Mame Boye Diao, de son vrai nom El Hadji Mamadou Diao, est l’ancien directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, dont il a été limogé en septembre 2023. Il est maire de Kolda, dans le Sud du pays, depuis janvier 2022.
Membre de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir) dont il a été limogé dans la foulée de son annonce, Mame Boye Diao sera candidat à l’élection présidentielle de 2024 sous la bannière de la coalition pour un « Sénégal nouveau ».
À un mois du scrutin du 25 février, les poids lourds de la majorité s’activent dans leurs bastions pour mener le Premier ministre Amadou Ba à la victoire. L’enjeu est de taille puisqu’ils jouent leur survie politique dans cette élection.
Amadou Ba, Khalifa Sall, Idrissa Seck, Bassirou Diomaye Faye… Ils sont 20 à se presser sur la ligne de départ pour succéder à Macky Sall. Portrait, en vidéo, des principaux candidats à la présidentielle au Sénégal.
Candidatures dissidentes, têtes d’affiche écartées, possibilité d’un second tour… JA décrypte en cinq questions les enjeux de l’élection du 25 février prochain.
Ancien ministre de Macky Sall, Aly Ngouille Ndiaye a refusé de se ranger derrière le Premier ministre et fait le choix de la dissidence. Candidat à la magistrature suprême, il a réussi à passer l’étape cruciale des parrainages.
Rétention de clé USB, défections… La coalition au pouvoir, qui a récemment assuré avoir collecté près de quatre millions de parrainages, n’en a pas fini avec ceux qui ont refusé de se ranger derrière la candidature du Premier ministre, Amadou Ba.
Autrefois discrets, ces hauts cadres de l’administration ont investi le terrain politique. Deux d’entre eux jouent déjà un rôle primordial dans la perspective de la présidentielle de février : Amadou Ba, dauphin de Macky Sall, et Ousmane Sonko, tête d’affiche de l’opposition.
Au Sénégal, les deux candidats déclarés à la présidentielle se disputent l’appui des hauts fonctionnaires de l’administration, tandis que nombre d’entre eux ont déjà été sanctionnés pour avoir fait défection à la coalition au pouvoir.
À la tête d’une coalition qui se réorganise, le Premier ministre, candidat de la majorité, se lance dans la campagne. Parviendra-t-il à resserrer les rangs autour de lui ?
Plus effacé que jamais depuis qu’il a été nommé Premier ministre, Amadou Ba a su habilement éclipser ses concurrents avant d’être désigné par Macky Sall pour lui succéder.
Déçu de ne pas avoir été choisi, le ministre sénégalais de l’Agriculture, Aly Ngouille Ndiaye, a démissionné du gouvernement le 9 septembre. Une première fissure dans la coalition présidentielle ?
Au Sénégal, les consultations se poursuivent pour désigner celui qui mènera la coalition BBY à la présidentielle de 2024, tandis que la majorité se déchire entre les différents candidats, tous en quête de soutiens.
En refusant, le 3 juillet, de briguer un troisième mandat, le président sénégalais a pris de court jusqu’aux cadres de sa propre majorité. Jeune Afrique s’est procuré un document détaillant les éléments de langage qui avaient été soumis, dans les deux hypothèses, aux ministres afin de préparer leurs interventions dans les médias.
Après Dakar, c’est dans cette région du sud du Sénégal que les violences liées à la condamnation d’Ousmane Sonko ont été les plus meurtrières. Faut-il y voir un mauvais signe pour la majorité, à moins de huit mois de la présidentielle ?
L’Assemblée nationale n’a finalement pas voté l’accord conclu entre le gouvernement et les partis politiques en faveur de sept nouveaux sièges. Depuis, pouvoir et opposition se rejettent la responsabilité de ce rétropédalage.
À quatre mois des législatives, fixées au 31 juillet 2022, le président sénégalais s’active pour mobiliser sa base. Son objectif : éviter une cohabitation à l’Assemblée nationale.
Plusieurs dizaines de ministres et de hauts fonctionnaires s’étaient lancés dans la course, parfois sans l’aval du président Macky Sall. Mais les résultats provisoires des élections du 23 janvier semblent être mitigés pour la coalition au pouvoir.
Le 23 janvier prochain, la coalition au pouvoir devra composer avec une multitude de listes concurrentes issues de personnalités de son propre camp. Un éparpillement risqué dans certaines communes, où l’opposition pourrait l’emporter.
Toutes les listes d’investitures pour le scrutin du 23 janvier 2022 ont désormais été déposées. Qui sont les principaux candidats ? Quels grands duels ? Quels enjeux ? Jeune Afrique fait le point.
Candidat à la mairie de Kolda, le directeur général des Domaines a offert des cahiers à des élèves en pleine rentrée. Des fournitures scolaires à son effigie… Tollé général.