L’Afrique est décidément dans le viseur des géants américain de l’Internet. Après Mark Zuckerberg et Facebook, c’est aujourd’hui la World Wide Web Foundation, aidée d’une trentaine d’organisations et d’entreprises, dont Google, qui font les yeux doux au continent. Elles lancent, lundi, l’Alliance pour un Internet abordable. Son objectif : faire passer le coût de la connexion sous la barre des 5% du revenu mensuel moyen de chaque pays, et, accessoirement, développer le marché du haut débit.
Les autorités africaines ont-elles les yeux rivés sur Facebook ? À en croire le réseau social, qui a publié, mardi 27 août, le nombre de demandes d’informations faites par les gouvernements au premier semestre 2013, elles n’ont pas encore jugé prioritaires de tenter de récupérer les données personnelles de leurs utilisateurs. Seuls cinq pays du continent en ont fait la requête. Et aucun n’a obtenu gain de cause.
Grâce au projet Internet.org, Facebook vise à offrir des moyens de connexion à internet moins chers aux pays émergents. Pour le fondateur du géant du Net, Mark Zuckerberg, connecter l’Afrique est désormais une priorité.
Les rebelles du M23 ont bien compris qu’en 2012 toute bataille sur le terrain se menait également sur la Toile. Possédant déjà un site internet, les hommes de Sultani Makenga ont désormais investi le réseau social Facebook pour communiquer. Alors que le nombre de leurs abonnés a presque triplé depuis la prise de Goma, dans le camp adverse des voix s’élèvent pour demander à l’équipe de Mark Zuckerberg de supprimer la page du M23.
Bertin Nahum, 42 ans, ce Français d’origine béninoise né au Sénégal, est arrivé quatrième du classement des entrepreneurs high-tech les plus révolutionnaires établi par la revue scientifique canadienne Discovery Series.
Dans la ville de Goma, un nouveau réseau social se déploie. Kongo Connect est un site communautaire construit avec les moyens du bord par un jeune Congolais de 25 ans, Zacharie Kambale Mayani. Avec pour modèle l’incontournable Facebook.
Ou comment Mark Zuckerberg, un étudiant de Harvard pas très scrupuleux est parvenu à créer en moins de huit ans un réseau social rassemblant 900 millions d’utilisateurs et pesant plus de 100 milliards à la Bourse de New York.
Mark Zuckerberg fait des émules. Après l’homologue musulman de Facebook, IkhwanBook, lancé il y a un an, c’est la version juive orthodoxe qui vient de faire son apparition sur la Toile. FaceGlat compte quelques deux milliers d’inscrits, loin derrière un autre réseau social quant à lui dédié aux Mormons. C’est un fait : la religion, ou plutôt ses adeptes, passe au 2.0.
Facebook est-il la prochaine cible des Anonymous ? Le collectif de hackers, qui a déjà sévi en Tunisie, en Égypte et en Syrie, a en effet annoncé vouloir détruire le réseau social américain, coupable selon lui de s’immiscer dans la vie privée des utilisateurs et d’utiliser leurs données personnelles à des fins commerciales. L’attaque est prévue le 5 novembre.
C’est un symbole important : l’arabe devrait prochainement devenir la langue la plus utilisée à l’échelle mondiale sur Facebook, le célèbre réseau social américain. L’effet d’une actualité printanière propice au développement de l’internet 2.0.
Après avoir vu Facebook et Twitter contribuer au renversement des dictatures tunisienne et égyptienne, plus personne n’hésite à considérer internet comme une véritable arme. Dans la perspective d’une cyber-guerre protéiforme, le gouvernement américain développe un véritable réseau fantôme permettant à n’importe qui de contourner la censure des dictatures. Un soutien aux dissidents qui rappelle le « bon vieux temps » de la Guerre froide.