Né en 1937, Manuel Pinto Da Costa est le Président de la République de São Tomé & Principe depuis 2011. Économiste de formation, il milite pour l’émancipation de son pays en créant le Mouvement de libération de São Tomé & Principe. En 1975, après l’accession à l’indépendance, il est élu président de la République par l’Assemblée constituante, puis en 1980 et 1985 par l’Assemblée populaire nationale. Il sera battu à l’élection présidentielle de 1991, 1996 et 2001, avant d’être réélu en 2011.
Le chef de l’État français sera à Libreville au début de mars pour le One Forest Summit, point de départ d’une tournée sous-régionale dont JA vous dévoile les temps forts.
Après un scrutin présidentiel rocambolesque, la victoire du parti de Patrice Trovoada face à Manuel Pinto da Costa signe l’épilogue probable d’une rivalité familiale qui dure depuis quatre décennies.
Evaristo Carvalho, le candidat du Premier ministre à São Tomé-et-Príncipe, a été officiellement élu président de ce petit archipel d’Afrique centrale, au terme d’une élection rocambolesque, selon les résultats définitifs transmis vendredi à l’AFP.
Souvent jugés trop âgés pour diriger, les présidents africains ne le sont pourtant pas plus que leurs homologues internationaux. Le vrai problème ne serait-il pas plutôt leur longévité au pouvoir ?
Jamais deux sans trois. En novembre, Patrice Trovoada a été nommé une nouvelle fois à la tête du gouvernement. Rencontre avec un héritier devenu incontournable sur la scène politique locale.
À 87 ans, Béji Caïd Essebsi se pose déjà en futur président de la République tunisienne. Blaise Compaoré, lui, vient de quitter la présidence burkinabè qu’il occupait depuis vingt-sept années. L’occasion de faire un point sur la vieillesse et le pouvoir en Afrique.
Les principaux présidents des pays de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC) sont réunis à N’Djamena pour un sommet extraordinaire. Au menu, le sort des acteurs de la transition centrafricaine, le chef de l’État Michel Djotodia et le Premier ministre Nicolas Tiangaye.
Destitué à la fin de 2012, l’ancien Premier ministre de São Tomé e Príncipe, Patrice Trovoada, a perdu la première manche du bras de fer qui l’oppose au chef de l’État.
Que cela soit au Congo, en Guinée équatoriale, en Angola ou au Nigeria, les acteurs de la crise qui secoue Sao Tomé e Principe sont allés chercher des soutiens de poids hors de leurs frontières.
Le vote controversé d’une motion de censure contre le gouvernement de Patrice Trovoada replonge São Tomé et Principe dans une crise politique dont le pays n’a pas les moyens.
Vingt-et-un ans après avoir quitté le pouvoir, Manuel Pinto da Costa, qui a dirigé Sao Tomé d’une main de fer sous l’ère du parti unique communiste de 1975 à 1990, a été élu président de la République à l’issue du 2e tour disputé dimanche.
Sao Tomé, où toute activité de campagne était interdite samedi, respirait le calme, à la veille du 2e tour de la présidentielle, qui met aux prises le favori Manuel Pinto da Costa, ancien homme fort de l’archipel au président de l’Assemblée nationale Evaristo Carvalho.
Le premier tour de l’élection présidentielle à Sao Tomé donnera lieu à un deuxième tour entre l’ancien dictateur Manuel Pinto da Costa et un autre candidat, a annoncé la radio nationale santoméenne en se basant sur ses estimations alors que le dépouillement a pris du retard.