Dans une nomination aussi tardive qu’inattendue, le président tunisien a nommé Fethi Zouhair Nouri à la tête de la Banque centrale de Tunisie. Un profil moins clinquant que celui de son prédécesseur.
Les députés tunisiens se préparent à voter un projet de loi risquant de provoquer une hausse rapide de l’inflation et remettant en question l’indépendance de la Banque centrale.
Poids des grands groupes familiaux, ententes illicites… Le rapport de l’organe intergouvernemental dresse en Tunisie un tableau alarmant du fonctionnement bancaire. La société civile et les autorités préparent la riposte, chacun à sa façon.
Plus que jamais, les banques tunisiennes financent le budget de l’État. Mais le mécanisme arrive à bout de souffle. Jadis choyés, les banquiers sont maintenant pointés du doigt par le pouvoir.
Qui sont les fers de lance de la bancarisation et de la formalisation des entreprises sur le continent ? Voici dix personnalités de tous horizons qui, par leur action ou par leur fonction, ont un impact considérable sur l’insertion économique des populations.
Chef de l’institution internationale pour l’Afrique du Nord, Jihad Azour est une pièce essentielle dans les relations tendues entre Washington et Tunis. En parallèle, le maronite libanais joue son destin national.
Le président tunisien a déclaré refuser la suppression des subventions voulue, selon lui, par l’institution internationale. Une sortie virulente alors que le gouverneur de la Banque centrale et le ministre de l’Économie se rendent au Fonds monétaire international et à la Banque mondiale dans trois jours.
Depuis sa nomination en 2018, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie est le référent financier du pays. Salué pour sa capacité à maintenir le pays à flot, Marouane Abassi est aussi critiqué pour sa gestion trop classique des crises.
Le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), s’est posé en gardien du (maigre) Trésor devant les députés, provoquant le retrait du projet de loi de finance complémentaire.
Bien que l’argent de la diaspora versé en Tunisie représente 5 % du PIB, les potentiels investisseurs tunisiens de l’étranger se sentent peu considérés. Exemple avec un financier de la City reconverti dans l’huile d’olive.
Alors que l’État vient d’accorder des augmentations salariales, la Banque centrale tunisienne a relevé pour la troisième fois en un an le taux d’intérêt directeur pour lutter contre l’inflation.
Le nouveau gouverneur de la Banque centrale de Tunisie va devoir convaincre Bruxelles de sortir le pays de sa « liste noire » des États exposés au financement du terrorisme.
Les députés tunisiens ont accepté la proposition du Premier ministre Youssef Chahed et validé la nomination de Marouane Abbassi à la tête de la Banque centrale. Le successeur de Chedly Ayari aura donc la lourde charge de la maîtrise de l’inflation et d’obtenir la sortie de la Tunisie de la liste noire en matière de blanchiment d’argent et de corruption établie par le Parlement européen.