Né en 1952 à Dandadji, Mahmadou Issoufou a été le président du Niger du 7 avril 2011 au 2 avril 2021.
Ingénieur des mines, il occupe plusieurs postes dans la Société des mines de l’Aïr avant de créer, en 1990, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya). D’abord Premier ministre, puis président de l’Assemblée nationale, il est élu à la tête de l’État du Niger le 7 avril 2011. Mohamed Bazoum lui succèdera dix ans plus tard.
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dimanche à Niamey et dans d’autres villes du Niger contre la loi de finances 2018 qu’elles jugent « antisociale ».
Neuf militaires et un civil ont été condamnés vendredi par un tribunal militaire nigérien de cinq à quinze ans de prison pour avoir tenté de renverser le régime en 2015, a constaté un journaliste de l’AFP.
Accusés d’être à l’origine d’une tentative de putsch contre le président Mahamadou Issoufou en décembre 2015, une dizaine de prévenus sont jugés depuis mardi au tribunal militaire de Niamey. Le verdict est attendu « en fin de semaine ».
Environ 1 500 personnes, selon les autorités, et plusieurs milliers, selon les organisateurs, ont manifesté dimanche à Niamey et dans d’autres villes du pays contre la loi de finances 2018 qu’elles jugent « antisociale ».
Les présidents Mahamadou Issoufou et Emmanuel Macron, en visite à Niamey, ont estimé que la consolidation de la démocratie au Niger, pays secoué par de nombreux putsch et tentatives de coup de force, était l’une des priorités.
En visite à Niamey, le président français a annoncé le 23 décembre que la France allait aider financièrement le Niger à accroître le nombre de jeunes filles scolarisées dans le pays.
Le président Emmanuel Macron est attendu vendredi en fin de journée au Niger, pour réveillonner avant l’heure avec les soldats français déployés pour lutter contre les groupes jihadistes au Sahel.
Au lendemain du sommet de Paris sur le climat qui s’est ouvert ce mardi, une réunion à la Celle Saint-CLoud, en région parisienne, réunira le président français, les membres du G5 Sahel ainsi que la chancelière allemande, le Premier ministre italien, le ministre saoudien des Affaires étrangères et le président de la Commission de l’UA. Objectif : discuter du financement de la force conjointe antiterroriste.
Le Niger a évacué plus de 500 de ses ressortissants présents en Libye dans le cadre d’un plan de rapatriement d’urgence mené par le gouvernement. Des milliers d’autres sont candidats au retour, a annoncé jeudi le ministère nigérien des Affaires étrangères.
Le projet de loi de finance 2018, qui a été adopté par l’Assemblée nationale du Niger le 26 novembre, prévoit une hausse de la fiscalité et une baisse de certaines dépenses. Une politique saluée par le FMI, avec pour objectif affiché de dégager des marges de manœuvre pour l’éducation et la santé, mais qui est considérée comme « antisociale » par une frange de la société civile.
Ce 19 novembre, le Niger a convoqué l’ambassadeur de Libye à Niamey pour lui faire part de l’indignation du président Mahamadou Issoufou sur la vente de migrants africains comme esclaves en Libye.
La diffusion d’une vidéo montrant des migrants subsahariens être vendus comme des esclaves en Libye a provoqué une onde de choc sur les réseaux sociaux. Plusieurs personnalités africaines, politiques ou du monde de la culture, ont dit leur dégoût et réclament des actions.
Dans la nuit de mardi à mercredi, des militaires zimbabwéens ont indiqué à la télévision publique que leur intervention en cours ne visait que les « criminels » de l’entourage du président Robert Mugabe et qu’il ne s’agissait pas d’un « coup d’État militaire ». Une formule qui rappelle bien d’autres prises de pouvoir sur le continent.
Le coordinateur du Réseau des organisations pour la transparence et l’analyse budgétaire juge que l’État nigérien, en se retirant officiellement de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE), jette de nouveau le trouble sur la gestion de ses ressources naturelles.
Samira Sabou, la trentaine, est une journaliste nigérienne. Jusqu’en octobre, elle travaillait dans une structure étatique, l’Office national d’édition et de presse (Onep), à Niamey. Mme Sabou a le sens de l’humour. Si tel n’était pas le cas, elle n’aurait pas publié sur sa page Facebook une photo où on la voit posant comme le président Mahamadou Issoufou.
Le président nigérien Mahamadou Issoufou a procédé lundi à un léger remaniement du gouvernement du Premier ministre Brigi Rafini. Les ministères des Transports et de l’Industrie sont notamment concernés.
Sur les 98 000 réfugiés que l’Union européenne a décidé d’accueillir à la rentrée, 30 000 doivent être pris en charge par la France. Au mini-sommet sur la crise migratoire en Afrique et en Europe, qui s’est tenu fin août à Paris, Emmanuel Macron proposait de créer dans deux pays de transition des postes traitant les demandes d’asile : le Tchad et le Niger.
Certains courent, d’autres nagent, tous ou presque font des check-up réguliers. Mais quels que soient leur âge et leur forme, les chefs d’État africains répugnent à dévoiler leur état de santé. Et s’ils sont vraiment malades, ils ne l’avouent qu’en dernier recours. Jeune Afrique a passé en revue l’état de santé de dix-huit dirigeants du continent.
Certains courent, d’autres nagent, tous ou presque font des visites médicales régulières. Mais quels que soient leur âge et leur forme, les présidents africains répugnent à dévoiler leur état de santé. Jeune Afrique vous propose un check up continental de ceux qui nous gouvernent.
Le président français Emmanuel Macron a convié des dirigeants africains et européens à Paris lundi après-midi. L’objectif : conjuguer leurs efforts pour faire face à la crise migratoire.
Le président français Emmanuel Macron réunira lundi à Paris des chefs de gouvernement européens et des dirigeants africains pour tenter de conjuguer leurs efforts face à la crise migratoire.
La ministre française des Armées, Florence Parly, et son homologue allemande de la Défense, Ursula von der Leyen, ont affirmé mardi 1er août à Bamako l’engagement de leurs deux pays à élargir le soutien à la création d’une force anti-jihadiste du G5 Sahel. Elles étaient ensemble lundi 31 juillet au Niger. La veille, Florence Parly s’est rendue seule au Tchad.
Mardi 11 juillet, Amnesty International a appelé les autorités du Niger à annuler les charges retenues contre plusieurs journalistes, leaders de la société civile et activistes politiques détenus, selon l’ONG, arbitrairement, et à les libérer sans condition. Le ministre de l’Intérieur du Niger, Mohamed Bazoum, joint le même jour par Jeune Afrique, soutient que chacune des personnes défendues par l’ONG a commis au moins une infraction.
Réélu en mars 2016, Mahamadou Issoufou semble avoir les coudées franches pour son second mandat. Gouvernance, sécurité, croissance et, surtout, lutte contre la corruption… Le président nigérien est sur tous les fronts.
Créé en août 2016 après le ralliement du MNSD-Nassara à la majorité présidentielle, le FRDDR, qui rassemble une dizaine de formations, surfe sur la vague du mécontentement populaire.
Au lendemain du sommet de Bamako et alors qu’il est à Addis-Abeba pour le sommet de l’Union africaine, le président nigérien a accordé une interview à Jeune Afrique.
Les chefs d’État des pays du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad) se réunissent dimanche 2 juillet à Bamako. Principal enjeu de ce sommet : la mise sur pied d’une force conjointe anti-terroriste, annoncée depuis des mois.