Né en 1952 à Dandadji, Mahmadou Issoufou a été le président du Niger du 7 avril 2011 au 2 avril 2021.
Ingénieur des mines, il occupe plusieurs postes dans la Société des mines de l’Aïr avant de créer, en 1990, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya). D’abord Premier ministre, puis président de l’Assemblée nationale, il est élu à la tête de l’État du Niger le 7 avril 2011. Mohamed Bazoum lui succèdera dix ans plus tard.
C’était en octobre 1958 à Illéla, dans la région de Tahoua, dans le sud du Niger. Quelques semaines plus tôt, le futur président nigérien a fait le chemin avec son père, Oumarou Issa, depuis son village de Dandadji, pour commencer ses classes à « l’école du Blanc ».
Si aucun pays africain ne figure au G7, groupe des sept pays les plus développés de la planète, plusieurs chefs d’État du continent ont été invités au sommet du 26 mai, qui se tient en Italie. Parmi eux, les francophones Mahamadou Issoufou et Béji Caïd Essebsi, qui doivent rencontrer le nouveau chef de l’Etat français, Emmanuel Macron.
L’opposant Amadou Djibo doit être jugé mardi 23 mai pour incitation au complot visant à renverser le régime, selon son avocat. Le leader du Front pour la restauration de la démocratie et la défense de la République (FRDDR) avait été arrêté le 15 mai.
Une manifestation organisée par plusieurs organisations de la société civile et interdite à la dernière minute par les autorités a été dispersée ce mercredi matin à Niamey, au Niger. Maikoul Zodi, l’un des organisateurs du mouvement, y voit une nouvelle tentative d’étouffer toute contestation au gouvernement.
Le président Mahamadou Issoufou a décidé de remplacer le ministre de l’Enseignement supérieur du Mohamed Ben Omar, comme en témoigne la publication d’un décret sur le sujet ce mardi 18 avril. L’objectif : faire dégonfler la crise qui règne dans le milieu universitaire.
En moins de deux semaines, du 31 mars au 14 avril, François Hollande a reçu (et va recevoir) quatre présidents ouest-africains − le Nigérien Mahamadou Issoufou, le Guinéen Alpha Condé, le Mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz et le Burkinabè Roch Marc Christian Kaboré −pour ce qui ressemble à un testament africain.
Le 31 mars, Mahamadou Issoufou a déjeuné avec François Hollande à l’Élysée. Le président nigérien, qui souhaitait surtout s’entretenir avec son homologue français de la lutte contre le jihadisme au Sahel, était accompagné à Paris par plusieurs de ses ministres.
Inaugurée à Niamey par le président Mahamadou Issoufou, la centrale de Gorou Banda, d’une capacité de 100 mégawatts, vise à remédier au problème des coupures d’électricité qui touchent la capitale nigérienne.
Le président du Niger, Mahamadou Issoufou, a assuré samedi 1er avril à la télévision, qu’il ne modifierait pas la Constitution pour briguer un troisième mandat à l’issue de son deuxième et dernier quinquennat légal en 2021.
Jeune Afrique reconstitue l’opération de ventes et d’achats d’uranium qui a valu à Areva l’ouverture d’une enquête du Parquet national financier français.
Une attaque terroriste contre une patrouille de l’armée nigérienne a fait quinze morts et 19 blessés mercredi à Tilwa, dans la zone de Ouallam, d’après un bilan du ministère de la Défense.
Menaces sécuritaires, chute des cours des matières premières, crise libyenne, Trump… Réélu en mars, le chef de l’État s’est confié à Jeune Afrique, en marge du dernier sommet de l’UA, sur les défis majeurs auxquels il est confronté.
« En première ligne contre le terrorisme », les pays du G5 Sahel ont annoncé lundi vouloir réaliser leur projet de force commune destinée à combattre les groupes jihadistes, qui utilisent notamment le Mali comme « base de repli ».
Mohamed Akotey, le négociateur nigérien de la libération en 2013 de quatre otages français enlevés au Niger, a assuré mardi dans une interview à RFI qu’il n’existait aucun lien entre cette affaire et le rapt, suivi de l’assassinat quelques jours plus tard au Mali, de deux journalistes français de RFI. Il a également réfuté les accusation de détournement d’une partie de la rançon.
Le Niger, le Burkina Faso et le Mali ont décidé mardi à Niamey de mettre sur pied une force multinationale pour lutter contre l’insécurité dans la zone du Liptako-Gourma, à cheval sur leurs trois frontières et qui menace de devenir un sanctuaire pour les groupes terroristes.
Le comité exécutif du fonds monétaire international (FMI) a approuvé ce lundi un nouveau programme de crédit destiné au Niger, qui courra sur une durée de trois ans.
Le ministre de l’Intérieur Bazoum Mohamed a annoncé mercredi la reddition d’une vingtaine de combattants nigériens du groupe jihadiste Boko Haram, dans la région de Diffa (sud-est du pays).
Au moins deux soldats ont été tués dans la nuit de samedi à dimanche lors d’une attaque du groupe Boko Haram contre l’armée nigérienne dans le sud-est du pays, a-t-on appris ce lundi. Cette attaque intervient une semaine après la reddition d’une trentaine de combattants islamistes.
En exil à Paris depuis mars 2016, Hama Amadou a fait ce week-end sa première grande sortie médiatique depuis sa défaite à la présidentielle face à Mahamadou Issoufou. À l’occasion d’un forum réunissant en Côte d’Ivoire la diaspora de son parti, le Moden Fa Lumana, il a cherché dimanche à maintenir la cohésion de ses troupes.
Seini Oumarou a été nommé jeudi Haut représentant du président de la République, Mahamadou Issoufou. Arrivé en troisième position lors de la dernière élection, le président du MNSD avait annoncé, fin août, son ralliement à la majorité présidentielle.
On l’attendait depuis l’annonce du ralliement du MNSD à la majorité présidentielle. Mahamadou Issoufou a officialisé le remaniement du gouvernement dans la nuit de mercredi à jeudi. Brigi Rafini reste Premier ministre, tandis le parti de Seini Oumarou récupère plusieurs portefeuilles.
Le Conseil National de Dialogue Politique (CNDP) a annoncé mercredi, par la voix du Premier ministre, un nouveau report des élections locales, qui devaient avoir lieu le 8 janvier 2017. Le parti au pouvoir, qui soutient l’initiative, évoque le manque de financement et l’impréparation de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
À l’approche des élections locales, dans chaque camp, les forces se réorganisent. Alors que le MNSD-Nassara rejoint la majorité, le front anti-Issoufou lance une nouvelle coalition.
Cinq mois après sa réélection, le président semble avoir les coudées franches pour engager la deuxième partie de son programme de « renaissance ». Mais entre les dépenses sécuritaires auxquelles l’État est contraint pour lutter contre les jihadistes et la chute des cours des matières premières, en aura-t-il les moyens ?
Le Mouvement pour la justice et la réhabilitation du Niger (MJRN), un groupe armé jusqu’ici inconnu et dirigé par un membre de l’ethnie toubou, menace de « s’attaquer au Niger » pour défendre sa communauté très minoritaire dans le pays.
Depuis le ralliement du MNSD à la majorité présidentielle, le paysage politique nigérien est en pleine recomposition. En vue : un remaniement ministériel pour lequel les négociations ont commencé. En voici les tenants et les aboutissants.
L’information était devenue un secret de polichinelle : le bureau politique du Mouvement nigérien pour la société du développement (MNSD), deuxième formation d’opposition, a voté le 13 août en faveur de son ralliement à la majorité présidentielle. La composition du gouvernement en sera logiquement changée.
Alors que le second mandat de Mahamadou Issoufou approche des cent jours, l’opposition nigérienne se fait discrète. Que devient la coalition ? Réponse en trois points.
Rencontrant François Hollande à l’Élysée pour la cinquième fois le 14 juin, Mahamadou Issoufou a plaidé pour que la Mission de l’ONU au Mali soit dotée d’un « mandat offensif ».