Alors que la fin de la transition se profile avec la désignation, le 13 janvier, de son président comme candidat à la magistrature suprême fin 2024, le gouvernement mise sur son nouveau contrat social.
Le 17 janvier, la plateforme a demandé au chef de la transition tchadienne de ne pas participer au scrutin prévu fin 2024. Et a accusé la France d’« ingérence ».
Félix Tshisekedi sera investi le 20 janvier au stade des Martyrs, à Kinshasa. En coulisses, les préparatifs de la cérémonie s’accélèrent et plusieurs chefs d’État ont déjà confirmé leur venue.
Désigné comme son candidat par l’ancien parti au pouvoir, le MPS, le président de la transition est officiellement engagé vers la prochaine présidentielle. Mais sa stratégie interroge, tant dans son camp que dans l’opposition.
L’ex-opposant Succès Masra a rendu public son gouvernement le 2 janvier 2024. La nouvelle équipe sera chargée d’organiser les prochaines élections générales au plus tard à la fin de l’année. Un défi titanesque, selon Éric Topona Mocnga.
Mahamat Idriss Déby Itno a été désigné samedi 13 janvier candidat à l’élection présidentielle, prévue fin 2024, par son parti réuni en congrès à N’Djamena.
Après la nomination de Succès Masra en tant que Premier ministre de la transition tchadienne, de nouveaux ministres font leur entrée au gouvernement. Mais pas de changement pour les portefeuilles clés des Finances et des Hydrocarbures, qui restent entre les mains de proches du président.
Malgré la présence de trois alliés de l’opposant tchadien au gouvernement, ce dernier reste contrôlé par les proches de Mahamat Idriss Déby Itno. En poste depuis le 1er janvier, Masra veut désormais s’imposer comme le premier concurrent du chef de l’État à la prochaine présidentielle.
La présidentielle et les législatives doivent se tenir avant la fin de l’année 2024. Supposés marquer la fin de la transition ouverte au lendemain de la mort d’Idriss Déby Itno, ces scrutins sont aussi l’occasion pour son fils de donner corps à ses ambitions.
Ouvertes ou jouées d’avance, de nombreuses consultations électorales, dont neuf présidentielles, sont attendues cette année sur le continent. Tour d’horizon.
La Cour suprême du Tchad a entériné les résultats du référendum pour une nouvelle Constitution. Celle-ci a aussitôt été promulguée par le président de la transition, Mahamat Idriss Déby Itno.
Au lendemain du référendum constitutionnel, le chef de l’État a désigné un nouveau secrétaire général de la présidence en la personne de Mahamat Ahmat Alhabo. Celui-ci était jusqu’ici ministre de la Justice dans le gouvernement de transition.
Alors que les résultats provisoires du référendum constitutionnel doivent être annoncés ce 24 décembre, le Tchad est toujours divisé entre le camp du oui et celui du non, qui revendiquent chacun la victoire.
À la veille du référendum pour une nouvelle Constitution qui se tient aujourd’hui dimanche 17 décembre, le président du parti Les Transformateurs s’est rangé derrière l’appel du gouvernement de transition à voter favorablement. Un changement de stratégie radical pour celui qui était connu comme l’opposant le plus farouche au régime.
Les Tchadiens sont appelés aux urnes le 17 décembre pour un référendum constitutionnel qui devra valider ou non la forme unitaire et décentralisée de l’État. D’un côté, les partisans du « oui », menés par le Premier ministre Saleh Kebzabo. De l’autre, la coalition du « non », présidée par l’opposant Ngarlejy Yorongar.
À quelques jours du référendum constitutionnel prévu à la mi-décembre, Jean-Bernard Padaré, ancien conseiller à la présidence tchadienne, appelle ses compatriotes à voter massivement en faveur d’un État unitaire fortement décentralisé.
Freiné par des reports à répétition, le complexe pétrochimique du tycoon nigérian, inauguré en mai dernier, s’apprête à entrer en service après la réception de la première cargaison de brut.
La Constitution que Mahamat Idriss Déby Itno soumet à référendum, le 17 décembre, repose sur le concept d’État unitaire et décentralisé. Objectif : faire en sorte que d’un patriotisme trop longtemps parcellaire surgisse une identité tchadienne unique.
Le gouvernement tchadien a annoncé jeudi 23 novembre l’adoption d’une loi d’amnistie générale pour les interpellés et condamnés des manifestations meurtrières du 20 octobre 2022.
Un débat sur les relations entre la France et les pays africains était organisé ce 21 novembre à l’Assemblée nationale, à Paris. Rejet de la France, attitude divergente en fonction des régimes, franc CFA… Face à des ministres défendant leur bilan, les élus d’opposition ont multiplié les critiques.
Le président de la transition continue d’œuvrer en faveur d’une amnistie pour les interpellés et condamnés des manifestations meurtrières du 20 octobre 2022. Le projet de loi a été présenté au gouvernement et devrait être adopté par le Parlement très prochainement.
Rentré d’exil le 3 novembre, le président du parti tchadien Les Transformateurs a appelé ses partisans à l’« apaisement » alors que le reste de l’opposition fustige son ralliement au pouvoir dans la perspective d’élections promises pour 2024.
Le président de la transition gabonaise multiplie les rencontres avec les chefs d’État afin d’obtenir la levée des sanctions décidées par l’UA et la CEEAC au lendemain du putsch. Plongée dans les coulisses d’une opération séduction menée tambour battant.
Alors que l’opposant tchadien est rentré au Tchad ce 3 novembre, la classe politique reste divisée à son sujet. Certains auraient préféré lui réserver un sort moins favorable.
Le ministère tchadien des Affaires étrangères a annoncé ce 4 novembre qu’il rappelait son chargé d’affaires d’Israël pour consultations. Une façon de protester contre « les vagues de violences meurtrières » dans la bande de Gaza.
L’opposant tchadien est arrivé à N’Djamena ce 3 novembre. Le résultat d’un accord signé avec le gouvernement de transition, dont Jeune Afrique détaille le contenu.
Le pouvoir militaire au Tchad et l’un de ses principaux opposants, Succès Masra, ont signé mardi 31 octobre un accord pour son retour après un an d’exil forcé.
Un an après les manifestations et leur répression, qui auraient fait des centaines de morts au Tchad, aucun rapport d’enquête indépendant n’a encore été publié. Et les souvenirs de ce sanglant 20 octobre 2022 sont loin d’être effacés.