Le secrétaire général du gouvernement, Haliki Choua Mahamat, et le ministre de la Défense, Daoud Yaya Brahim, ont démissionné les 17 et 18 octobre, après que leurs noms ont été cités dans des affaires de mœurs.
Les militants rénovaient le siège du parti Les Transformateurs, dont le leader – actuellement en exil – doit revenir prochainement au pays. La police tchadienne parle d’une « cinquantaine » d’interpellations, tandis que l’opposant estime ce nombre à plus de 200.
L’opposant tchadien est la cible d’une procédure judiciaire lancée en mai dernier par la justice de son pays et transmise à Interpol. Mais il n’a (pour le moment) pas été inquiété.
Le président gabonais de la transition rencontrera le chef de l’État congolais dans son fief d’Oyo, le 1er octobre. Une nouvelle étape dans le marathon diplomatique du tombeur d’Ali Bongo Ondimba.
Le Tchadien Mahamat Abdoul Kadre Oumar, alias Baba Laddé, a une nouvelle fois basculé dans la rébellion. Après s’être un temps rallié à Idriss Déby Itno puis à son fils, il a repris le chemin de la Centrafrique, sa terre de recrutement, en quête d’alliés.
Déterminé à rentrer au Tchad, qu’il a quitté à la suite des manifestations d’octobre 2022, l’opposant à Mahamat Idriss Déby Itno élabore un plan d’action. En attendant les résultats de la médiation qu’il a engagée avec le pouvoir, le patron des Transformateurs multiplie les contacts à l’étranger.
En visite dans le nord du pays, le président de la transition tchadienne a adopté un discours martial après la reprise des hostilités avec deux groupes rebelles. Il affirme leur laisser le choix : la paix ou la guerre.
Premier exportateur de bétail d’Afrique centrale, à travers laquelle ses bêtes sont acheminées sur pied, le Tchad entend changer de braquet en pariant sur la viande. Une stratégie difficile à mettre en œuvre, malgré le plan engagé par le groupe Arise.
Cette attaque, qui a eu lieu dans la zone dite des « trois frontières » entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali, est la plus meurtrière depuis le coup d’État qui a renversé Mohamed Bazoum fin juillet.
Ali Mahaman Lamine Zeine a rencontré le Premier ministre tchadien et le président de transition, Mahamat Idriss Déby Itno. Rien n’avait fuité avant l’annonce officielle.
Chef du gouvernement de la transition depuis octobre 2022, l’ex-principal détracteur d’Idriss Déby Itno, chahuté par l’opposition de Succès Masra, s’est donné une mission : organiser une présidentielle libre et crédible d’ici à octobre 2024. Et, pourquoi pas, y être lui-même candidat.
Alors que l’élection présidentielle doit se tenir au plus tard en octobre 2024, le président de la transition n’a pas officiellement dévoilé ses intentions. En attendant, il place tranquillement ses pions sur l’échiquier politique national.
Alors que le bras de fer se durcit entre les auteurs du coup d’État au Niger et la Cedeao, plusieurs pays, notamment le Nigeria et le Sénégal, ont déjà indiqué qu’ils mobiliseront des troupes en cas d’intervention militaire vers Niamey. Jeune Afrique fait le point.
Très affaiblis depuis les évènements du 20 octobre 2022, les Transformateurs s’efforcent de faire vivre leur parti sur le terrain, malgré l’exil de leur leader. Lequel assure préparer activement son retour.
L’organisation présidée par Bola Tinubu a fixé un ultimatum au général Tiani, qui a mené le coup d’État contre Mohamed Bazoum : soit l’ordre constitutionnel est rétabli au Niger d’ici le 6 août, soit la Cedeao envisagera « toutes les options », y compris militaires. Cinq questions pour comprendre pourquoi la menace est crédible.
La transition tchadienne entrera dans sa dernière phase avec le référendum constitutionnel du 17 décembre. L’ultime étape sera la tenue, d’ici à octobre 2024, d’une élection présidentielle à laquelle nul ne doute que Mahamat Idriss Déby Itno se présentera.
La Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest a décidé d’un blocus, et donné une semaine aux putschistes pour libérer de Mohamed Bazoum. Une intervention armée n’est pas exclue.
Le sommet extraordinaire de la Cedeao sur la situation au Niger s’est achevé à Abuja, ce 30 juillet, par un discours de fermeté : l’organisation régionale donne une semaine à la junte pour rendre le pouvoir à Mohamed Bazoum. Le Tchadien Mahamat Idriss Déby Itno se trouve à Niamey en tant qu’émissaire.
Si Succès Masra incarne l’opposition politique face à la transition dirigée par Mahamat Idriss Déby Itno, le coordinateur de la plateforme Wakit-Tama, également en exil, s’impose, lui, comme le meneur d’un mouvement citoyen qui tend à remplacer les partis traditionnels.
Si l’équilibre budgétaire a été rétabli, la situation sécuritaire régionale, la guerre en Ukraine et les intempéries ont ralenti l’essor de l’économie tchadienne. Toutefois, les efforts de modernisation et de diversification pour réduire la dépendance au pétrole commencent à porter leurs fruits.
Arrêtés lors des manifestations violemment réprimées en octobre dernier, ces jeunes hommes avaient été jugés et condamnés à des peines allant de 18 mois à 5 ans de prison ferme.
Transitions après les coups d’État, tensions entre la RDC et le Rwanda, guerre civile au Soudan… Rencontre avec le président de la Commission de l’Union africaine, qui revient sur les principaux dossiers qui agitent le continent.
À la tête de la Commission de l’UA depuis 2017, l’ancien ministre tchadien des Affaires étrangères s’est plusieurs fois vu reprocher ses – supposées – ambitions présidentielles. Lui défend son bilan et affiche sa fermeté à l’égard des régimes arrivés au pouvoir par la force.
Mahamat Idriss Déby Itno a succédé à son père à la tête du Tchad, en dépit de profondes divergences au sein de la famille. Entre un frère au destin contrarié, un autre tenu à l’écart et le grand vainqueur de la Transition, plongée dans la saga de N’Djamena.
Artisan de la restructuration de la dette de son pays, le ministre tchadien des Finances s’est fait un nom sur la scène internationale. Son credo : augmenter les revenus de l’État en modernisant ses services et en facilitant la vie des entrepreneurs.
Ils sont frères, ou frère et sœur, et la politique les a poussés à s’affronter. Après le décès d’un père pour les Bongo, les Déby Itno ou les Gnassingbé, ou dans la perspective de sa succession chez les Obiang… Du Tchad au Gabon, voyage au cœur des familles parmi les plus puissantes du continent.
Transitions après les coups d’État en Afrique de l’Ouest, progression du terrorisme, sentiment anti-français… De passage à Paris, le président de la Guinée-Bissau, qui achève son mandat à la tête de la Cedeao, a accordé un entretien exclusif à JA.
Le Conseil national de transition (CNT) du Tchad a adopté, le 27 juin, le projet de Loi fondamentale que lui proposait le gouvernement. Le texte sera soumis à référendum en novembre.
Quelques accords de financement, des « consensus » mais pas de décision concrète en vue de refonder la finance mondiale au service du climat. Un bilan aux notes douces-amères pour un sommet qui se voulait révolutionnaire.
Les Tchadiens espéraient avoir à choisir entre un État unitaire et un État fédéral. Le gouvernement a finalement décidé qu’ils se prononceraient, le 19 novembre, pour ou contre l’adoption d’un État unitaire fortement décentralisé, avec le risque de voir la juste répartition des ressources leur échapper encore.