Au pouvoir depuis un peu plus d’un an, le fils d’Idriss Déby Itno tente d’amener le pays jusqu’à la présidentielle. Entouré d’une jeune garde très impliquée dans la vie politique, il mise aussi sur quelques anciens.
Rentré d’Abu Dhabi le 8 avril sur ordre de Mamadi Doumbouya, l’ancien président est reparti se faire soigner à l’étranger. Direction cette fois la Turquie. Explications.
Le dialogue national inclusif, qui devait s’ouvrir à N’Djamena le 10 mai, a été repoussé sine die. Plusieurs désaccords subsistent en effet entre les groupes politico-militaires et le gouvernement tchadien…
Prévu le 10 mai, le dialogue tchadien a été repoussé à une date « ultérieure », tandis que les négociations préalables avec les groupes rebelles s’éternisent au Qatar.
Le 20 avril 2021, le décès du maréchal était annoncé à la télévision nationale tchadienne. Depuis, une transition s’est installée. À sa tête, Mahamat, le fils du défunt président. Changement d’ère ou continuité ? Plongée au milieu du gué… et au cœur du pouvoir.
La diplomatie qatarie est à pied d’œuvre pour proposer d’ici à la mi-avril un accord de paix acceptable pour les mouvements politico-militaires et le gouvernement tchadiens. Entre les revendications de l’un et les lignes rouges de l’autre, voici ce qui est actuellement débattu.
« L’Afrique selon Macron » (4/7). Le 23 avril dernier, le président français arrive au Tchad pour assister aux funérailles d’Idriss Déby Itno, avalisant l’arrivée au pouvoir de son fils. Ce jour-là, c’est clair : Paris a autant besoin de N’Djamena que N’Djamena de Paris.
Les discussions se sont ouvertes au Qatar le 13 mars. Mais entre les suspensions, les blocages et la méfiance des participants, ce premier round peine à véritablement démarrer.
Le 9 mars, le gouvernement de Mahamat Idriss Déby Itno a retiré à l’ex-président l’organisation des pourparlers avec les groupes politico-militaires, en préalable au dialogue national prévu en mai à N’Djamena. Le processus pourrait encore prendre du retard.
Le président de la transition tchadienne a ordonné un remaniement du gouvernement ce 25 février. Djerassem Le Bemadjiel retrouve le portefeuille du Pétrole, tandis que l’ancien patron de la police nationale, Idriss Dokony Adiker, dirigera la Sécurité publique. Jeune Afrique décrypte la nouvelle équipe de Mahamat Idriss Déby Itno et du Premier ministre Albert Pahimi Padacké.
Contrairement à la junte malienne, le Conseil militaire que dirige Mahamat Idriss Déby Itno est pour l’instant largement épargné par les critiques de la communauté internationale. À cela plusieurs raisons, dont le « pré-dialogue inclusif » entre le pouvoir et les groupes politico-militaires tchadiens qui doit s’ouvrir au Qatar dans les jours à venir.
Dans les jours (ou les semaines) à venir, devrait s’ouvrir au Qatar un pré-dialogue auquel nombre de mouvements politico-militaires tchadiens ont été conviés. L’opposant Mahamat Ali Youssouf, président de l’UMDD, y participera. Entretien.
L’ouverture du dialogue en vue de l’organisation des futures élections, qui devait démarrer le 15 février, a été repoussé au 10 mai prochain, a annoncé la présidence tchadienne.
Sous l’impulsion de Benyamin Netanyahou, l’État hébreu a renoué avec le continent. Après avoir normalisé ses relations avec de nombreux pays, Tel-Aviv continue de développer sa coopération sécuritaire et économique. Et espère intégrer l’Union africaine au titre d’observateur.
On croyait les juntes passées de mode, les voilà de retour. Dans trois pays aux trajectoires à première vue similaires, la prise du pouvoir par les militaires souligne l’impuissance de la communauté internationale.
Le Parlement de transition au Tchad a largement voté vendredi soir en faveur d’une « amnistie générale » pour les rebelles et les opposants condamnés notamment pour « trahison ».
Sept partis politiques ont lancé, ce jeudi 16 décembre à N’Djamena, une formation baptisée « Une nation pour tous ». Parmi ses membres, des acteurs de la société civile et, surtout, d’anciens ministres d’Idriss Déby Itno et d’Hissène Habré. Décryptage d’un mouvement qui espère bouleverser le paysage politique.
Les 17 et 18 décembre, à Istanbul, le président Recep Tayyip Erdogan recevra une vingtaine de ses pairs du continent, pour la troisième édition de cet événement.
Pour obtenir leur participation au dialogue officiel, le président de la transition tend la main aux chefs des groupes politico-militaires. Après les avoir amnistiés, il s’apprête à satisfaire une autre de leurs revendications.
En amont du dialogue national, le président de la transition a approuvé ce 29 novembre deux projets de loi portant amnistie pour 296 personnes, dont 257 liées aux groupes armés du pays. En voici les détails.
Les 17 et 18 décembre, Recep Tayyip Erdogan recevra les dirigeants du continent à l’occasion d’un troisième grand sommet, à Istanbul. Objectif : resserrer les liens politiques et commerciaux, patiemment tissés depuis vingt ans.
L’ancien président tchadien est à la tête du comité chargé de favoriser le rapprochement entre le gouvernement de transition et les groupes rebelles. Son parcours en dix chapitres.
Le 15 novembre, le président français a discuté avec Vladimir Poutine de l’arrivée de Wagner au Mali. Un sujet qu’il a aussi abordé avec Roch Marc Christian Kaboré, Mohamed Bazoum, Mahamat Idriss Déby Itno, ainsi qu’avec Kamala Harris ces derniers jours.
Sécurité régionale, transitions militaires, alternance, Libye, Guinée, Tchad… Le chef de l’État nigérien, qui se définit comme un « militant de la démocratie », explique pourquoi son pays est un modèle à suivre.
Le chef de l’État a remplacé son directeur de cabinet, le Palais a un nouveau secrétaire général et le Conseil national de transition se prépare à choisir son président. Des choix hautement politiques, révélés par Jeune Afrique.
Réunions secrètes, divisions intestines, task-force… Voici les premiers détails des négociations sur la participation des groupes politico-militaires au futur dialogue national tchadien.
Le 17 août, le président de la transition tchadien a dévoilé les noms des membres du comité technique spécial chargé de mettre en place un dialogue avec les groupes « politico-militaires ». Décryptage.
Quatre mois après le début de la transition, le Tchad s’apprête à se doter d’un organe législatif provisoire. Composition, candidatures, calendrier… JA livre le mode d’emploi du nouveau conseil.