Candidat malheureux de la coalition Lamuka (« Réveille-toi », en lingala) à la présidentielle du 23 décembre 2018 en RDC, Martin Fayulu a longtemps ressassé la « trahison » de janvier 2019. Celle de la Ceni et de la Cour constitutionnelle, qu’il accuse de l’avoir privé de « sa » victoire. Il ne manque d’ailleurs jamais l’occasion de rappeler que les résultats compilés par la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) le donnaient vainqueur.
Coordonnateur en exercice de Lamuka, Martin Fayulu est censé passer la main au président de Nouvel élan, Adolphe Muzito. Investi par son parti, l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECiDé) en juillet dernier, l’ancien porte-étendard de la plateforme d’opposition Lamuka a annoncé ce 19 juin 2023 que son parti ne présentera pas de candidats aux scrutins de décembre si le fichier électoral n’est pas revu.
À 17 jours de l’élection présidentielle, le patron du parti Envol a annoncé le retrait de sa candidature et son ralliement à l’ex-gouverneur du Katanga.
Après le ralliement de Matata Ponyo Mapon et Seth Kikuni à Moïse Katumbi, les discussions entre le candidat malheureux à la présidentielle de 2018 et le Prix Nobel de la paix aboutiront-elles à la formation d’un deuxième bloc de l’opposition ?
Dénonçant des entraves au processus démocratique, six candidats à la présidentielle congolaise ont saisi la Cour de cassation, ce jeudi 23 novembre. La plainte pour « abstention coupable » vise le président de la Commission électorale nationale indépendante, Denis Kadima, et le ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi.
À moins d’un mois des élections présidentielle, législatives et municipales, la très influente Conférence épiscopale du Congo insiste sur la nécessité de publier les résultats par bureaux de vote – gage, selon elle, de la transparence d’un processus très contesté.
L’ex-gouverneur du Katanga a obtenu le ralliement de trois adversaires de Félix Tshisekedi. Mais d’autres poids lourds de l’opposition le soupçonnent de vouloir forcer la main des autres candidats, et le risque d’une impasse demeure.
Fort du ralliement notamment de l’ancien Premier ministre Matata Ponyo Mapon, l’opposant a promis de redonner espoir aux Congolais et d’arrêter la guerre avec le M23.
L’ancien Premier ministre, candidat de l’opposition à la présidentielle du 20 décembre, a annoncé le 19 novembre qu’il se désistait en faveur de l’ex-gouverneur du Katanga.
Des dizaines de milliers de candidats, dont 26 s’affrontent pour la présidence, se lancent officiellement dimanche dans une campagne électorale d’un mois en RDC, dans un climat politique tendu et sur fond de conflit armé dans l’Est.
Les tractations entre les représentants des principaux candidats de l’opposition que sont Denis Mukwege, Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Delly Sesanga et Matata Ponyo Mapon ont permis des avancées. Mais elles ont également confirmé d’importantes divergences.
Six jours avant l’ouverture de la campagne électorale, la Ceni a réuni la quasi totalité des candidats à la présidence de la République dans l’espoir de dissiper les malentendus.
Réunis par une ONG sud-africaine, les lieutenants de cinq des 26 candidats à la présidentielle planchent à partir de ce 13 novembre sur une éventuelle candidature commune. Mais à moins d’une semaine du début de la campagne, le temps presse.
Les Églises, l’UA, le centre Carter… À moins de deux mois des élections, les différentes missions d’observation électorale préparent leurs équipes. Parmi elles, l’Union européenne, qui s’était abstenue en 2018. L’OIF, en revanche, passe son tour.
À moins de deux semaines du début de la campagne présidentielle, plusieurs personnalités de l’opposition ont accepté de dépêcher leurs lieutenants en Afrique du Sud pour évoquer l’hypothèse d’une candidature commune. Explications.
Félix Tshisekedi bien sûr, mais aussi Moïse Katumbi, Martin Fayulu ou Denis Mukwege… La commission électorale a validé les dossiers de tous ceux qui entendent briguer la magistrature suprême le 20 décembre prochain.
La nouvelle loi électorale n’a pas permis de contenir l’hyperinflation des candidatures à la députation. Près de 24 000 dossiers ont été déposés pour les 500 sièges en jeu lors des législatives de décembre. Difficile sans doute de résister à la promesse d’un très confortable train de vie.
Ces proches collaborateurs du président de la Commission électorale nationale indépendante ont été sommés de se rendre au cabinet du patron de l’Agence nationale de renseignement.
La période de dépôt des candidatures pour la présidentielle s’est refermée ce dimanche 8 octobre. Vingt-quatre dossiers ont été présentés. Jeune Afrique fait le point sur les forces en présence à onze semaines du scrutin.
L’ancien coordinateur du mouvement citoyen Filimbi et président du parti Alternative citoyenne a été choisi pour être le candidat de la société civile à la présidentielle du 20 décembre.
Le prix Nobel de la paix vient de rejoindre la liste des candidats pour la présidentielle de décembre prochain. Face au président sortant et dans un scrutin à un tour, le risque de l’éparpillement des voix est réel.
Le lauréat du prix Nobel de la paix de 2018 a annoncé sa candidature à la magistrature suprême en RDC. Reste désormais à savoir si, à deux mois et demi du scrutin, il parviendra à s’imposer au sein d’une opposition qui avance en ordre dispersé.
Alors qu’il entretenait jusqu’ici le suspense, l’opposant congolais, candidat malheureux face à Félix Tshisekedi en 2018, a décidé de se présenter au scrutin du 20 décembre.
Si Moïse Katumbi a annoncé son intention de se porter candidat face à Félix Tshisekedi, Joseph Kabila a déjà fait part de sa volonté de boycotter l’élection, tandis que Martin Fayulu et Denis Mukwege hésitent encore.
En convoquant le corps électoral pour la présidentielle, la commission électorale s’engage à organiser les scrutins dans les délais constitutionnels, malgré des critiques de l’opposition et de la société civile.
Au sein d’une opposition divisée, Fayulu refuse pour l’instant de déposer des candidatures pour les élections du 20 décembre, tout en se disant partie prenante d’un processus électoral dont il dénonce le manque de transparence. Mais ira-t-il jusqu’à renoncer à la présidentielle ?
À Kinshasa et à travers toute la RDC, la course contre la montre est lancée. Afin d’éviter un glissement, les organisateurs des élections vont tenter de valider à marche forcée les multiples étapes qui doivent emmener le pays vers les élections générales. Mais les obstacles sont légion.
Ces dernières semaines, le Prix Nobel de la paix s’est entretenu avec de nombreuses personnalités, tandis qu’un regroupement politique le soutenant a déposé une liste pour les législatives. Une étape supplémentaire vers sa propre candidature à la présidentielle du 20 décembre ?
À cinq mois des prochaines élections, le climat politique a été secoué par le meurtre de Chérubin Okende. Un drame qui a exacerbé les tensions entre Félix Tshisekedi et ses opposants, dont Moïse Katumbi.
Contrairement à Moïse Katumbi, Delly Sesanga ou Matata Ponyo, l’ancien chef de l’État et le candidat malheureux à la dernière présidentielle ne présentent pas de listes aux législatives.
À la tête de la chambre basse du Parlement, ce proche allié du président Félix Tshisekedi est accusé par certains députés de museler les débats pour protéger le chef de l’État.