, Mahamadou Issoufou, qui s’inquiète de la pérennité des financements.
Le programme « Renaissance » du président nigérien Mahamadou Issoufou, qui a suscité l’espoir des citoyens, s’est mué en déceptions et en un recul de la démocratie, selon Issoufou Yahaya, historien et politologue à Niamey.
Les chefs d’État du G5 Sahel se sont réunis mardi à Niamey. Mahamadou Issoufou a été désigné nouveau président en exercice de l’organisation sahélienne, laquelle sera désormais gérée par un autre Nigérien, Maman Sidikou, nommé au poste de secrétaire permanent.