Depuis plusieurs semaines, les attaques de groupes de bandits armés se multiplient. Au point que le gouvernement est accusé par ses détracteurs de ne plus maîtriser la situation.
La plupart des rébellions qui ont secoué le Tchad ces trente dernières années sont venues du Soudan voisin. Moralité, selon l’ex-ministre centrafricain Adrien Poussou : aucun chef d’État, même élu au suffrage universel, ne saurait diriger le pays sans avoir les faveurs de l’armée.
L’opposant multipliait déjà depuis plusieurs mois les contacts avec des officiels américains. Il s’est désormais attaché les services d’un cabinet de lobbying familier des dossiers africains pour plaider sa cause à Washington.
Onze hommes accusés de coup d’État et 77 personnes arrêtées après les manifestations d’octobre 2022 vont prochainement être graciées par la présidence tchadienne.
Les initiatives diplomatiques se multiplient autour de la crise soudanaise. Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi espère en prendre le leadership.
Désigné facilitateur de la CEEAC dans la crise tchadienne, Félix Tshisekedi poursuit ses consultations en coulisses. Le président congolais est attendu à N’Djamena.
Depuis que l’affaire Savannah Energy a éclaté entre le Cameroun et le Tchad, les tensions ne sont pas redescendues à Yaoundé. Le couple Moudiki est fragilisé à la tête de la SNH, tandis que le secrétaire général de la présidence Ferdinand Ngoh Ngoh avance ses pions.
Le président camerounais Paul Biya a envoyé ce 27 avril son bras droit, Ferdinand Ngoh Ngoh, à N’Djamena afin de rencontrer le chef de l’État tchadien et de tenter de mettre fin au différend pétrolier qui oppose les deux pays. Jeune Afrique dévoile les coulisses de cet entretien dont rien n’a filtré.
Si la société Savannah Energy cristallise la brouille diplomatico-pétrolière entre Mahamat Idriss Déby Itno et Paul Biya, une autre entreprise joue un rôle dans ce dossier : la franco-britannique Perenco. Révélations.
N’Djamena accuse Yaoundé de soutenir une prise de contrôle illégale d’actifs pétroliers sur son territoire. Au cœur des suspicions : Savannah Energy, une société britannique qui compte des alliés influents sur le continent.
La mort du maréchal a laissé le pays face à une transition aux défis multiples, que son fils Mahamat Idriss Déby Itno s’efforce de relever, maintenant la main tendue aux Tchadiens absents des assises de Doha et de N’Djamena, souligne Jean-Bernard Padaré, ministre d’État et conseiller à la présidence.
À l’heure où s’affrontent les troupes du dirigeant Abdel Fattah al-Burhane et de son numéro deux, Mohamed Hamdan Dagalo, surnommé « Hemetti », certains pays de la sous-région (mais pas seulement), ont pris position.
Face au conflit qui fait rage entre le président Abdel Fattah al-Burhane et son vice-président Mohamed Hamdan Dagalo, dit « Hemetti », le chef de l’État tchadien se tient informé heure après heure d’une situation qui menace sa frontière à l’est.
En Centrafrique mais surtout au Soudan, où il joue la carte Burhane quand les Russes soutiennent Hemetti, William Burns, le patron de la CIA, accentue ses efforts pour limiter l’influence du groupe Wagner et de son financier.
Au Tchad, la tension diplomatique reste vive avec Berlin depuis que N’Djamena a décidé de déclarer persona non grata et de renvoyer en Allemagne le diplomate Jan Christian Gordon Kricke. Coulisses d’un bras de fer.
Condamnés à de la prison ferme pour avoir manifesté contre une prolongation de la transition permettant au président tchadien de rester deux ans de plus au pouvoir, ils avaient été graciés fin mars.
Si la Chambre de commerce internationale de Paris (ICC) a arbitré en faveur de la junior britannique, N’Djamena conteste « un coup de force » et refuse de céder à « la pression ».
Dans un rapport dévoilé ce lundi, l’organisation non gouvernementale Reporters sans frontières déplore le net recul de la liberté de la presse dans la région entre 2013 et 2023.
Engagée dans la défense des droits de l’homme sous la présidence d’Idriss Déby Itno puis sous celle de son fils, Mahamat Idriss Déby Itno, l’avocate réclame l’ouverture d’une enquête internationale sur les événements du 20 octobre 2022.
Peu représenté au sein du gouvernement de transition, mais fort d’une longue et riche expérience dans la gestion des affaires de l’État, le parti fondé par le défunt président veut croire en ses chances pour 2024.
Ils avaient manifesté contre une prolongation de la transition permettant au président tchadien de rester deux ans de plus au pouvoir. Ils avaient été condamnés à de la prison ferme.
Le président Mahamat Idriss Déby Itno a gracié ce samedi 25 mars 380 membres du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT), condamnés mardi dernier à la prison à perpétuité pour leur implication dans la mort de l’ancien chef de l’État Idriss Déby Itno.
Le procès, qui s’est tenu à huis clos, a été dénoncé comme une « mascarade » par les membres du FACT (Front pour l’alternance et la concorde au Tchad), à l’origine de l’offensive qui a coûté la vie à l’ancien président.
Exilé aux États-Unis, où il tente de recueillir le soutien des Américains et de l’ONU, l’opposant reste décidé à contrecarrer le pouvoir de Mahamat Idriss Déby. Recours à la lutte armée, possible partition du Tchad, chances de dialogue… Il répond aux questions de Jeune Afrique.
Bloqué dans le pays depuis 2021 car sous le coup de plusieurs affaires judiciaires potentiellement explosives, l’opposant à Macky Sall tente de renforcer ses connexions à l’international, en particulier dans les sphères politiques françaises.
Transition démocratique, influence de Wagner, militaires au pouvoir… L’ancien Premier ministre tchadien revient pour Jeune Afrique sur les tensions qui traversent la région.
Selon les informations de Jeune Afrique, l’ancien président centrafricain a rejoint la Guinée-Bissau ce 3 mars. Le début d’un nouvel exil favorisé par les diplomaties américaine et angolaise.
Lors de la première étape de sa tournée en Afrique centrale, le président français a déclaré que la France est désormais un « interlocuteur neutre » sur le continent, alors que certains lui reprochent de poursuivre ses rencontres avec des dirigeants africains jugés autoritaires.
Les services de renseignement tchadiens s’inquiètent de la possible formation d’une rébellion basée dans le nord de la Centrafrique. Destinée à renverser le président de la transition, elle pourrait s’appuyer sur les mercenaires du groupe privé russe. Révélations.