À l’approche des élections législatives du 29 mai, l’opposition tente de s’organiser pour contrecarrer les plans d’Andry Rajoelina, réélu président en novembre dernier.
Une dizaine de jours après l’investiture d’Andry Rajoelina, le Collectif des candidats d’opposition est enfin sorti de son silence. Il promet une rentrée politique ardue dès le mois de janvier 2024. Mais quelle peut être sa stratégie ?
Dénonçant de multiples fraudes et irrégularités, l’opposition en appelle notamment à la communauté internationale, alors que la Haute Cour constitutionnelle doit proclamer le 1er décembre les résultats définitifs de la présidentielle et la très probable réélection d’Andry Rajoelina.
Les résultats provisoires de l’élection présidentielle malgache devraient être annoncés le 24 ou le 25 novembre. Mais les irrégularités constatées et la faible participation entachent d’ores et déjà la réélection annoncée d’Andry Rajoelina.
À la veille du premier tour de l’élection à la magistrature suprême, et après des semaines de campagne très tendues, le préfet a invoqué des actions contre divers matériaux électoraux pour justifier sa décision.
Le 16 novembre, onze millions de Malgaches doivent se rendre aux urnes pour choisir leur président. Mais les tensions entre l’opposition et le camp d’Andry Rajoelina rendent la tenue même de l’élection très incertaine.
En dénonçant les tensions qui émaillent la campagne, la présidente de l’Assemblée nationale s’est attiré les foudres de son camp. Pourtant proche du président candidat, elle appelle maintenant à la suspension du processus électoral.
Il y a tout juste dix ans, les journalistes français Ghislaine Dupont et Claude Verlon étaient assassinés à Kidal, dans le nord du Mali, dans des circonstances encore non élucidées.
À seize jours du premier tour, la pression n’en finit pas de monter à Antananarivo. Alors que le chef de l’État sortant verrouille les institutions, l’opposition joue la carte de la mobilisation populaire.
Habitués à se retrouver sur le ring, le président sortant, Andry Rajoelina, et Marc Ravalomanana, le premier de ses opposants, s’affrontent une nouvelle fois à l’approche de l’élection présidentielle.
L’opposition malgache, qui proteste depuis près de deux semaines contre « un coup d’État institutionnel » avant la présidentielle prévue le mois prochain, a promis de maintenir la pression dans la rue malgré l’annonce du report du scrutin d’une semaine.
Alors que l’opposition malgache se mobilise contre Andry Rajoelina à un mois de la présidentielle, c’est le président du Sénat qui affirme avoir reçu des menaces visant à lui faire renoncer à l’intérim du pouvoir.
Pendant plus de cinquante ans, la Grande Île a privilégié la desserte aérienne intérieure. Résultat, elle ne dispose toujours pas d’un réseau routier à même d’assurer son développement.
Contraint à la démission en 2009 après son bras de fer avec Rajoelina, contre lequel il échouera au second tour en 2018, l’ancien chef de l’État compte bien prendre sa revanche cette année.
L’ancien champion et désormais président de l’Union africaine de judo, Thierry Siteny Randrianasoloniako, député de Tuléar, se lance pour la première fois dans la course à la magistrature suprême. Sur fond de rumeurs concernant ses relations avec la Russie.
« Seulement » treize candidatures validées pour la présidentielle des 9 novembre et 20 décembre prochains, contre trente-six en 2018. Et s’il suffisait d’un élu, « bien élu » et légitime, pour enfin remettre la Grand Île sur les rails du développement ?
Battu à plate couture en 2018, l’ancien président s’est lancé dans la course à la magistrature suprême, bien décidé à en découdre avec ses deux grands rivaux, Andry Rajoelina, le sortant, et son prédécesseur, Marc Ravalomanana.
Sa candidature désormais officielle et validée pour la présidentielle des 9 novembre et 20 décembre prochains, Andry Rajoelina se présente comme favori à sa propre succession. Mais le pays est-il prêt à le suivre ?
L’ancienne magistrate Fanirisoa Ernaivo et le RMDM-Diaspora, l’alliance des opposants malgaches à l’étranger qu’elle préside, continuent de se mobiliser contre la candidature du chef de l’État sortant, Andry Rajoelina.
Treize prétendants se présenteront au premier tour de l’élection présidentielle à Madagascar, dont le président sortant, Andry Rajoelina. L’intérim de ce dernier, confié au Premier ministre, Christian Ntsay, est d’ores et déjà contesté.
Vingt-huit candidatures, dont celles des trois derniers chefs d’État, ont été déposées pour la présidentielle malgache qui se déroulera les 9 novembre et 20 décembre prochains. Les dossiers seront examinés dans les prochains jours et devront être validés par la Haute cour constitutionnelle.
Le Conseil œcuménique des Églises chrétiennes de la Grande île (FFKM) a achevé, le 31 août, une série de consultations visant à soutenir le dialogue et à prévenir une crise post-électorale. Mais des doutes apparaissent déjà quant à sa neutralité.
Inculpée de corruption, Romy Voos Andrianarisoa, directrice de cabinet du président malgache, risque jusqu’à dix ans de prison. Un nouveau coup dur pour Andry Rajoelina, à moins d’un mois de la clôture des candidatures pour la présidentielle.
Alors qu’à Madagascar les adversaires du chef de l’État questionnent son éligibilité, l’intéressé se défend. Une séquence périlleuse, à quelques mois de la prochaine élection, à laquelle il n’a toujours pas dit s’il se représenterait.
Des législatives, des municipales, un référendum et, surtout, sept présidentielles… Que leur déroulement soit serein ou houleux, que leur issue soit prévisible ou surprenante, ces scrutins seront scrutés à la loupe.
Militant anticolonialiste, président, exilé… Retour sur le parcours hors de commun de Didier Ratsiraka, l’ancien chef de l’État malgache décédé le dimanche 28 mars à l’âge de 84 ans.
La commission électorale malgache a publié les premiers résultats provisoires des élections municipales du 27 novembre. Sur l’ensemble des bureaux de vote de la capitale Antananarivo, le camp présidentiel l’emporterait de très peu face au candidat du TIM, le parti de Marc Ravalomanana.
Dans la course à la mairie d’Antananarivo, l’un, Naina Andriantsitohaina, défendra la plateforme IRD, d’Andry Rajoelina, et l’autre, Rina Randriamasinoro, portera les couleurs du parti TIM, de Marc Ravalomanana.
Alors que les adversaires du président malgache Andry Rajoelina se cherchent encore un statut au sein du Parlement, l’ancien chef de l’État, candidat déçu à la présidentielle de décembre 2018, souhaite désormais obtenir le statut officiel de chef de l’opposition. Interview.