Ce 21 août, le roi du Maroc fête son 60e anniversaire en toute discrétion, conformément à ses vœux. L’occasion d’évoquer la manière, alliant fluidité et fermeté, avec laquelle il règne sur son pays.
Avec son essai « Black Church – De l’esclavage à Black Lives Matter », l’historien américain Henry Louis Gates Jr., proche de Barack Obama, décortique le rôle politique, social et culturel de l’Église noire – et son importance fondamentale dans la lutte pour les droits civiques.
Dans son monumental roman, « Mustiks », Namwali Serpell revient sur un sujet qui la passionne : l’aventure spatiale zambienne et son illustre promoteur, Edward Mukuka Nkoloso.
L’assassinat de cet adolescent noir dans le Mississippi en 1955 fut l’un des catalyseurs du mouvement des droits civiques. Le long-métrage de Chinonye Chukwu documente ces années de lutte des Africains-Américains pour l’égalité et la justice.
Juste avant le crépuscule, au Lorraine Motel de Memphis, aux États-Unis, Martin Luther King était abattu par un ségrégationniste blanc. Extrait du dossier spécial que JA consacra les jours suivants au Prix Nobel de la paix.
Le mouvement Black Lives Matter se nourrit de nombreuses références culturelles. Partagées sur les réseaux sociaux, les œuvres de Beyoncé, Toni Morrison ou Spike Lee sont devenues des symboles.
Les événements de Mai 68 ont aussi installé une fièvre révolutionnaire du côté de la jeune diaspora africaine de Paris. Pour ces étudiants, dont l’historien Elikia M’Bokolo faisait partie, les revendications étaient spécifiques : le destin des Africains-Américains, l’aboutissement du processus de décolonisation…
« Malcolm X », « 12 Years a Slave », « Selma », « Loving », « Detroit »… Tour d’horizon des 12 films sortis entre 1993 et 2017 qui retracent l’Histoire, évoquant la défense des droits des Africains-Américains, l’esclavagisme, la lutte de Martin Luther King ou encore la ségrégation.
À la fin de sa vie, James Baldwin imagina un livre sur l’Amérique : il voulait en dresser le portrait en s’inspirant du parcours de figures de la lutte pour les droits civiques qui furent ses amis avant d’être tués, notamment Martin Luther King et Malcolm X.
Juste après I Am Not Your Negro, le réalisateur haïtien présente Le Jeune Karl Marx sur les écrans français. Dans la logique d’un engagement artistique et politique qui irrigue toute son œuvre.
Avec Soul of a Nation, Art in the Age of Black Power, la Tate Modern, à Londres, offre un vaste panorama de la création africaine-américaine aux grandes heures de la lutte pour les droits civiques. Une exposition à ne pas manquer si vous êtes de passage à Londres, jusqu’au 22 octobre.
En 1960, dans le Deep South ségrégationniste, elle fut la première Africaine-Américaine à intégrer une école blanche. Elle est aujourd’hui la dernière héroïne encore en vie de la lutte pour les droits civiques. Rencontre.
La Cour suprême des États-Unis vient à peine de signer l’arrêt Boynton v. Virginia, rendant illégale la ségrégation dans les bus inter-États, qu’une poignée de militants décident de le mettre à l’épreuve. En ce 4 mai 1961, ceux que l’on appellera plus tard les « Freedom Riders » commencent leur périple : de Washington, ils prennent la direction des États du sud où la ségrégation est encore bien réelle. Leur route sera pavée d’embûches.
En visite aux États-unis, le pape François a rendu hommage jeudi à Martin Luther King, rappelant aux États-Unis l’importance du célèbre rêve de ce pionner des droits droits civiques des Noirs américains, après la mort de plusieurs Noirs, abattus par la police.
Ce sont les héritiers de Martin Luther King et de Rosa Parks. De New York à Ferguson, ces jeunes activistes et intellectuels noirs sont déterminés à faire entendre leur voix.
Il y a exactement cinquante ans, le 10 décembre 1964, Martin Luther King recevait le prix Nobel de la Paix à Oslo. Revivez son discours historique, qui reste d’actualité dans une Amérique encore divisée par les tensions raciales.
Le quotidien américain « The New York Times » a rendu publique mercredi une lettre haineuse envoyée par le FBI à Martin Luther King en 1964, vraisemblablement pour le pousser au suicide.
Près de cinquante ans après sa mort, on se bat sur la tombe de Martin Luther King. La famille de l’ancien pasteur pacifiste se déchire autour de la possible vente de deux objets lui ayant appartenu : sa bible et son prix Nobel.
Le 28 août 1963, le pasteur Martin Luther King Jr. livrait un discours devenu aujourd’hui l’un des textes fondateurs de la démocratie américaine. Son assassinat, en 1968, n’a pas mis fin à un combat qui, malgré les progrès enregistrés, reste toujours d’actualité.
Le 28 août 1963, Martin Luther King menait la marche vers Washington contre les discriminations raciales. À cette occasion, le pasteur noir américain Martin Luther King, au pied du mémorial Lincoln, devant 250 000 personnes, prononce son célèbre discours « I have a dream ». Assassiné en 1968, il demeure, un demi-siècle plus tard, dans tous les esprits. Retour, en musique, archives et témoignages, sur un monument du XXe siècle.
Le 28 août 1963, à Washington, Martin Luther King délivrait un discours historique qui fit de lui l’une des figures emblématiques de la lutte contre la ségrégation et le racisme.
Le 25 juin, la Cour suprême a censuré l’article 5 du Voting Rights Act, qui, depuis 1965, prémunissait les Noirs des États du Sud contre toute entrave à l’exercice de leur droit de vote.
Quarante ans après son assassinat, le souvenir du pasteur est d’autant plus vivace que, pour la première fois, un Noir a une véritable chance de conquérir la Maison Blanche. L’accomplissement de son rêve ?